Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Les résultats sur le trimestre sur le mobile (forfaits et prépayés) :
Free +460 000 nouveaux clients.
Les Mvno +340 000, dont Numericable +18 000.
SFR (toutes marques) +86 000. SFR France -83 000 (+4000 forfaits et -87 000 prépayés)
Orange +6000 (+190 000 forfaits et -184 000 prépayés)
Bouygues -40 000 (+49 000 forfaits et -89 000 prépayés)
Free +460 000 nouveaux clients.
Les Mvno +340 000, dont Numericable +18 000.
SFR (toutes marques) +86 000. SFR France -83 000 (+4000 forfaits et -87 000 prépayés)
Orange +6000 (+190 000 forfaits et -184 000 prépayés)
Bouygues -40 000 (+49 000 forfaits et -89 000 prépayés)
Après la publication des résultats à fin juin 2014, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans le haut et très haut débit.
Pour la rubrique « Autres », dans l’attente des statistiques de l’ARCEP à fin juin, ce sont les résultats à fin mars 2014 des statistiques trimestrielles de l’ARCEP auxquels sont retranchés les chiffres publiés par les opérateurs à fin mars. Les chiffres de Bouygues, Free, Numericable, Orange et SFR sont ceux des communiqués de presse publiés.
Répartition haut et très haut débit
Sur le deuxième trimestre, Sur 174 000 nouveaux clients, au moins 69 000 (hors Free qui reste secret) le sont sur le très haut débit, dont 50 000 pour Orange. Sur le premier trimestre, sur 253 000 nouveaux clients, au moins 93 000 l’étaient sur le très haut débit, dont 47 000 pour Orange. L’année 2013 avait vu la croissance de 496 000 nouveaux clients en ADSL et de 444 000 nouveaux clients en très haut débit.

Orange va tranquillement passer sous la barre des 40% certainement avant la fin de l’année. Les bons chiffres sur le très haut débit ne compensent pas assez la baisse sur l’Adsl. La progression reste toutefois moyenne et ne lui assure pas une position solide sur la durée. Orange se place, mais rien n'est acquis.
Le total SFR + Numericable est à 24,8 du marché contre 25,1% le trimestre précédent. Dans l’attente du démarrage de la fusion au dernier trimestre, l’encéphalogramme est plat, sauf sur le très haut débit. Mais là, comme pour Orange, cela ne fait que commencer et les positions ne sont pas acquises.
Free accuse un tassement de ses recrutements. Sera-t-il temporaire ? A noter que c’est son plus mauvais trimestre depuis 2010 juste avant le lancement de la V6. La V7 fera-t-elle des miracles dans un marché saturé ?
Selon le compte twitter friliad, qui cite la communauté Alice, Alice serait à 70 000 clients à fin juin, après avair été à 120 000 clients à fin décembre 2013. Free ne donne plus de chiffres depuis 12 mois.
Bouygues reprend des couleurs, mais il va lui falloir vraiment un rythme soutenu pendant de nombreux trimestres pour s’approcher des 10% du marché. La longue marche est entamée. IL lui juste du temps et Bouygues Telecom en aura-t-il ?
La Poste Mobile compte 50 000 clients avec à son offre 4P et sa box SFR.
Pour la rubrique « Autres », dans l’attente des statistiques de l’ARCEP à fin juin, ce sont les résultats à fin mars 2014 des statistiques trimestrielles de l’ARCEP auxquels sont retranchés les chiffres publiés par les opérateurs à fin mars. Les chiffres de Bouygues, Free, Numericable, Orange et SFR sont ceux des communiqués de presse publiés.
Répartition haut et très haut débit
Sur le deuxième trimestre, Sur 174 000 nouveaux clients, au moins 69 000 (hors Free qui reste secret) le sont sur le très haut débit, dont 50 000 pour Orange. Sur le premier trimestre, sur 253 000 nouveaux clients, au moins 93 000 l’étaient sur le très haut débit, dont 47 000 pour Orange. L’année 2013 avait vu la croissance de 496 000 nouveaux clients en ADSL et de 444 000 nouveaux clients en très haut débit.

