Free et Numericable doivent être présents dans le mobile
Free et Numericable doivent être présents dans le mobile
Source : lesechos http://www.lesechos.fr/info/comm/481244 ... r=RSS-2059
« Free et Numericable doivent être présents dans le mobile »
[ 24/12/08 ]
Après six ans à la présidence de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l'Arcep), Paul Champsaur arrive à la fin de son mandat. Début janvier, il sera remplacé par le conseiller d'Etat Jean-Claude Mallet, cinquante-trois ans, qui a notamment été secrétaire général de la Défense nationale. Dans une interview aux « Echos », Paul Champsaur revient sur son action à la tête du gendarme des télécoms ainsi que sur les dossiers épineux qu'il laisse à son successeur : la quatrième licence mobile et le déploiement des réseaux en fibre optique. Estimant qu'il faut « réserver une partie des fréquences à un nouvel entrant » et faire « tomber les barrières à l'entrée », Paul Champsaur juge que Free doit pouvoir aller sur le marché du mobile pour faire des « offres convergentes »...
Vous venez de présider l'Arcep pendant six ans. Quelle est votre plus grande fierté ?
Sans hésiter le décollage du haut débit : en quelques années, nous sommes passés en tête de peloton en matière d'innovation, de nouveaux services et d'usage. La France est au plus haut niveau mondial en matière de pénétration de l'Internet haut débit, bien devant les Etats-Unis. Le marché s'est fortement développé sous l'effet d'une concurrence dynamique. C'est le rôle du régulateur d'anticiper les évolutions technologiques et de faire émerger de nouveaux acteurs ayant envie d'investir. L'Arcep a mis en oeuvre une politique robuste en matière de dégroupage du dernier kilomètre du réseau de France Télécom. Grâce à cela, la concurrence a pu se développer, a innové avec les « box » et pratiqué des prix attractifs. Les trois quarts des Français peuvent aujourd'hui accéder en dégroupage au réseau d'Iliad [la maison mère de Free, NDLR] et de Neuf [racheté par SFR, NDLR]. Je remarque que les opérateurs qui étaient prêts à investir sont les seuls à être restés sur le marché.
Le dossier de la quatrième licence traîne en longueur. Regrettez-vous que le gouvernement n'ait pas agi plus vite ?
Je ne regrette rien car tout est ouvert et je fais confiance aux autorités publiques pour prendre une bonne décision sur ce dossier. Je suis favorable à une procédure d'attribution où l'on réserve, dans une première étape, une partie des fréquences à un nouvel entrant. La France est le seul grand pays européen où il n'y a que trois opérateurs mobiles. Il faut faire tomber les barrières à l'entrée dans le mobile, comme on a pu le faire dans le fixe. Bouygues Telecom vient d'entrer sur le marché du haut débit fixe. Il faut que l'inverse soit possible. Free et Numericable doivent être présents dans le mobile pour pouvoir faire des offres convergentes. Car, à l'avenir, la concurrence se fera entre opérateurs intégrés fixe-mobile. Or, aujourd'hui, les conditions faites aux opérateurs mobiles virtuels (MVNO) ne peuvent pas être acceptées par des opérateurs fixes [Numericable a signé un accord de MVNO avec Bouygues Telecom, NDLR]. L'objectif de la quatrième licence mobile n'est pas l'entrée d'un quatrième opérateur « pur » mobile - cela serait très difficile - mais l'égalisation des conditions de concurrence entre opérateurs fixes et mobiles dans un contexte de convergence et donc la survie à terme des acteurs fixes.
La fibre optique sera l'un des dossiers épineux que votre successeur devra gérer. Quels conseils lui donneriez-vous ?
Je n'ai pas de conseils à donner, mais c'est vrai que 2009 sera une année clef pendant laquelle le régulateur et le gouvernement vont devoir s'occuper activement de ce dossier. Ce n'est pas simple car tous les acteurs avancent avec beaucoup d'arrière-pensées qui ne sont pas toutes technologiques. Un comité de pilotage vient d'être créé pour les ramener à la table des négociations. Il faut maintenant expérimenter les diverses solutions techniques et faire sauter les derniers verrous dans le semestre qui vient. A priori, l'idée [défendue par Free, NDLR] de placer plusieurs fibres dans un immeuble pour que chaque opérateur ait directement accès au client final semble être une solution de compromis. Elle donne le maximum de liberté à tout le monde pour un surcoût qui apparaît limité. C'est d'ailleurs le choix technique qui vient d'être retenu par l'opérateur historique helvétique Swisscom.
