
Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Brèves du sport business et des médias - N°125
Droits tv Ligue 1 : Bolloré pour un deal avec beIN Sports ?
Vincent Bolloré s’est exprimé sur la perte des droits tv du foot anglais et pour lui "Il faut que Canal+ s'adapte" car : "C'est sûr que le prix des droits sportifs monte de façon extraordinairement importante partout dans le monde", ajoutant que : "Les équipes ont investi autant qu'il le fallait. Là, il y a clairement quelqu'un qui a mis un prix très supérieur. C'est la vie des entreprises (…) Nous ne sommes pas dans un sprint, nous sommes dans un marathon".
Dans la hiérarchie des droits tv en capacité d’abonnements, la Premier League vient en numéro 3, la Ligue des Champions en numéro 2 et la Ligue 1. Canal+ vient de perdre la numéro 3, a perdu une grosse partie du numéro 2 et partage le numéro 1.
Pour éviter de perdre sa position de numéro 1, ce qui serait une catastrophe industrielle pour Canal+, le blog de Vincent Revel, indique que Bolloré a envisagé un deal et "a d’ores et déjà approché les hauts dirigeants qataris de beIN Sports, en vue d’un « deal » visant à sécuriser des droits vitaux pour la chaine cryptée".
A noter que le prochain contrat des droits tv de la Ligue 1 ne débute que l’année prochaine (saison 2016/2017 à 2020/2021). L’appel d’offre suivant n’a pas été lancé, et sauf événement exceptionnel, il ne le sera pas avant 2018/2019, mais nul doute qu’Altice devrait y participer et pas en spectateur.
Bref, les grandes manœuvres auraient-elles commencées ? Pour le courtier Natexis, le "salut" de Canal+ passe par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort serait à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat de beIN Sports monde.
Comme pour le rachat de Bouygues par Orange, un rachat de beIN Sports par Bolloré serait scruté très attentivement par l'Autorité De La Concurrence. Cette dernière a déjà eu beaucoup de fil à retordre avec la précédente direction de Vivendi/Canal+ afin de lui faire respecter les décisions anti-concurrentielles liées au rachat de TPS par Canal+.
Droits tv Ligue 1 : Bolloré pour un deal avec beIN Sports ?
Vincent Bolloré s’est exprimé sur la perte des droits tv du foot anglais et pour lui "Il faut que Canal+ s'adapte" car : "C'est sûr que le prix des droits sportifs monte de façon extraordinairement importante partout dans le monde", ajoutant que : "Les équipes ont investi autant qu'il le fallait. Là, il y a clairement quelqu'un qui a mis un prix très supérieur. C'est la vie des entreprises (…) Nous ne sommes pas dans un sprint, nous sommes dans un marathon".
Dans la hiérarchie des droits tv en capacité d’abonnements, la Premier League vient en numéro 3, la Ligue des Champions en numéro 2 et la Ligue 1. Canal+ vient de perdre la numéro 3, a perdu une grosse partie du numéro 2 et partage le numéro 1.
Pour éviter de perdre sa position de numéro 1, ce qui serait une catastrophe industrielle pour Canal+, le blog de Vincent Revel, indique que Bolloré a envisagé un deal et "a d’ores et déjà approché les hauts dirigeants qataris de beIN Sports, en vue d’un « deal » visant à sécuriser des droits vitaux pour la chaine cryptée".
A noter que le prochain contrat des droits tv de la Ligue 1 ne débute que l’année prochaine (saison 2016/2017 à 2020/2021). L’appel d’offre suivant n’a pas été lancé, et sauf événement exceptionnel, il ne le sera pas avant 2018/2019, mais nul doute qu’Altice devrait y participer et pas en spectateur.
Bref, les grandes manœuvres auraient-elles commencées ? Pour le courtier Natexis, le "salut" de Canal+ passe par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort serait à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat de beIN Sports monde.
Comme pour le rachat de Bouygues par Orange, un rachat de beIN Sports par Bolloré serait scruté très attentivement par l'Autorité De La Concurrence. Cette dernière a déjà eu beaucoup de fil à retordre avec la précédente direction de Vivendi/Canal+ afin de lui faire respecter les décisions anti-concurrentielles liées au rachat de TPS par Canal+.