Orange va tranquillement passer sous la barre des 40% certainement avant la fin de l’année. Les bons chiffres sur le très haut débit ne compensent pas assez la baisse sur l’Adsl. La progression reste toutefois moyenne et ne lui assure pas une position solide sur la durée. Orange se place, mais rien n'est acquis.
Le total SFR + Numericable est à 24,8 du marché contre 25,1% le trimestre précédent. Dans l’attente du démarrage de la fusion au dernier trimestre, l’encéphalogramme est plat, sauf sur le très haut débit. Mais là, comme pour Orange, cela ne fait que commencer et les positions ne sont pas acquises.
Free accuse un tassement de ses recrutements. Sera-t-il temporaire ? A noter que c’est son plus mauvais trimestre depuis 2010 juste avant le lancement de la V6. La V7 fera-t-elle des miracles dans un marché saturé ?
Selon le compte twitter friliad, qui cite la communauté Alice, Alice serait à 70 000 clients à fin juin, après avair été à 120 000 clients à fin décembre 2013. Free ne donne plus de chiffres depuis 12 mois.
Bouygues reprend des couleurs, mais il va lui falloir vraiment un rythme soutenu pendant de nombreux trimestres pour s’approcher des 10% du marché. La longue marche est entamée. IL lui juste du temps et Bouygues Telecom en aura-t-il ?
La Poste Mobile compte 50 000 clients avec à son offre 4P et sa box SFR.
Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°8
C'est la rentrée et cela s'agite...
Selon Reuters : "Iliad a reçu des marques d'intérêt de la part d'acteurs industriels et d'investisseurs en vue d'un partenariat dans le cadre de cette opération.".
Selon Challenges : "Iliad envisage une augmentation de capital "de 2 milliards d'euros maximum" pour financer l'opération, avec un prix maintenu à 33 euros par action de T-Mobile US, tandis que la part du capital de l'opérateur américain acquise pourrait être augmentée.".
Selon Les Echos : "Toutefois, le 12 septembre, la situation va se clarifier.C'est en effet à cette date que débutera le processus d'enchères de fréquences AWS-3 aux Etats-Unis. Les opérateurs auront alors l'interdiction de lancer des opérations capitalistiques pendant plusieurs mois. Ils doivent donc sortir du bois avant cette date, sinon Iliad restera seul en lice. S'il n'y a pas de deuxième candidat, Deutsche Telekom pourrait accueillir l'offre d'Iliad avec davantage de bienveillance.".
Bref, c'est compliqué, mais cela commence à s'éclaircir : Iliad va juste devoir mettre le prix et Deutsche Telekom veut vendre.
C'est la rentrée et cela s'agite...
Selon Reuters : "Iliad a reçu des marques d'intérêt de la part d'acteurs industriels et d'investisseurs en vue d'un partenariat dans le cadre de cette opération.".
Selon Challenges : "Iliad envisage une augmentation de capital "de 2 milliards d'euros maximum" pour financer l'opération, avec un prix maintenu à 33 euros par action de T-Mobile US, tandis que la part du capital de l'opérateur américain acquise pourrait être augmentée.".
Selon Les Echos : "Toutefois, le 12 septembre, la situation va se clarifier.C'est en effet à cette date que débutera le processus d'enchères de fréquences AWS-3 aux Etats-Unis. Les opérateurs auront alors l'interdiction de lancer des opérations capitalistiques pendant plusieurs mois. Ils doivent donc sortir du bois avant cette date, sinon Iliad restera seul en lice. S'il n'y a pas de deuxième candidat, Deutsche Telekom pourrait accueillir l'offre d'Iliad avec davantage de bienveillance.".
Bref, c'est compliqué, mais cela commence à s'éclaircir : Iliad va juste devoir mettre le prix et Deutsche Telekom veut vendre.
Après la publication des résultats à fin juin 2014, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans la téléphonie mobile.
Le récapitulatif a évolué. Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte. Pour avoir un peu plus de détails voir les chiffres de L’ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.

Operateurs
Bouygues continue sur sa lancée et ne s’en sort qu’avec ses forfait B&You et un peu de la 4G. Son différentiel avec Free ne tient plus qu’à un fil. Sur les 12 derniers mois l’écart est passé de 6,6 points à 2,8 points. La seule question est de savoir quand Free passera devant Bouygues.Sur les 12 derniers mois, c'est Bouygues qui a perdu le plus de clients.
Free a dépassé les 13% du marché ne sera plus rattrapé par les Mvno. Pour atteindre l'objectif affiché de 25% du marché, il va falloir à Free d'autres leviers de croissance que son forfait à 0/2€. Par contre pour atteindre 15%, c’est bien parti. A ce rythme, il lui faudra encore quelques trimestres pour passer devant Bouygues Telecom.
Orange continue de plonger, mais c’est d’abord à cause de ses clients Mvno, ses résultats propres étant plutôt corrects sauf sur le prépayé qui est complétement à l’abandon. C'est le seul opérateur a compenser la perte du prépayé par un gain sur les forfaits. Cela ne l'empêchera pas de passer sous les 40% avant la fin de l'année.
SFR reprend un peu de couleurs mais pas sur sa marque. Pour Numericable, SFR devrait accuser des pertes jusqu’en 2016, Le nombre total de clients mobile serait 20,540 000 millions à fin 2014, de 20,460 000 millions, à fin 2015 et remonterait à fin 2016 à 20,480 000. Depuis le T4 2013, SFR donne le % de ses forfaits sur les clients de sa marque, auparavant c'était sur l'ensemble de ses clients.
Offres sans engagement
B&You compte 1,966 000 clients soit 17,8% de sa base clientèle et 19,79% de ses clients avec un forfait.
Red (chiffres du 31 mars) compte 2,065 000 clients soit 14,4% de sa base clientèle et 18,2% de ses clients avec un forfait.
Sosh représente 10,3% des clients avec un forfait contre 9,9% à fin mars 2014, 8,9% à fin décembre 2013 et 8,1% de l’ensemble des clients chez Orange, contre 7,7% à fin mars 2014 et 6,9% à fin décembre 2013. A fin décembre 2012, c’était respectivement 2,9% et 2,0%.
Mvno
8,789 000 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno (tableau 2.2), soit une hausse de 340 000 (4%) sur le T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) à fin mars 2014, une hausse de 202 000 (+5,2%) à fin décembre 2013, hausse de 15 000 (+0,2%) pour le T3, de 151 000 (1,9%) sur le T2, de 27 000 (+0,4%) au T1 2013.
Les Mvno représentent 11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,3% pour le T1, 11,0% du marché total sur le T4, de 10,9% pour le T3, T2 et T1 2013.
Virgin Mobile qui est le plus gros Mvno va rejoindre Numericable/SFR, ce qui va faire une perte de 1,690 000 clients sur ce segment et les 202 000 clients de Numericable qui vont être absorbé par le rachat de SFR. Qui sera le prochain sur la liste ?
Orange héberge 1,311 000 clients pour le compte de Mvno, contre 1,424 000 à fin mars, 1,561 000 million au 31 décembre 2013 2,288 000 au 31 décembre 2012. C’est le seul opérateur qui donne des chiffres sur ses clients Mvno. Bouygues Telecom et SFR ne donnent pas de chiffres. Free n’en a pas.
Pour rappel, les quelques chiffres connus sur les Mvno :
Virgin 1,690 000 millions de clients, NRJ +/- 1,2 million, LycaMobile +/- 1million, La Poste 1,000 000, Ortel 250 000, Prixtel 120 000, Zéro Forfait 90 000, Numericable 220 000, Budget Telecom 25 000.
Le récapitulatif a évolué. Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte. Pour avoir un peu plus de détails voir les chiffres de L’ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.