Barack Obama a prévu des investissements publics massifs dans les autoroutes de l'information et l'accès universel au haut débit. La France devrait-elle en faire autant ?
Pour être efficace, un plan de relance doit être rapide. Dans cette perspective, parler de la fibre optique est hors sujet car elle demande des investissements sur une dizaine d'années. Par ailleurs, je ne crois pas que l'Etat soit capable de faire les choix technologiques adéquats partout et tout le temps. Il s'est fixé pour objectif que 4 millions de Français aient accès à l'Internet à très haut débit en 2012. L'objectif est raisonnable. Si l'Etat veut aller plus vite, c'est sur les collectivités territoriales qu'il doit s'appuyer. Enfin, le secteur des télécoms est une industrie peu cyclique et ne manque pas d'argent. Le modèle de revenus des opérateurs est assez récurrent et ils ne sont pas les premiers touchés par la crise. Ce n'est donc pas un secteur dans lequel l'Etat doit se précipiter à investir. Pour inciter à l'investissement, il suffit d'attribuer la quatrième licence. Là, les opérateurs vont investir !
Le gouvernement a enclenché une réflexion sur l'implication du passage au tout-numérique pour les deux régulateurs : celui de l'audiovisuel (CSA) et celui des télécoms (Arcep). Qu'en pensez-vous ?
L'Arcep n'a aucun pouvoir sur les contenus et ne cherche pas à en avoir. Mais toutes sortes de contenus passent maintenant sur les réseaux télécoms tandis que l'importance du réseau hertzien va en déclinant. Donc, la logique de la régulation des médias en France par l'intermédiaire des fréquences (héritée de la TV analogique) devra à terme être remise en question. Le CSA est un régulateur sociétal, protecteur des libertés publiques. Il faut réfléchir aux instruments de régulation nécessaire à ses missions. L'attribution des fréquences aux chaînes n'est plus un instrument pertinent. Dans un contexte de pénurie croissante de fréquences pour les services sans fil, il est normal que l'Etat réfléchisse à une meilleure utilisation de ce bien public en faveur du développement économique. Et il y a une question de concurrence portant sur les effets de levier entre les secteurs des télécoms et des médias : si l'on n'y prend pas garde, il y a un risque d'avoir des opérateurs dominants verticalement intégrés qui ne rendraient certains contenus « premium » accessibles qu'aux clients sur leur réseau. Je ne pense pas que cette perspective soit bonne ni pour le marché ni pour la société. Mais je crois le Conseil de la concurrence parfaitement en mesure de traiter le sujet.
Vous aurez soixante-cinq ans le 6 janvier prochain. Vous préparez-vous à une retraite active ?
Ce ne sont pas les propositions qui manquent ! Le gouvernement m'a confié la présidence d'une commission sur les tarifs de l'électricité. Par ailleurs, je vais présider une haute autorité de la statistique, qui sera indépendante et au-dessus de structures comme l'Insee.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CHRISTOPHE FÉRAUD ET FRÉDÉRIC SCHAEFFER
« Free et Numericable doivent être présents dans le mobile »
[ 24/12/08 ]
Après six ans à la présidence de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l'Arcep), Paul Champsaur arrive à la fin de son mandat. Début janvier, il sera remplacé par le conseiller d'Etat Jean-Claude Mallet, cinquante-trois ans, qui a notamment été secrétaire général de la Défense nationale. Dans une interview aux « Echos », Paul Champsaur revient sur son action à la tête du gendarme des télécoms ainsi que sur les dossiers épineux qu'il laisse à son successeur : la quatrième licence mobile et le déploiement des réseaux en fibre optique. Estimant qu'il faut « réserver une partie des fréquences à un nouvel entrant » et faire « tomber les barrières à l'entrée », Paul Champsaur juge que Free doit pouvoir aller sur le marché du mobile pour faire des « offres convergentes »...
