SFRNous y sommes ! Après son opération réussie de renégociation de la dette (et de cession d’une partie du capital), Patrick Drahi aurait débuté le processus de vente de SFR en France. Une sortie définitive des télécoms de l’hexagone. Le Figaro a enquêté sur l’opération de la décennie pour un secteur très concurrentiel et mature qui arrive au bout d’un cycle.

Une opération compliquée du point de vue de la concurrence, SFR restant le second opérateur français malgré la perte de plus d’un million de clients en 2024. Un seul opérateur ne pourrait pas avaler le groupe tout entier, se retrouvant alors en position dominante, soit dans le secteur du fixe, soit dans le secteur du mobile. Des concessions seraient alors à prévoir : cession des réseaux, cession d’un portefeuille client (RED ?) ou bien carrément une vente à la découpe. A moins d’une vente à un opérateur étranger (pour rappel, SFR appartenait en partie à Vodafone auparavant).

Ce secteur jugé stratégique pourrait également attirer les suspicions de l’Etat qui ne verrait pas forcément d’un bon œil l’arrivée d’un acteur étranger. A moins que Patrick Drahi ne conserve une part dans le nouvel ensemble. Le Figaro prévoit une opération d’ici aux élections présidentielles de 2027.

SFR reste malgré tout un opérateur de grande taille avec un chiffre d’affaire de 2,5 milliards d’euros (et une dette de 15,5 milliards d’euros), un réseau fibre bien développé un un réseau 5G globalement de bonne qualité. Une mariée quelque peu endormie en sorte…