Operateurs
Bouygues continue sur sa lancée et ne s’en sort qu’avec ses forfait B&You et un peu de la 4G. Son différentiel avec Free ne tient plus qu’à un fil. Sur les 12 derniers mois l’écart est passé de 6,6 points à 2,8 points. La seule question est de savoir quand Free passera devant Bouygues.Sur les 12 derniers mois, c'est Bouygues qui a perdu le plus de clients.
Free a dépassé les 13% du marché ne sera plus rattrapé par les Mvno. Pour atteindre l'objectif affiché de 25% du marché, il va falloir à Free d'autres leviers de croissance que son forfait à 0/2€. Par contre pour atteindre 15%, c’est bien parti. A ce rythme, il lui faudra encore quelques trimestres pour passer devant Bouygues Telecom.
Orange continue de plonger, mais c’est d’abord à cause de ses clients Mvno, ses résultats propres étant plutôt corrects sauf sur le prépayé qui est complétement à l’abandon. C'est le seul opérateur a compenser la perte du prépayé par un gain sur les forfaits. Cela ne l'empêchera pas de passer sous les 40% avant la fin de l'année.
SFR reprend un peu de couleurs mais pas sur sa marque. Pour Numericable, SFR devrait accuser des pertes jusqu’en 2016, Le nombre total de clients mobile serait 20,540 000 millions à fin 2014, de 20,460 000 millions, à fin 2015 et remonterait à fin 2016 à 20,480 000. Depuis le T4 2013, SFR donne le % de ses forfaits sur les clients de sa marque, auparavant c'était sur l'ensemble de ses clients.
Offres sans engagement
B&You compte 1,966 000 clients soit 17,8% de sa base clientèle et 19,79% de ses clients avec un forfait.
Red (chiffres du 31 mars) compte 2,065 000 clients soit 14,4% de sa base clientèle et 18,2% de ses clients avec un forfait.
Sosh représente 10,3% des clients avec un forfait contre 9,9% à fin mars 2014, 8,9% à fin décembre 2013 et 8,1% de l’ensemble des clients chez Orange, contre 7,7% à fin mars 2014 et 6,9% à fin décembre 2013. A fin décembre 2012, c’était respectivement 2,9% et 2,0%.
Mvno
8,789 000 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno (tableau 2.2), soit une hausse de 340 000 (4%) sur le T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) à fin mars 2014, une hausse de 202 000 (+5,2%) à fin décembre 2013, hausse de 15 000 (+0,2%) pour le T3, de 151 000 (1,9%) sur le T2, de 27 000 (+0,4%) au T1 2013.
Les Mvno représentent 11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,3% pour le T1, 11,0% du marché total sur le T4, de 10,9% pour le T3, T2 et T1 2013.
Virgin Mobile qui est le plus gros Mvno va rejoindre Numericable/SFR, ce qui va faire une perte de 1,690 000 clients sur ce segment et les 202 000 clients de Numericable qui vont être absorbé par le rachat de SFR. Qui sera le prochain sur la liste ?
Orange héberge 1,311 000 clients pour le compte de Mvno, contre 1,424 000 à fin mars, 1,561 000 million au 31 décembre 2013 2,288 000 au 31 décembre 2012. C’est le seul opérateur qui donne des chiffres sur ses clients Mvno. Bouygues Telecom et SFR ne donnent pas de chiffres. Free n’en a pas.
Pour rappel, les quelques chiffres connus sur les Mvno :
Virgin 1,690 000 millions de clients, NRJ +/- 1,2 million, LycaMobile +/- 1million, La Poste 1,000 000, Ortel 250 000, Prixtel 120 000, Zéro Forfait 90 000, Numericable 220 000, Budget Telecom 25 000.
Alors que les résultats commerciaux des opérateurs ont été publiés, un rapide point sur quelques éléments financiers permettra de se faire une idée un peu plus précise sur la situation des uns et des autres. Les montants sont exprimés en Milliards d’euros.