Vous venez de présider l'Arcep pendant six ans. Quelle est votre plus grande fierté ?
Sans hésiter le décollage du haut débit : en quelques années, nous sommes passés en tête de peloton en matière d'innovation, de nouveaux services et d'usage. La France est au plus haut niveau mondial en matière de pénétration de l'Internet haut débit, bien devant les Etats-Unis. Le marché s'est fortement développé sous l'effet d'une concurrence dynamique. C'est le rôle du régulateur d'anticiper les évolutions technologiques et de faire émerger de nouveaux acteurs ayant envie d'investir. L'Arcep a mis en oeuvre une politique robuste en matière de dégroupage du dernier kilomètre du réseau de France Télécom. Grâce à cela, la concurrence a pu se développer, a innové avec les « box » et pratiqué des prix attractifs. Les trois quarts des Français peuvent aujourd'hui accéder en dégroupage au réseau d'Iliad [la maison mère de Free, NDLR] et de Neuf [racheté par SFR, NDLR]. Je remarque que les opérateurs qui étaient prêts à investir sont les seuls à être restés sur le marché.
Le dossier de la quatrième licence traîne en longueur. Regrettez-vous que le gouvernement n'ait pas agi plus vite ?
Je ne regrette rien car tout est ouvert et je fais confiance aux autorités publiques pour prendre une bonne décision sur ce dossier. Je suis favorable à une procédure d'attribution où l'on réserve, dans une première étape, une partie des fréquences à un nouvel entrant. La France est le seul grand pays européen où il n'y a que trois opérateurs mobiles. Il faut faire tomber les barrières à l'entrée dans le mobile, comme on a pu le faire dans le fixe. Bouygues Telecom vient d'entrer sur le marché du haut débit fixe. Il faut que l'inverse soit possible. Free et Numericable doivent être présents dans le mobile pour pouvoir faire des offres convergentes. Car, à l'avenir, la concurrence se fera entre opérateurs intégrés fixe-mobile. Or, aujourd'hui, les conditions faites aux opérateurs mobiles virtuels (MVNO) ne peuvent pas être acceptées par des opérateurs fixes [Numericable a signé un accord de MVNO avec Bouygues Telecom, NDLR]. L'objectif de la quatrième licence mobile n'est pas l'entrée d'un quatrième opérateur « pur » mobile - cela serait très difficile - mais l'égalisation des conditions de concurrence entre opérateurs fixes et mobiles dans un contexte de convergence et donc la survie à terme des acteurs fixes.
La fibre optique sera l'un des dossiers épineux que votre successeur devra gérer. Quels conseils lui donneriez-vous ?
Je n'ai pas de conseils à donner, mais c'est vrai que 2009 sera une année clef pendant laquelle le régulateur et le gouvernement vont devoir s'occuper activement de ce dossier. Ce n'est pas simple car tous les acteurs avancent avec beaucoup d'arrière-pensées qui ne sont pas toutes technologiques. Un comité de pilotage vient d'être créé pour les ramener à la table des négociations. Il faut maintenant expérimenter les diverses solutions techniques et faire sauter les derniers verrous dans le semestre qui vient. A priori, l'idée [défendue par Free, NDLR] de placer plusieurs fibres dans un immeuble pour que chaque opérateur ait directement accès au client final semble être une solution de compromis. Elle donne le maximum de liberté à tout le monde pour un surcoût qui apparaît limité. C'est d'ailleurs le choix technique qui vient d'être retenu par l'opérateur historique helvétique Swisscom.
Barack Obama a prévu des investissements publics massifs dans les autoroutes de l'information et l'accès universel au haut débit. La France devrait-elle en faire autant ?
Pour être efficace, un plan de relance doit être rapide. Dans cette perspective, parler de la fibre optique est hors sujet car elle demande des investissements sur une dizaine d'années. Par ailleurs, je ne crois pas que l'Etat soit capable de faire les choix technologiques adéquats partout et tout le temps. Il s'est fixé pour objectif que 4 millions de Français aient accès à l'Internet à très haut débit en 2012. L'objectif est raisonnable. Si l'Etat veut aller plus vite, c'est sur les collectivités territoriales qu'il doit s'appuyer. Enfin, le secteur des télécoms est une industrie peu cyclique et ne manque pas d'argent. Le modèle de revenus des opérateurs est assez récurrent et ils ne sont pas les premiers touchés par la crise. Ce n'est donc pas un secteur dans lequel l'Etat doit se précipiter à investir. Pour inciter à l'investissement, il suffit d'attribuer la quatrième licence. Là, les opérateurs vont investir !