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°2
Selon Le Monde (12/09) : "Selon nos informations, les négociations ont été entamées au début de l’automne, lorsque le président de Bouygues est allé voir Stéphane Richard, PDG de l’opérateur historique, afin de réactiver un projet datant de 2014. Le bétonneur a posé une condition : que l’opération soit réglée essentiellement en titres, de façon à permettre à Bouygues d’entrer au capital d’Orange.(...)
Interrompues au moment de l’appel d’offres sur les « fréquences en or » de téléphonie mobile (les fameuses 700 MHz), achevées le jeudi 19 novembre, les discussions ont repris à l’initiative de M. Bouygues dès le lendemain du processus. Une telle opération lui permettrait de rester présent dans le secteur des télécoms, qui lui tient à cœur. (...)
Sur la base d’une valorisation de 10 milliards d’euros pour le seul Bouygues Telecom, le conglomérat présent dans le secteur de la construction, qui détient 90 % de sa filiale (aux côtés de JC Decaux), obtiendrait une part de 22 % d’Orange, dont le premier actionnaire est aujourd’hui l’Etat, avec 25 % des actions."
Et effectivement dans ce cas, le Groupe Bouygues resterait dans le secteur des Télécoms et et de la Télévision comme annoncé dans son commmuniqué.
Afin de prévenir les limitations imposées par L'ADLC et l'UE, Le Monde indique que : "Stéphane Richard a, selon nos informations, prévenu dès le départ SFR et Free des tractations en cours. Objectif : définir avec eux quels actifs ils seraient prêts à racheter, afin de mieux répartir leurs forces et amadouer les autorités de la concurrence."
Pour les uns les discussions en seraient au stade préliminaire pour d'autres elles seraient avancées. La demande d'indemnités de Bouygues de 2,5 milliards à l'Etat - afin de compenser les pertes de Bouygues liés l'itinérance d'Orange pour de Free - serait un moyen de faire pression
A suivre...
Selon Le Monde (12/09) : "Selon nos informations, les négociations ont été entamées au début de l’automne, lorsque le président de Bouygues est allé voir Stéphane Richard, PDG de l’opérateur historique, afin de réactiver un projet datant de 2014. Le bétonneur a posé une condition : que l’opération soit réglée essentiellement en titres, de façon à permettre à Bouygues d’entrer au capital d’Orange.(...)
Interrompues au moment de l’appel d’offres sur les « fréquences en or » de téléphonie mobile (les fameuses 700 MHz), achevées le jeudi 19 novembre, les discussions ont repris à l’initiative de M. Bouygues dès le lendemain du processus. Une telle opération lui permettrait de rester présent dans le secteur des télécoms, qui lui tient à cœur. (...)
Sur la base d’une valorisation de 10 milliards d’euros pour le seul Bouygues Telecom, le conglomérat présent dans le secteur de la construction, qui détient 90 % de sa filiale (aux côtés de JC Decaux), obtiendrait une part de 22 % d’Orange, dont le premier actionnaire est aujourd’hui l’Etat, avec 25 % des actions."
Et effectivement dans ce cas, le Groupe Bouygues resterait dans le secteur des Télécoms et et de la Télévision comme annoncé dans son commmuniqué.
Afin de prévenir les limitations imposées par L'ADLC et l'UE, Le Monde indique que : "Stéphane Richard a, selon nos informations, prévenu dès le départ SFR et Free des tractations en cours. Objectif : définir avec eux quels actifs ils seraient prêts à racheter, afin de mieux répartir leurs forces et amadouer les autorités de la concurrence."
Pour les uns les discussions en seraient au stade préliminaire pour d'autres elles seraient avancées. La demande d'indemnités de Bouygues de 2,5 milliards à l'Etat - afin de compenser les pertes de Bouygues liés l'itinérance d'Orange pour de Free - serait un moyen de faire pression
A suivre...
- @hammett_92
Pour rappel, quelques statistiques sur le développement du très haut débit à travers les publications trimestrielles du T3 de SFR et Orange. Sur ce trimestre, Bouygues n’a rien publié sur le Ftth et Free ne publie rien.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin septembre, ce taux d est de 18,8% pour SFR (avec les clients seulement tv) et 16,7% sur les clients avec une connexion internet. Ce taux est de 18,0% pour Orange.