Sur l’année 2012, il y avait eu un recul du chiffre d’affaire de 2,539 milliards d’euros : SFR pour 895M€, Bouygues pour 515M€ et Orange pour 1,129M€, compense par un gain d’un 1,031 milliard pour Free et de 14 millions pour Numericable. Le delta était une perte de 1,494 milliard.
Sur l’année 2013, il y avait une baisse du chiffre d’affaire total de 3,064M€, 1,413M€ pour Orange, 562M€ pour Bouygues et 1,089M€ pour SFR compensé par un gain de 594 millions pour Free et de 12 millions pour Numericable. Le delta était une perte de 2,458 milliards.
Sur le premier semestre 2014, la perte de CA est de 643 millions. 320 millions pour Orange, 199 millions pour SFR, 110 millions pour Bouygues et 14 millions pour Numericable. C’est pas compensé par Free avec un gain de 190 millions et. Le delta est une perte de 453 millions contre 368 millions pour le T1.
A noter que pour la première fois, le chiffre d’affaire de l’ensemble SFR, Free, Bouygues et Numericable pèse plus que le chiffre d’affaire d’Orange.
Le détail
Bouygues Telecom, voit sur chiffre d’affaire baisser de 4,1% entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2013. A noter que Free est seulement à 157 millions (contre 80 millions sur le T1) derrière lui. Ses efforts commerciaux de sont en train de lui couter cher.
La rentabilité continue de s’étioler, le ratio (EBITDA / CA) est de 15,3 contre 18,9% à fin 2013, 17,4% en 2012 et 22,2% en 2011. La guerre menée à Free fait d’abord des dégats chez Bouygues.
Bouygues représente 11,2% en termes de parts de marché sur le CA, contre 11,7% à fin 2013 et 12,3% à fin 2012.
Free, le CA augmente de 10,4% sur un an. Seul souci, l’augmentation du CA est loin de suivre la courbe de l’augmentation de ses clients. C’est certainement l’effet du forfait à 0/2€. Pour l’instant cela marche, mais quand le flux diminuera, Free devra passer à autre chose.
La rentabilité s’étiole également mais est deux plus importante que celle de Bouygues. Le ratio (EBITDA / CA) est de 30,9% contre 32,1% à fin 2013, 29,2% en 2012 et 39,3%
Free représente 10,4% en termes de parts de marché sur le CA, contre 9,4% à fin 2013 et 7,9% à fin 2012.
Numericable, le CA baisse de 2,2%. L’encéphalogramme est plat, alors que NC est seul sur son marché.
Le ratio (EBITDA / CA) est monumental : 44,3% contre 46,9% à fin 2013, 47,5% en 2012 et 44,4% en 2011. Les marges sont là, manque plus que les clients.
Numericable représente 3,4% en termes de parts de marché sur le CA, contre 3,3% à fin 2013 et 3,1% à fin 2012.
Orange France, le CA baisse de 4,6%, c’est un peu mieux par rapport aux périodes précédentes, mais c’est encore négatif. L’itinérance avec Free, permet à Orange encore de passer le cap.
Le ratio (EBITDA / CA) est de 37,1% contre 35,6% à fin 2013, 36,6% en 2012 et 38,4% en 2011.
Orange représente 49,7% en termes de parts de marché sur le CA, contre 53,7% à fin 2013 et 50,5% à fin 2012. Orange perds des parts de marché, mais avec la 4G et la Fibre, la rentabilité s’améliore
SFR, le CA baisse de 4,9% et selon le business plan de Numericable cela devrait se poursuivre jusqu’en 2015 et commencer à remonter à partir de 2016.
La rentabilité continue de baisser, le ratio (EBITDA / CA) est de 24,2% contre 27,1% à fin 2013, 29,2% en 2012 et 31,2% en 2011.
SFR représente 25,3% en termes de parts de marché sur le CA, contre 28,3% à fin 2013 et 26,6% à fin 2012.