Le gouvernement a enclenché une réflexion sur l'implication du passage au tout-numérique pour les deux régulateurs : celui de l'audiovisuel (CSA) et celui des télécoms (Arcep). Qu'en pensez-vous ?
L'Arcep n'a aucun pouvoir sur les contenus et ne cherche pas à en avoir. Mais toutes sortes de contenus passent maintenant sur les réseaux télécoms tandis que l'importance du réseau hertzien va en déclinant. Donc, la logique de la régulation des médias en France par l'intermédiaire des fréquences (héritée de la TV analogique) devra à terme être remise en question. Le CSA est un régulateur sociétal, protecteur des libertés publiques. Il faut réfléchir aux instruments de régulation nécessaire à ses missions. L'attribution des fréquences aux chaînes n'est plus un instrument pertinent. Dans un contexte de pénurie croissante de fréquences pour les services sans fil, il est normal que l'Etat réfléchisse à une meilleure utilisation de ce bien public en faveur du développement économique. Et il y a une question de concurrence portant sur les effets de levier entre les secteurs des télécoms et des médias : si l'on n'y prend pas garde, il y a un risque d'avoir des opérateurs dominants verticalement intégrés qui ne rendraient certains contenus « premium » accessibles qu'aux clients sur leur réseau. Je ne pense pas que cette perspective soit bonne ni pour le marché ni pour la société. Mais je crois le Conseil de la concurrence parfaitement en mesure de traiter le sujet.
Vous aurez soixante-cinq ans le 6 janvier prochain. Vous préparez-vous à une retraite active ?
Ce ne sont pas les propositions qui manquent ! Le gouvernement m'a confié la présidence d'une commission sur les tarifs de l'électricité. Par ailleurs, je vais présider une haute autorité de la statistique, qui sera indépendante et au-dessus de structures comme l'Insee.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CHRISTOPHE FÉRAUD ET FRÉDÉRIC SCHAEFFER
NCBOX Premium / Netgear CG3100L / Astoncrypt DUAL 2.26 (Fréq : 131125 / Rés : 64685 / DS : 6875)
OPPO 93EU / TXP50VT50E / Harmony 900 / Netgear WNDR3700 / Macbook Pro 13" / iPad2 WiFi
OPPO 93EU / TXP50VT50E / Harmony 900 / Netgear WNDR3700 / Macbook Pro 13" / iPad2 WiFi
C'est clair que ça ne sera pas Numéricable qui va casser le prix des forfaits en France
Au contraire, NC serait capable de faire des offres encore plus chères (et bien sûr plus inintéressantes) que les 3 filous
Vivement que Free ai la 4ème licence et casse ce marché anti concurrentiel
Au contraire, NC serait capable de faire des offres encore plus chères (et bien sûr plus inintéressantes) que les 3 filous
Vivement que Free ai la 4ème licence et casse ce marché anti concurrentiel
TV : C+ ° Premium ° Samsung UE46D5700 ° Apple TV
Internet : 30M ° Netgear CG3100L ° MacBook
Mobile : Open Jet Fibre ° C+ ° CSat ° OCS ° LB Play 500M ° LB Play TV ° iPhone 6S 128Go JB
Internet : 30M ° Netgear CG3100L ° MacBook
Mobile : Open Jet Fibre ° C+ ° CSat ° OCS ° LB Play 500M ° LB Play TV ° iPhone 6S 128Go JB
+1 pour Free... de toute facon, Numericable imitera les autres pour prendre le plus le pognon a ses clients...