A fin décembre 2014, il était de 17,1% (15,2%) pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,256 millions dont 80% de lignes fibre (à partir de 100Mbit/s et jusqu'à 1 Gbit/s), contre 9,210 millions à fin juin, 9,119 millions à fin mars.
Chez Orange, c’est 4,604 millions de ligne connectables, contre 4,314 millions à fin juin, 3,932 millions à fin mars.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
Orange
A fin juin sur 107 000, 42 000 étaient des migrations de l’ADSL et 65 000 de nouveaux clients. A fin juin, sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients.
Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 508 000 clients sur le ftth, 258 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
SFR
Pas de chiffres pour le T3. A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin septembre, ce taux d est de 18,8% pour SFR (avec les clients seulement tv) et 16,7% sur les clients avec une connexion internet. Ce taux est de 18,0% pour Orange.
A fin décembre 2014, il était de 17,1% (15,2%) pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,256 millions dont 80% de lignes fibre (à partir de 100Mbit/s et jusqu'à 1 Gbit/s), contre 9,210 millions à fin juin, 9,119 millions à fin mars.
Chez Orange, c’est 4,604 millions de ligne connectables, contre 4,314 millions à fin juin, 3,932 millions à fin mars.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
Orange
A fin juin sur 107 000, 42 000 étaient des migrations de l’ADSL et 65 000 de nouveaux clients. A fin juin, sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients.
Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 508 000 clients sur le ftth, 258 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
SFR
Pas de chiffres pour le T3. A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
- @hammett_92
Brèves du sport business et des médias - N°126
Revenus Champion’s League
ObservatoireSportBiz ‏@Obs_Sport_Biz a publié le 19 octobre le tableau des revenus des clubs engagés dans la Champion’s League (saison 2014/2015).
Le PSG termine 3ième, Monaco 5ième et le premier est la Juve.

Liga
La Ligue de Football Professionnel espagnole vient de rendre son verdict concernant les droits audiovisuels pour les trois prochaines saisons de championnat (et de Coupe du Roi), de 2016-2017 à 2018-2019.
Movistar, filiale de l'opérateur téléphonique historique Telefonica, a obtenu le premier choix de chaque journée de championnat en 1re et 2e divisions pour 750 M EUR sur trois ans, dont l'un des deux clasicos Real Madrid-Barça de Liga, a fait savoir la Ligue espagnole dans un communiqué.
Quant à l'opérateur Mediapro, il a décroché pour 1,9 milliard d'euros sur trois ans un lot comprenant huit matches de 1re division à chaque journée et des rencontres de Coupe du Roi.
Orange et le britannique Vodafone vont débourser à deux 330 millions d'euros pour avoir le droit de retransmettre les matchs de football espagnols dans les bars, les restaurants et d'autres espaces publics.
C’est donc un total de 993 millions d’euros pour le moment (il reste quelques lots à distribuer). Pour les droits internationaux, l'objectif est d'atteindre 636 millions d'euros annuels pour la prochaine période (2016-2019). Un total de 1,629 milliard à ce jour. Le précédent contrat totalisait 1,261 milliard. C’est moitié moins des 3,3 milliards de droits nationaux et internationaux de la Premier League anglaise.
En France, c'est beIN Sports qui vient d'obtenir ces droits pour 3 ans et il devrait payer 33 millions par saison.
Revenus Champion’s League
ObservatoireSportBiz ‏@Obs_Sport_Biz a publié le 19 octobre le tableau des revenus des clubs engagés dans la Champion’s League (saison 2014/2015).
Le PSG termine 3ième, Monaco 5ième et le premier est la Juve.

Liga
La Ligue de Football Professionnel espagnole vient de rendre son verdict concernant les droits audiovisuels pour les trois prochaines saisons de championnat (et de Coupe du Roi), de 2016-2017 à 2018-2019.
Movistar, filiale de l'opérateur téléphonique historique Telefonica, a obtenu le premier choix de chaque journée de championnat en 1re et 2e divisions pour 750 M EUR sur trois ans, dont l'un des deux clasicos Real Madrid-Barça de Liga, a fait savoir la Ligue espagnole dans un communiqué.