Sur l’année 2012, il y avait eu un recul du chiffre d’affaire de 2,539 milliards d’euros : SFR pour 895M€, Bouygues pour 515M€ et Orange pour 1,129M€, compense par un gain d’un 1,031 milliard pour Free et de 14 millions pour Numericable. Le delta était une perte de 1,494 milliard.
Sur l’année 2013, il y avait une baisse du chiffre d’affaire total de 3,064M€, 1,413M€ pour Orange, 562M€ pour Bouygues et 1,089M€ pour SFR compensé par un gain de 594 millions pour Free et de 12 millions pour Numericable. Le delta était une perte de 2,458 milliards.
Sur le premier semestre 2014, la perte de CA est de 643 millions. 320 millions pour Orange, 199 millions pour SFR, 110 millions pour Bouygues et 14 millions pour Numericable. C’est pas compensé par Free avec un gain de 190 millions et. Le delta est une perte de 453 millions contre 368 millions pour le T1.
A noter que pour la première fois, le chiffre d’affaire de l’ensemble SFR, Free, Bouygues et Numericable pèse plus que le chiffre d’affaire d’Orange.
Le détail
Bouygues Telecom, voit sur chiffre d’affaire baisser de 4,1% entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2013. A noter que Free est seulement à 157 millions (contre 80 millions sur le T1) derrière lui. Ses efforts commerciaux de sont en train de lui couter cher.
La rentabilité continue de s’étioler, le ratio (EBITDA / CA) est de 15,3 contre 18,9% à fin 2013, 17,4% en 2012 et 22,2% en 2011. La guerre menée à Free fait d’abord des dégats chez Bouygues.
Bouygues représente 11,2% en termes de parts de marché sur le CA, contre 11,7% à fin 2013 et 12,3% à fin 2012.
Free, le CA augmente de 10,4% sur un an. Seul souci, l’augmentation du CA est loin de suivre la courbe de l’augmentation de ses clients. C’est certainement l’effet du forfait à 0/2€. Pour l’instant cela marche, mais quand le flux diminuera, Free devra passer à autre chose.
La rentabilité s’étiole également mais est deux plus importante que celle de Bouygues. Le ratio (EBITDA / CA) est de 30,9% contre 32,1% à fin 2013, 29,2% en 2012 et 39,3%
Free représente 10,4% en termes de parts de marché sur le CA, contre 9,4% à fin 2013 et 7,9% à fin 2012.
Numericable, le CA baisse de 2,2%. L’encéphalogramme est plat, alors que NC est seul sur son marché.
Le ratio (EBITDA / CA) est monumental : 44,3% contre 46,9% à fin 2013, 47,5% en 2012 et 44,4% en 2011. Les marges sont là, manque plus que les clients.
Numericable représente 3,4% en termes de parts de marché sur le CA, contre 3,3% à fin 2013 et 3,1% à fin 2012.
Orange France, le CA baisse de 4,6%, c’est un peu mieux par rapport aux périodes précédentes, mais c’est encore négatif. L’itinérance avec Free, permet à Orange encore de passer le cap.
Le ratio (EBITDA / CA) est de 37,1% contre 35,6% à fin 2013, 36,6% en 2012 et 38,4% en 2011.
Orange représente 49,7% en termes de parts de marché sur le CA, contre 53,7% à fin 2013 et 50,5% à fin 2012. Orange perds des parts de marché, mais avec la 4G et la Fibre, la rentabilité s’améliore
SFR, le CA baisse de 4,9% et selon le business plan de Numericable cela devrait se poursuivre jusqu’en 2015 et commencer à remonter à partir de 2016.
La rentabilité continue de baisser, le ratio (EBITDA / CA) est de 24,2% contre 27,1% à fin 2013, 29,2% en 2012 et 31,2% en 2011.
SFR représente 25,3% en termes de parts de marché sur le CA, contre 28,3% à fin 2013 et 26,6% à fin 2012.
Suite à la publication des résultats de Free et de Bouygues Telecom, Martin Bouygues et Maxime Lombardini sont intervenus pour apporter quelques commentaires.
Bouygues Telecom
Martin Bouygues s’est confié au quotidien La Tribune (28/08) : "Nous avons souffert" mais Bouygues Telecom "déploie avec succès sa stratégie offensive (et) dispose des atouts nécessaires pour retrouver une compétitivité accrue sur un marché à quatre acteurs (Bouygues aura) la structure la plus compétitive du marché (...) Dans la téléphonie mobile, un opérateur, c'est un réseau et un portefeuille de fréquences. Nous avons l'un et l'autre. Ceux qui n'ont pas voulu investir ne peuvent pas se plaindre".
Concernant un rachat par Orange ou Free : "Nous n'avons pas reçu d'offre, il ne s'est rien passé pendant l'été". Pour lui la quatrième licence accordée à Free est un "immense traquenard (...) A partir du moment où la compétition à quatre se fera de manière équitable, équilibrée, avec les mêmes règles pour tous, Bouygues Telecom aura toutes les chances de réussir (...) Notre business plan n'est pas bâti sur l'hypothèse de l'amélioration des conditions de concurrence, si cela se produit ce sera du bonus"
Faut-il rappeler l’audition du pédégé de Bouygues Telecom par la Commission des Affaires Economiques du Sénat (La Tribune, 06/06) : "Notre objectif est d'économiser un milliard par an d'ici trois ans : c'est énorme, pour un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros (…) pour ce qui concerne Bouygues Telecom, aujourd'hui, nos résultats nous placent au quatrième rang (…) Nous sommes confrontés à un problème de taille critique. Pour faire face à nos coûts fixes, c'est-à-dire à l'extension du réseau, il nous faut plus de clients, d'où notre offre de rachat de SFR, qui a échoué. Les résultats en matière de 4G n'ont pas été à la hauteur de nos espérances (…) nous avons décidé de nous organiser par nous-mêmes pour survivre avec moins de revenus, en réduisant sensiblement la taille de l'entreprise, ce qui aura donc des conséquences sur l'emploi, hélas.".
Bouygues ne prévoit un retour à la rentabilité significative avant 2016, soit 18 mois. La période de transition risque d’être longue et compliquée. Un marathon est engagé, reste à tenir la distance et le rythme. En attendant, c’est en mode survie que se place Bouygues. A moins que d’ici là, la consolidation du secteur ne soit de nouveau à l’ordre du jour.
Une chose est sure : les récriminations et aigreurs distillées ici et là n'apportent rien au projet. Faut passer à autre chose.
Free