SVP visitez cette page... Les EVCsien en ont marres d'être pris pour des poires... http://www.generationcable.net/ForumGC/ ... 528#142528
C'est clair que ça serait vraiment le pied
Là je signe direct
Mais NC ne permettrai pas à Free de pratiquer des tarifs aussi bas que ceux actuellement
Là je signe direct

Mais NC ne permettrai pas à Free de pratiquer des tarifs aussi bas que ceux actuellement
TV : C+ ° Premium ° Samsung UE46D5700 ° Apple TV
Internet : 30M ° Netgear CG3100L ° MacBook
Mobile : Open Jet Fibre ° C+ ° CSat ° OCS ° LB Play 500M ° LB Play TV ° iPhone 6S 128Go JB
Internet : 30M ° Netgear CG3100L ° MacBook
Mobile : Open Jet Fibre ° C+ ° CSat ° OCS ° LB Play 500M ° LB Play TV ° iPhone 6S 128Go JB
Free devrait avoir un bout de licence 3G d'ici l'été
SRC : http://www.numerama.com/magazine/11666- ... l-ete.html
A l'issu d'une réunion ministérielle sur le plan de développement de l'économie numérique préparé par Eric Besson, le premier ministre François Fillon a indiqué que la quatrième licence 3G sera attribuée d'ici l'été, dans un scénario qui prévoit l'entrée contrôlée d'un nouvel entrant sur le marché.
Le Premier ministre François Fillon a annoncé lundi à l'issue d'une réunion ministérielle sur la mise en oeuvre du plan Besson 2012 pour le développement de l'économique numérique que les fréquences de la quatrième licence 3G seront attribuées "avant l'été". L'appel à candidatures sera divisé en trois lots de cinq mégahertz chacun, dont le dernier sera réservé à un nouvel entrant, ce qui confirme en partie le revirement opéré par le gouvernement en novembre.
Selon toute logique, c'est Free qui devrait enfin bénéficier de cette quatrième licence 3G. Altitude Telecom et Noos-Numericable pourraient cependant se porter également acquéreur et déposer un dossier de candidature, sans grande chance de réussite. A moins que Free ne décide de se désengager totalement, puisqu'il misait sur 15 Mhz ou 10 Mhz, et n'aura finalement au mieux que 5 Mhz pour préparer son offre d'accès mobile.
Les deux premiers lots de l'appel d'offre seront en effet ouverts à tous les opérateurs, dont France Telecom, SFR et Bouygues Telecom, qui pourraient alors en profiter pour renforcer leur position dominante. Le fait de diviser la quatrième licence en trois lots distincts devrait avoir pour effet de limiter l'étendue géographique et technique de la couverture du nouvel entrant, qui sera alors de fait dépendant des trois opérateurs actuels et de leurs tarifs de gros pour offrir un service complet aux consommateurs, disponible dans les zones non couvertes.
Une contrainte qui pourrait fortement limiter la capacité de Free à offrir, comme il le promettait, des forfaits deux fois moins cher que la concurrence, et des services innovants. Pour l'Etat, qui ne s'est pas caché de profiter également de cette division en lots pour faire monter les enchères, c'est aussi la garantie de brider le jeu du marché et de protéger le chiffre d'affaires de l'industrie des télécoms, qui représente 1 % du PIB et donc du budget national.
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), qui s'était prononcée pour l'attribution de l'ensemble des 15 Mhz au nouvel entrant, devra "lancer avant la fin du mois de février les consultations sur les conditions et les modalités d'un appel à candidatures pour l'attribution des licences (...) avec comme objectif que ces fréquences soient attribuées avant l'été", a assuré le Premier ministre.
Haut-débit pour tous en 2010 et fibre optique imposée par la loi
Par ailleurs, François Fillon a lancé un "appel à manifestations d'intérêt" d'un mois pour la mise en place d'ici le 1er janvier 2010 d'une offre d'accès à Internet internet accessible à tous, pour moins de 35 euros par mois, dans le but de résoudre la fracture numérique dans les zones enclavées qui n'ont pas accès à l'ADSL.
Il a également demandé à l'Arcep de mettre en place avant l'été un cadre réglementaire pour le "déploiement massif" de la fibre optique, alors que le gouvernement publiera dès cette semaine les décrets d'application de la loi de modernisation de l'économie (LME) rendant obligatoire le câblage en fibre optique de tous les bâtiments neufs ou rénovés.