Quant à l'opérateur Mediapro, il a décroché pour 1,9 milliard d'euros sur trois ans un lot comprenant huit matches de 1re division à chaque journée et des rencontres de Coupe du Roi.
Orange et le britannique Vodafone vont débourser à deux 330 millions d'euros pour avoir le droit de retransmettre les matchs de football espagnols dans les bars, les restaurants et d'autres espaces publics.
C’est donc un total de 993 millions d’euros pour le moment (il reste quelques lots à distribuer). Pour les droits internationaux, l'objectif est d'atteindre 636 millions d'euros annuels pour la prochaine période (2016-2019). Un total de 1,629 milliard à ce jour. Le précédent contrat totalisait 1,261 milliard. C’est moitié moins des 3,3 milliards de droits nationaux et internationaux de la Premier League anglaise.
En France, c'est beIN Sports qui vient d'obtenir ces droits pour 3 ans et il devrait payer 33 millions par saison.
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°3
Le JDD (édition papier) fait le point le le rachat de Bouygues Telecom par Orange. Pour l'hebdomadaire les négociations devraient rentrer dans le dur cette semaine : "la dynamique est bonne, ça avance".
Afin de passer l'obstacle des régulateurs Xavier Niel pour 2 milliards d'euros pourrait reprendre une partie du réseau, des boutiques, des clients. Bouygues rentrerait dans Orange pour 15% et (près dilution) l'Etat resterait 1er actionnaire pour 20% (23% à ce jour).
TF1 n'est pas dans le deal. Les discussions devraient prendre du temps. Et Bercy laisse faire tout en étant attentif à la poursuite des investissements.
Le JDD (édition papier) fait le point le le rachat de Bouygues Telecom par Orange. Pour l'hebdomadaire les négociations devraient rentrer dans le dur cette semaine : "la dynamique est bonne, ça avance".
Afin de passer l'obstacle des régulateurs Xavier Niel pour 2 milliards d'euros pourrait reprendre une partie du réseau, des boutiques, des clients. Bouygues rentrerait dans Orange pour 15% et (près dilution) l'Etat resterait 1er actionnaire pour 20% (23% à ce jour).
TF1 n'est pas dans le deal. Les discussions devraient prendre du temps. Et Bercy laisse faire tout en étant attentif à la poursuite des investissements.
- @hammett_92
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°151
Noyeux Joel quand même
Orange ne va pas y couper et va devoir payer une forte amende pour abus de position dominante sur le marché des entreprises. Cette amende pourrait atteindre 500 millions d’euros. Cela fait suite à une plainte auprès de l’Autorité De La Concurrence de SFR, Bouygues et Colt déposée en 2008.
Pour Orange "il s’agit d’un contentieux ancien, portant sur des pratiques ayant commencé en 2002 et faisant suite à deux plaintes déposées par des concurrents en 2008 et 2010. Ce contentieux fait l’objet d’informations détaillées dans notre documentation de référence depuis 2009 et régulièrement actualisées. Orange s’est engagé dans un processus de coopération avec l’Autorité de la Concurrence, qui nous permet de considérer qu’il ne sera pas nécessaire de passer des provisions complémentaires sur ce sujet." Bref coopération pour une diminution…
Le conflit entre Orange et Bouygues s’est soldé en 2014, lors de la tentative de rachat de SFR par Bouygues. Bouygues Telecom et Orange étaient parvenus à un accord transactionnel, au terme duquel Orange avait versé 300 millions d'euros à Bouygues pour quinze litiges au total. (Le Figaro (02/12).
Une fois l’avis de l’ADLC publié, SFR et Colt pourront attaquer Orange devant le Tribunal de Commerce et réclamer des indemnités.
La bataille d’Italie
Le quotidien Les Echos (édition papier du 10/12) fait le point sur l’actionnariat de Télécom Italia alors qu’une réunion du Conseil d’Administration va donner sa réponse à la demande de Vivendi d’obtenir 4 représentants dans un CA qui passerait de 14 à 17 membres.

Noyeux Joel quand même
Orange ne va pas y couper et va devoir payer une forte amende pour abus de position dominante sur le marché des entreprises. Cette amende pourrait atteindre 500 millions d’euros. Cela fait suite à une plainte auprès de l’Autorité De La Concurrence de SFR, Bouygues et Colt déposée en 2008.