C’est Maxime Lombardini qui a donné quelques éléments succincts au quotidien Les Echos (29/08). Au-delà des résultats, le satisfecit est évident : "On s’achemine avec un an d’avance vers 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires".
L’offensive de Bouygues sur le fixe laisse de marbre de le dirigeant de Free : "L’élément important, c’est que le revenu moyen par utilisateur, l’Arpu fixe, reste stable à 35,80 euros. La guerre des prix ne nous affecte pas.". De plus les marges du mobile ne chutent pas : "L’Arpu n’est pas public, mais il se stabilise grâce aux offres de location". La proportion des forfaits à 0/2€ serait même en train de décroitre.
Pour le directeur financier de Free le rachat de Bouygues Telecom "n’est plus à l’ordre du jour (...) En France, nous sommes désormais concentrés sur une configuration de marché à quatre opérateurs, qui nous convient parfaitement". Xavier Niel avait déclaré début août au Wall Street Journal que Free serait intéressé de racheter des petits bouts de Bouygues si Orange se lançait...
Reste la principale difficulté de Free : continuer à générer du cash en convertissant en masse ses clients mobiles vers les forfaits à 16/20€ et à passer le cap du très haut débit. Sans compter bien sur la mise en place d'un vrai réseau de téléphonie mobile.
Car, il arrivera un moment ou le chiffre d’affaire et les marges ne progresseront plus. Pour le moment, le nombre important de recrutements permet de compenser ce déséquilibre. Mais à moyen terme, il faudra que Free passe à autre chose et certainement en segmentant un peu plus ses offres. En attendant, la grosse affaire va être d'acheter T-Mobile US.
Bouygues Telecom
Martin Bouygues s’est confié au quotidien La Tribune (28/08) : "Nous avons souffert" mais Bouygues Telecom "déploie avec succès sa stratégie offensive (et) dispose des atouts nécessaires pour retrouver une compétitivité accrue sur un marché à quatre acteurs (Bouygues aura) la structure la plus compétitive du marché (...) Dans la téléphonie mobile, un opérateur, c'est un réseau et un portefeuille de fréquences. Nous avons l'un et l'autre. Ceux qui n'ont pas voulu investir ne peuvent pas se plaindre".
Concernant un rachat par Orange ou Free : "Nous n'avons pas reçu d'offre, il ne s'est rien passé pendant l'été". Pour lui la quatrième licence accordée à Free est un "immense traquenard (...) A partir du moment où la compétition à quatre se fera de manière équitable, équilibrée, avec les mêmes règles pour tous, Bouygues Telecom aura toutes les chances de réussir (...) Notre business plan n'est pas bâti sur l'hypothèse de l'amélioration des conditions de concurrence, si cela se produit ce sera du bonus"
Faut-il rappeler l’audition du pédégé de Bouygues Telecom par la Commission des Affaires Economiques du Sénat (La Tribune, 06/06) : "Notre objectif est d'économiser un milliard par an d'ici trois ans : c'est énorme, pour un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros (…) pour ce qui concerne Bouygues Telecom, aujourd'hui, nos résultats nous placent au quatrième rang (…) Nous sommes confrontés à un problème de taille critique. Pour faire face à nos coûts fixes, c'est-à-dire à l'extension du réseau, il nous faut plus de clients, d'où notre offre de rachat de SFR, qui a échoué. Les résultats en matière de 4G n'ont pas été à la hauteur de nos espérances (…) nous avons décidé de nous organiser par nous-mêmes pour survivre avec moins de revenus, en réduisant sensiblement la taille de l'entreprise, ce qui aura donc des conséquences sur l'emploi, hélas.".
Bouygues ne prévoit un retour à la rentabilité significative avant 2016, soit 18 mois. La période de transition risque d’être longue et compliquée. Un marathon est engagé, reste à tenir la distance et le rythme. En attendant, c’est en mode survie que se place Bouygues. A moins que d’ici là, la consolidation du secteur ne soit de nouveau à l’ordre du jour.
Une chose est sure : les récriminations et aigreurs distillées ici et là n'apportent rien au projet. Faut passer à autre chose.
Free
C’est Maxime Lombardini qui a donné quelques éléments succincts au quotidien Les Echos (29/08). Au-delà des résultats, le satisfecit est évident : "On s’achemine avec un an d’avance vers 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires".
L’offensive de Bouygues sur le fixe laisse de marbre de le dirigeant de Free : "L’élément important, c’est que le revenu moyen par utilisateur, l’Arpu fixe, reste stable à 35,80 euros. La guerre des prix ne nous affecte pas.". De plus les marges du mobile ne chutent pas : "L’Arpu n’est pas public, mais il se stabilise grâce aux offres de location". La proportion des forfaits à 0/2€ serait même en train de décroitre.
Pour le directeur financier de Free le rachat de Bouygues Telecom "n’est plus à l’ordre du jour (...) En France, nous sommes désormais concentrés sur une configuration de marché à quatre opérateurs, qui nous convient parfaitement". Xavier Niel avait déclaré début août au Wall Street Journal que Free serait intéressé de racheter des petits bouts de Bouygues si Orange se lançait...
Reste la principale difficulté de Free : continuer à générer du cash en convertissant en masse ses clients mobiles vers les forfaits à 16/20€ et à passer le cap du très haut débit. Sans compter bien sur la mise en place d'un vrai réseau de téléphonie mobile.
Car, il arrivera un moment ou le chiffre d’affaire et les marges ne progresseront plus. Pour le moment, le nombre important de recrutements permet de compenser ce déséquilibre. Mais à moyen terme, il faudra que Free passe à autre chose et certainement en segmentant un peu plus ses offres. En attendant, la grosse affaire va être d'acheter T-Mobile US.
Suite à la publication des résultats d’Orange, de Bouygues et de SFR, il est un peu plus simple de se faire une idée de l’effet Free Mobile pour ces trois opérateurs. Les départs ne correspondent automatiquement à une arrivée chez Free, car il y aussi des mouvements entre opérateurs et Mvno. 
 