Enfin, le budget d'aide au passage à la télévision tout numérique pour les personnes défavorisées, âgées et handicapées a été porté à 277 millions d'euros sur trois ans.
SRC : http://www.numerama.com/magazine/11666- ... l-ete.html
A l'issu d'une réunion ministérielle sur le plan de développement de l'économie numérique préparé par Eric Besson, le premier ministre François Fillon a indiqué que la quatrième licence 3G sera attribuée d'ici l'été, dans un scénario qui prévoit l'entrée contrôlée d'un nouvel entrant sur le marché.
Le Premier ministre François Fillon a annoncé lundi à l'issue d'une réunion ministérielle sur la mise en oeuvre du plan Besson 2012 pour le développement de l'économique numérique que les fréquences de la quatrième licence 3G seront attribuées "avant l'été". L'appel à candidatures sera divisé en trois lots de cinq mégahertz chacun, dont le dernier sera réservé à un nouvel entrant, ce qui confirme en partie le revirement opéré par le gouvernement en novembre.
Selon toute logique, c'est Free qui devrait enfin bénéficier de cette quatrième licence 3G. Altitude Telecom et Noos-Numericable pourraient cependant se porter également acquéreur et déposer un dossier de candidature, sans grande chance de réussite. A moins que Free ne décide de se désengager totalement, puisqu'il misait sur 15 Mhz ou 10 Mhz, et n'aura finalement au mieux que 5 Mhz pour préparer son offre d'accès mobile.
Les deux premiers lots de l'appel d'offre seront en effet ouverts à tous les opérateurs, dont France Telecom, SFR et Bouygues Telecom, qui pourraient alors en profiter pour renforcer leur position dominante. Le fait de diviser la quatrième licence en trois lots distincts devrait avoir pour effet de limiter l'étendue géographique et technique de la couverture du nouvel entrant, qui sera alors de fait dépendant des trois opérateurs actuels et de leurs tarifs de gros pour offrir un service complet aux consommateurs, disponible dans les zones non couvertes.
Une contrainte qui pourrait fortement limiter la capacité de Free à offrir, comme il le promettait, des forfaits deux fois moins cher que la concurrence, et des services innovants. Pour l'Etat, qui ne s'est pas caché de profiter également de cette division en lots pour faire monter les enchères, c'est aussi la garantie de brider le jeu du marché et de protéger le chiffre d'affaires de l'industrie des télécoms, qui représente 1 % du PIB et donc du budget national.
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), qui s'était prononcée pour l'attribution de l'ensemble des 15 Mhz au nouvel entrant, devra "lancer avant la fin du mois de février les consultations sur les conditions et les modalités d'un appel à candidatures pour l'attribution des licences (...) avec comme objectif que ces fréquences soient attribuées avant l'été", a assuré le Premier ministre.
Haut-débit pour tous en 2010 et fibre optique imposée par la loi
Par ailleurs, François Fillon a lancé un "appel à manifestations d'intérêt" d'un mois pour la mise en place d'ici le 1er janvier 2010 d'une offre d'accès à Internet internet accessible à tous, pour moins de 35 euros par mois, dans le but de résoudre la fracture numérique dans les zones enclavées qui n'ont pas accès à l'ADSL.
Il a également demandé à l'Arcep de mettre en place avant l'été un cadre réglementaire pour le "déploiement massif" de la fibre optique, alors que le gouvernement publiera dès cette semaine les décrets d'application de la loi de modernisation de l'économie (LME) rendant obligatoire le câblage en fibre optique de tous les bâtiments neufs ou rénovés.
Enfin, le budget d'aide au passage à la télévision tout numérique pour les personnes défavorisées, âgées et handicapées a été porté à 277 millions d'euros sur trois ans.
Ancien client du câble - A présent chez Orange pour la fibre - Logitech Harmony One
HC : LCD SHARP LC-37XD1E + Portable HDMI - Ensemble 5.1 : Denon 1911 + enceintes TRIANGLE
Wii en attendant la PS4 ou la xbox 720.
HC : LCD SHARP LC-37XD1E + Portable HDMI - Ensemble 5.1 : Denon 1911 + enceintes TRIANGLE
Wii en attendant la PS4 ou la xbox 720.