Pour Orange "il s’agit d’un contentieux ancien, portant sur des pratiques ayant commencé en 2002 et faisant suite à deux plaintes déposées par des concurrents en 2008 et 2010. Ce contentieux fait l’objet d’informations détaillées dans notre documentation de référence depuis 2009 et régulièrement actualisées. Orange s’est engagé dans un processus de coopération avec l’Autorité de la Concurrence, qui nous permet de considérer qu’il ne sera pas nécessaire de passer des provisions complémentaires sur ce sujet." Bref coopération pour une diminution…
Le conflit entre Orange et Bouygues s’est soldé en 2014, lors de la tentative de rachat de SFR par Bouygues. Bouygues Telecom et Orange étaient parvenus à un accord transactionnel, au terme duquel Orange avait versé 300 millions d'euros à Bouygues pour quinze litiges au total. (Le Figaro (02/12).
Une fois l’avis de l’ADLC publié, SFR et Colt pourront attaquer Orange devant le Tribunal de Commerce et réclamer des indemnités.
La bataille d’Italie
Le quotidien Les Echos (édition papier du 10/12) fait le point sur l’actionnariat de Télécom Italia alors qu’une réunion du Conseil d’Administration va donner sa réponse à la demande de Vivendi d’obtenir 4 représentants dans un CA qui passerait de 14 à 17 membres.

- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°4
Que donnerait le rachat de Bouygues par Orange sur le fixe et le mobile avec les chiffres publiés à fin septembre avant une très probable régulation de l'Union Européenne ? Et même si l'on sait qu'en terme de fusion 1+1 ne fait pas forcément deux.
Le nouvel ensemble serait légèrement au-dessus des 50% de parts de marché sur le mobile et sur le fixe et largement au dessus sur les forfaits avec 53,8% du marché et en terme de chiffre d’affaire avec 60,3% (en prenant SFR et Free uniquement). Sur le Très haut débit, SFR serait encore devant, mais en voie d’être sérieusement challengé, mais ORange aurait un réseau disparate avec des clients sur le réseau Numéricable.
Et ceci alors qu’Orange va être condamné pour abus de position dominante sur le segment entreprise entre 2002 et 2008. Nul doute que l’ADLC et l’UE fixeraient des règles assez strictes afin de maintenir le marché ouvert. Et là forcément cela passera par "au minimum" la vente d’une partie du réseau à Free d’autant que la fin de l’itinérance se profile pour fin 2017 et une revente des clients entreprise Bouygues à un concurrent.
Le rachat de Bouygues par Orange va forcément passer par un "Yalta" des télécoms.

Sources : communiqué des opérateurs et chiffres ARCEP.
Que donnerait le rachat de Bouygues par Orange sur le fixe et le mobile avec les chiffres publiés à fin septembre avant une très probable régulation de l'Union Européenne ? Et même si l'on sait qu'en terme de fusion 1+1 ne fait pas forcément deux.
Le nouvel ensemble serait légèrement au-dessus des 50% de parts de marché sur le mobile et sur le fixe et largement au dessus sur les forfaits avec 53,8% du marché et en terme de chiffre d’affaire avec 60,3% (en prenant SFR et Free uniquement). Sur le Très haut débit, SFR serait encore devant, mais en voie d’être sérieusement challengé, mais ORange aurait un réseau disparate avec des clients sur le réseau Numéricable.
Et ceci alors qu’Orange va être condamné pour abus de position dominante sur le segment entreprise entre 2002 et 2008. Nul doute que l’ADLC et l’UE fixeraient des règles assez strictes afin de maintenir le marché ouvert. Et là forcément cela passera par "au minimum" la vente d’une partie du réseau à Free d’autant que la fin de l’itinérance se profile pour fin 2017 et une revente des clients entreprise Bouygues à un concurrent.
Le rachat de Bouygues par Orange va forcément passer par un "Yalta" des télécoms.

Sources : communiqué des opérateurs et chiffres ARCEP.
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°5
Quelle serait l’attitude du Ministre de l’Economie sur le rachat de Bouygues par Orange ? Et celle de l'ARCEP ?