Après un peu plus de 30 mois d’exploitation de Free Mobile, il est à noter que la tendance se confirme de trimestre en trimestre : Orange, SFR et Bouygues perdent toujours autant de clients en prépayés, sur la période, c’est quand même un débours de 4,9 millions de clients ! 


Pour ce premier trimestre, le solde des forfaits est toujours dans le vert et même au beau fixe pour Orange. C’est tout juste pour Bouygues et à peine positif pour SFR.
Globalement, c’est toujours un solde négatif qui s‘affiche malgré un gain de près de 4,2 millions de forfaits. Les historiques profitent du développement du marché avec les offres sans engagement avec B&You, Red et Sosh et à l’essor du M2M. 

Par rapport à la base clientèle au 31 décembre 2011, Bouygues, Orange et SFR ont quasiment rattrapé leurs pertes, même si la perte est encore de 692 000 clients.

Après un peu plus de 30 mois d’exploitation de Free Mobile, il est à noter que la tendance se confirme de trimestre en trimestre : Orange, SFR et Bouygues perdent toujours autant de clients en prépayés, sur la période, c’est quand même un débours de 4,9 millions de clients ! 


Pour ce premier trimestre, le solde des forfaits est toujours dans le vert et même au beau fixe pour Orange. C’est tout juste pour Bouygues et à peine positif pour SFR.
Globalement, c’est toujours un solde négatif qui s‘affiche malgré un gain de près de 4,2 millions de forfaits. Les historiques profitent du développement du marché avec les offres sans engagement avec B&You, Red et Sosh et à l’essor du M2M. 

Par rapport à la base clientèle au 31 décembre 2011, Bouygues, Orange et SFR ont quasiment rattrapé leurs pertes, même si la perte est encore de 692 000 clients.

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°90
Vivendi a du cash
Pour rappel, Vivendi a vendu une grosse partie d’Activision pour 6,6 milliards d’euros, la vente du solde pourrait lui rapporter 1 milliard. Il a vendu Maroc Telecom pour 4,2 milliards d'euros.
La vente de SFR va rapporter 17 milliards d'euros dont 13,5 milliards en numéraires, la vente du solde pourrait lui rapporter 4 milliards d’euros.
Vivendi a dépensé également et a racheté les parts de Lagardère dans Canal+ pour 1 milliard d'euros et va distribuer 5 milliards à ses actionnaires en 2014 et 2015.
Au 30 juin, sa dette financière nette atteignait 7,9 milliards d’euros, contre 17,4 milliards un an auparavant. Mais d’ici à la fin de l’année, les compteurs vont largement revenir dans le vert. Une fois que toutes les cessions auront été finalisées, Vivendi n’aura plus de dette mais un compte en banque bien rempli.
Après la vente de SFR et GVT, Vivendi se retrouverait alors à la tête d'une trésorerie nette de 10 milliards d'euros ! De quoi de faire quelques emplettes afin de renforcer Canal+ et Universal Music.
Au mois de juin, Canal+ avait fait une offre à Orange pour devenir actionnaire majoritaire de Dailymotion et en en faire une plateforme payante alors qu'Orange ne le voulait pas (Les Echos, 10/06).
Le nouveau patron de Vivendi – Vincent Bolloré a déclaré (Les Echos (29/08) à l’occasion de la présentation des résultats du groupe que : «Vivendi entame une nouvelle phase de construction et entend devenir un groupe industriel intégré orienté vers les médias et les contenus. Il a pour objectif un développement par la croissance organique de ses filiales et leur étroite collaboration, tout en ne s’interdisant pas de détenir des positions minoritaires dans des sociétés alliées pour distribuer des contenus».
Numericable
Cela ne s’arrange (Le Figaro (29/08) pas pour le déploiement de la Fibre Optique dans le département des Hauts de Seine. Car Le conseil général des Hauts-de-Seine exige 45 millions d'euros à Numericable.
Il y a deux mois(silicon.fr, 17/06) le Conseil Général des Hauts-de-Seine avait officiellement lancé une procédure de "règlement de différends" contre la société : "Cette procédure amiable prévue au contrat, a été décidée suite aux retards importants pris dans la construction du réseau départemental en fibre optique THD Seine par le délégataire Sequalum". Cette démarche n’ayant pas abouti, le département prévoit d'éventuellement résilier son contrat pour faute. Les 45 millions d'euros demandés sont donc des pénalités de retard. Numericable ne se laisse pas faire puisqu'il a lui aussi demandé la résiliation du contrat et une procédure de règlement de différend. Des négociations vont-elles s’ouvrir ?
Filiale à 80% du groupe Numericable (le reste du capital étant détenu pour par Eiffage par SFR Collectivités), Sequalum s’est vu attribuer en 2007 une concession de 25 ans pour le déploiement et l’exploitation de la fibre optique sur l’ensemble du département des Hauts-de-Seine pour un budget de 422 millions d’euros, financé à hauteur de 59 millions par le Conseil général. Soit 2 600 kilomètres de fibre optique à déployer sur 36 communes pour raccorder 750 000 foyers et 80 000 entreprises et infrastructures publiques. Le tout devait être livré fin 2015. En juin 2013, seules 200 000 prises optiques avaient été déployées.
Vivendi a du cash
Pour rappel, Vivendi a vendu une grosse partie d’Activision pour 6,6 milliards d’euros, la vente du solde pourrait lui rapporter 1 milliard. Il a vendu Maroc Telecom pour 4,2 milliards d'euros.
La vente de SFR va rapporter 17 milliards d'euros dont 13,5 milliards en numéraires, la vente du solde pourrait lui rapporter 4 milliards d’euros.
Vivendi a dépensé également et a racheté les parts de Lagardère dans Canal+ pour 1 milliard d'euros et va distribuer 5 milliards à ses actionnaires en 2014 et 2015.
Au 30 juin, sa dette financière nette atteignait 7,9 milliards d’euros, contre 17,4 milliards un an auparavant. Mais d’ici à la fin de l’année, les compteurs vont largement revenir dans le vert. Une fois que toutes les cessions auront été finalisées, Vivendi n’aura plus de dette mais un compte en banque bien rempli.
Après la vente de SFR et GVT, Vivendi se retrouverait alors à la tête d'une trésorerie nette de 10 milliards d'euros ! De quoi de faire quelques emplettes afin de renforcer Canal+ et Universal Music.
Au mois de juin, Canal+ avait fait une offre à Orange pour devenir actionnaire majoritaire de Dailymotion et en en faire une plateforme payante alors qu'Orange ne le voulait pas (Les Echos, 10/06).
Le nouveau patron de Vivendi – Vincent Bolloré a déclaré (Les Echos (29/08) à l’occasion de la présentation des résultats du groupe que : «Vivendi entame une nouvelle phase de construction et entend devenir un groupe industriel intégré orienté vers les médias et les contenus. Il a pour objectif un développement par la croissance organique de ses filiales et leur étroite collaboration, tout en ne s’interdisant pas de détenir des positions minoritaires dans des sociétés alliées pour distribuer des contenus».
Numericable
Cela ne s’arrange (Le Figaro (29/08) pas pour le déploiement de la Fibre Optique dans le département des Hauts de Seine. Car Le conseil général des Hauts-de-Seine exige 45 millions d'euros à Numericable.
Il y a deux mois(silicon.fr, 17/06) le Conseil Général des Hauts-de-Seine avait officiellement lancé une procédure de "règlement de différends" contre la société : "Cette procédure amiable prévue au contrat, a été décidée suite aux retards importants pris dans la construction du réseau départemental en fibre optique THD Seine par le délégataire Sequalum". Cette démarche n’ayant pas abouti, le département prévoit d'éventuellement résilier son contrat pour faute. Les 45 millions d'euros demandés sont donc des pénalités de retard. Numericable ne se laisse pas faire puisqu'il a lui aussi demandé la résiliation du contrat et une procédure de règlement de différend. Des négociations vont-elles s’ouvrir ?
Filiale à 80% du groupe Numericable (le reste du capital étant détenu pour par Eiffage par SFR Collectivités), Sequalum s’est vu attribuer en 2007 une concession de 25 ans pour le déploiement et l’exploitation de la fibre optique sur l’ensemble du département des Hauts-de-Seine pour un budget de 422 millions d’euros, financé à hauteur de 59 millions par le Conseil général. Soit 2 600 kilomètres de fibre optique à déployer sur 36 communes pour raccorder 750 000 foyers et 80 000 entreprises et infrastructures publiques. Le tout devait être livré fin 2015. En juin 2013, seules 200 000 prises optiques avaient été déployées.
Un tableau qui mesure par opérateur, le gain de nouveaux clients en évolution annuelle (T2 2014/T2 2013) et ce que cela représente en part de conquête. Cela permet de voir un peu plus précisément les tendances sur le moyen terme. Chiffres exprimés en milliers pour le haut et très haut débit.