Ministère de l'Economie
Emmanuel Macron a déclaré (La Tribune, 10/12) que le gouvernement n’avait "pas de position de principe" contre un retour à trois opérateurs en France. Rajoutant même : "Je n'ai pas de commentaire à faire, je pense que là ce sont vraiment des rumeurs de marché". Maintenant que les enchères des fréquences de la bande 700MHz sont closes, les obstacles politiques à la consolidation du secteur ont forcément disparu.
Dans le JDD (13/12), Bercy précise : "Quel que soit le projet qui pourrait être présenté, nous l'examinerons sur la base de principes clairs : la priorité à l'investissement, dans la fibre comme pour la couverture mobile et l'emploi". Ce qui dénote une légère inflexion...
Car, il y a 6 mois lors de la tentative de rachat de Bouygues par SFR, le Ministre avait déclaré : "Je dis et répète que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable pour le secteur. L'emploi, l'investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d'une consolidation sont à ces égards négatives, comme l'ont prouvé les cas récents en Europe".
A l’époque Stéphane Richard n’avait pas apprécié : "C'est un sujet pour l'Autorité de la concurrence, le gouvernement n'a vraiment pas les outils en mains pour l'empêcher (…) L'industrie est composée d'entreprises privées et, dans les faits, ce que l'on prend en compte ce sont les règles de concurrence. Les souhaits ou les déclarations politiques ne sont pas vraiment quelque chose d'important (…) hommes politiques devaient être un peu plus humbles et prudents sur ce qu'il disent sur l'industrie".
L'ARCEP
L’ARCEP s’était également exprimé après la tentative de rachat de Bouygues Telecom par SFR. Il faut "éviter de confondre arbitre et commentateur (…) Il y a eu une offre, mais celle-ci reste pour l’instant virtuelle et ne s’est pas concrétisée, l’ARCEP n’a donc pas à se prononcer" (Zdnet, 24/06). "Sur les sujets de consolidation, je l’ai déjà dit, il n’y a pas de chiffre magique, ni quatre, ni trois opérateurs. Notre boulot n’est pas d’être malthusien mais j’assume d’être darwinien." (Rue89, 24/06).
L'ARCEP ne s'est pas encore positionné par rapport à ce dossier.
Quelle serait l’attitude du Ministre de l’Economie sur le rachat de Bouygues par Orange ? Et celle de l'ARCEP ?
Ministère de l'Economie
Emmanuel Macron a déclaré (La Tribune, 10/12) que le gouvernement n’avait "pas de position de principe" contre un retour à trois opérateurs en France. Rajoutant même : "Je n'ai pas de commentaire à faire, je pense que là ce sont vraiment des rumeurs de marché". Maintenant que les enchères des fréquences de la bande 700MHz sont closes, les obstacles politiques à la consolidation du secteur ont forcément disparu.
Dans le JDD (13/12), Bercy précise : "Quel que soit le projet qui pourrait être présenté, nous l'examinerons sur la base de principes clairs : la priorité à l'investissement, dans la fibre comme pour la couverture mobile et l'emploi". Ce qui dénote une légère inflexion...
Car, il y a 6 mois lors de la tentative de rachat de Bouygues par SFR, le Ministre avait déclaré : "Je dis et répète que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable pour le secteur. L'emploi, l'investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d'une consolidation sont à ces égards négatives, comme l'ont prouvé les cas récents en Europe".
A l’époque Stéphane Richard n’avait pas apprécié : "C'est un sujet pour l'Autorité de la concurrence, le gouvernement n'a vraiment pas les outils en mains pour l'empêcher (…) L'industrie est composée d'entreprises privées et, dans les faits, ce que l'on prend en compte ce sont les règles de concurrence. Les souhaits ou les déclarations politiques ne sont pas vraiment quelque chose d'important (…) hommes politiques devaient être un peu plus humbles et prudents sur ce qu'il disent sur l'industrie".
L'ARCEP
L’ARCEP s’était également exprimé après la tentative de rachat de Bouygues Telecom par SFR. Il faut "éviter de confondre arbitre et commentateur (…) Il y a eu une offre, mais celle-ci reste pour l’instant virtuelle et ne s’est pas concrétisée, l’ARCEP n’a donc pas à se prononcer" (Zdnet, 24/06). "Sur les sujets de consolidation, je l’ai déjà dit, il n’y a pas de chiffre magique, ni quatre, ni trois opérateurs. Notre boulot n’est pas d’être malthusien mais j’assume d’être darwinien." (Rue89, 24/06).
L'ARCEP ne s'est pas encore positionné par rapport à ce dossier.
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°6
Les annonces de rachat de Bouygues par Orange s’effectuent alors que l’Europe est traversée par un mouvement de consolidation du secteur. Orange est régulièrement annoncé comme un acteur possible au rachat de quelques opérateurs n’ayant pas la taille critique pour s’imposer sur le marché européen.
Trois opérateurs sont régulièrement cités comme cibles potentielles : l’italien Telecom Italia, le néerlandais KPN et le belge Belgacom. Le premier est la cible de Vivendi et KPN intéresse P.Drahi.
Entre 2012 et 2015, on a assisté à une quinzaine d’opérations de fusion-acquisition, a calculé Business Monitor.
Consolidation en Europe
Le quotidien Les Echos du 18/09 a publié une carte sur le mouvement de consolidation en Europe

Le dernier en date et qui a été retoqué par la Commission Européenne est le projet de fusion au Danemark entre le suédois TeliaSonera et le norvégien Telenor. La fusion était difficilement tenable, car le Danemark se serait retrouvé avec deux opérateurs, contrôlant environ 40 % du marché chacun (Les Echos, 17/09).
Le point de vue de l’Union Européenne
Margrethe Vestager ,la Commissaire Européenne est assez dubitative sur ces mouvements de concentration : "Les opérateurs disent que s'ils ne peuvent pas fusionner avec leurs concurrents dans un pays, ils ne pourront pas investir suffisamment. J'ai souvent entendu ce discours, mais je n'en ai jamais eu la preuve." Pour elle, "il y a de nombreux exemples où une consolidation excessive débouche sur une moindre concurrence, un renchérissement des factures payées par les consommateurs et une moindre innovation". (La Tribune, 19/06).
Si Orange rachète Bouygues Telecom, il va falloir que le dossier soit béton avant de passer devant les instances de la Commission Européenne. Vu la taille du projet, c’est elle qui devrait définitivement trancher.
Les annonces de rachat de Bouygues par Orange s’effectuent alors que l’Europe est traversée par un mouvement de consolidation du secteur. Orange est régulièrement annoncé comme un acteur possible au rachat de quelques opérateurs n’ayant pas la taille critique pour s’imposer sur le marché européen.
Trois opérateurs sont régulièrement cités comme cibles potentielles : l’italien Telecom Italia, le néerlandais KPN et le belge Belgacom. Le premier est la cible de Vivendi et KPN intéresse P.Drahi.
Entre 2012 et 2015, on a assisté à une quinzaine d’opérations de fusion-acquisition, a calculé Business Monitor.
Consolidation en Europe
Le quotidien Les Echos du 18/09 a publié une carte sur le mouvement de consolidation en Europe

Le dernier en date et qui a été retoqué par la Commission Européenne est le projet de fusion au Danemark entre le suédois TeliaSonera et le norvégien Telenor. La fusion était difficilement tenable, car le Danemark se serait retrouvé avec deux opérateurs, contrôlant environ 40 % du marché chacun (Les Echos, 17/09).
Le point de vue de l’Union Européenne
Margrethe Vestager ,la Commissaire Européenne est assez dubitative sur ces mouvements de concentration : "Les opérateurs disent que s'ils ne peuvent pas fusionner avec leurs concurrents dans un pays, ils ne pourront pas investir suffisamment. J'ai souvent entendu ce discours, mais je n'en ai jamais eu la preuve." Pour elle, "il y a de nombreux exemples où une consolidation excessive débouche sur une moindre concurrence, un renchérissement des factures payées par les consommateurs et une moindre innovation". (La Tribune, 19/06).
Si Orange rachète Bouygues Telecom, il va falloir que le dossier soit béton avant de passer devant les instances de la Commission Européenne. Vu la taille du projet, c’est elle qui devrait définitivement trancher.
- @hammett_92