Orange se maintient avec ses recrutements sur le très haut débit. Le niveau est moyen, mais constant, ce qui lui permet de rester sur la deuxième marche du podium, ce qui n’est pas si mal pour l’opérateur historique. Mais ce n’est pas assez dynamique pour reprendre des parts de marché.
Free termine sur la troisième marche du podium ce trimestre, le tassement pourrait commencer à être sensible et visible assez vite, même si cela reste à un haut niveau.
Bouygues Telecom caracole en tête sur le trimestre. Il reste encore du chemin pour prendre des parts de marché significatives à ses concurrents.
SFR poursuit sa chute. Il va être temps de rebondir avec la fusion avec Numericable.
Méthodologie
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, entre le T1 2014 et le T1 2013, Orange a gagné 205 000 nouveaux clients, ce qui représente un gain de 2,1% de sa base clientèle sur la période et 24,0% en part de conquête cumulée sur cette même période. Pour les quatre FAI, il y a eu un gain de 853 000 nouveaux clients entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014.

Orange se maintient avec ses recrutements sur le très haut débit. Le niveau est moyen, mais constant, ce qui lui permet de rester sur la deuxième marche du podium, ce qui n’est pas si mal pour l’opérateur historique. Mais ce n’est pas assez dynamique pour reprendre des parts de marché.
Free termine sur la troisième marche du podium ce trimestre, le tassement pourrait commencer à être sensible et visible assez vite, même si cela reste à un haut niveau.
Bouygues Telecom caracole en tête sur le trimestre. Il reste encore du chemin pour prendre des parts de marché significatives à ses concurrents.
SFR poursuit sa chute. Il va être temps de rebondir avec la fusion avec Numericable.
Méthodologie
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, entre le T1 2014 et le T1 2013, Orange a gagné 205 000 nouveaux clients, ce qui représente un gain de 2,1% de sa base clientèle sur la période et 24,0% en part de conquête cumulée sur cette même période. Pour les quatre FAI, il y a eu un gain de 853 000 nouveaux clients entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014.