
Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Parts de conquête (Quarterly Orange DSL net adds divided by the quarterly DSL net adds in the market.) estimée par Orange à 30,6%, soit 18 000 pour Orange et donc un total de 58,800 nouveaux clients au minimum (il peut y avoir des chiffres négatifs).
Selon les estimations d'Orange, avec les -42 000 de SFR et les +18 000 d'Orange cela donne un reste de 82 000/83 000 nouveaux clients ADSL (hors FTTH et FTTLA) à se partager entre Bouygues et Free.
Numericable a annoncé -4 000 sur son segment marque blanche (vente à Bouygues Telecom). François04 compte + 87 000 nouveaux clients pour Free (ADSL + FTTH).
Bouygues annonce ses résultats le 14 novembre. Free n'a rien annoncé.
Selon les estimations d'Orange, avec les -42 000 de SFR et les +18 000 d'Orange cela donne un reste de 82 000/83 000 nouveaux clients ADSL (hors FTTH et FTTLA) à se partager entre Bouygues et Free.
Numericable a annoncé -4 000 sur son segment marque blanche (vente à Bouygues Telecom). François04 compte + 87 000 nouveaux clients pour Free (ADSL + FTTH).
Bouygues annonce ses résultats le 14 novembre. Free n'a rien annoncé.
Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (13)
Quelques chiffres : parts de marché
Le rachat de SFR et Virgin Mobile par Altice et la fusion avec Numericable va rabattre les cartes du Paysage de l’Internet Français (PIF). Le nouvel ensemble, si le nombre de clients reste identique et qu’il n’y a pas de « pertes » lors de la fusion.
Sur le fixe, SFR passerait à 24,84%, devançant Free et ses 22,58% (chiffres au 30 juin), mais serait toujours loin d’Orange avec 40,05%. Bouygues avec 8,72% du marché va donc se sentir un peu seul.
Sur le mobile, SFR passerait à 32,25% en intégrant 1,690 million de clients de Virgin Mobile et les 202 000 clients de Numericable (au 30 juin), Orange et ses 39,4% du marché serait dans le viseur. Derrière un deuxième bloc avec Bouygues et ses 15,4% et Free et ses 12,7%.
Les Mvno passeraient sous la barre des 10% avec un total de 9,2% du marché au lieu de 11,7% au 30 juin.
Lors de la présentation de ses résultats, SFR a présenté des résultats Groupe. Ceux-ci font apparaître une baisse de 28 000 clients à 5,271 millions contre 5,299 lors du deuxième trimestre. En retranchant les résultats de la France Métropolitaine à savoir 5,217 millions, cela donne 54 000 clients pour SRR la filiale réunionnaise de SFR contre 51 000 pour le T2.
Pour rappel quelques chiffres sur ce marché : Orange reste loin devant avec 75.000 abonnés (chiffre minimum et qui a du augmenté depuis), pour 48.000 à SRR au 31 décembre 2013 (36 000 à fin 2012), 18 000 à Numericable-Only et 18 000 pour Numericable-Izi.
Après la fusion, l'ensemble SRR-Only-Izi va représenter 90.000 abonnés Internet soit 15.000 seulement de plus qu'Orange. Zeop revendique 10 000 clients et pourrait s’allier à Canal+-Mediaserv et ses 28 000 clients. Lors de la publication de son avis, et contrairement à l’activité mobile, l’ADLC n’a pas vu de problèmes sur le marché du fixe à La Réunion
Quelques chiffres : la finance
Par ce rachat, Vivendi va : "recevoir 13,5 milliards d’euros à la réalisation de l’opération ainsi qu’un complément éventuel de prix de 750 millions d’euros, puis de pouvoir céder ultérieurement sa participation de 20 %. L’ensemble devrait représenter une valeur totale supérieure à 17 milliards d’euros." (communiqué, 05/04).
Numericable devrait maintenir ses investissements sur le très haut débit et assure qu’ils seront intensifiés avec SFR. Le nouvel ensemble vise ainsi 12 millions de foyers équipés en 2017 et 15 millions en 2020 contre 10 millions aujourd'hui.
Le rachat est financé par 8,8 milliards de dettes et au total elle sera de 11,6 milliards soit 4,6 fois l’Ebitda. Les conditions financières du prêt bancaire sont très bonnes Le niveau de profitabilité de 2,5 milliards devrait être consacré à 80% aux investissements d'infrastructures. Selon Le Figaro (édition papier du 28/10), le Capital ne sera remboursé que dans 7 ans. Pendant cette période, Numericable remboursera 580 millions d’intérêts annuels. Cela laisse donc de la marge.
Quelques chiffres : parts de marché
Le rachat de SFR et Virgin Mobile par Altice et la fusion avec Numericable va rabattre les cartes du Paysage de l’Internet Français (PIF). Le nouvel ensemble, si le nombre de clients reste identique et qu’il n’y a pas de « pertes » lors de la fusion.
Sur le fixe, SFR passerait à 24,84%, devançant Free et ses 22,58% (chiffres au 30 juin), mais serait toujours loin d’Orange avec 40,05%. Bouygues avec 8,72% du marché va donc se sentir un peu seul.
Sur le mobile, SFR passerait à 32,25% en intégrant 1,690 million de clients de Virgin Mobile et les 202 000 clients de Numericable (au 30 juin), Orange et ses 39,4% du marché serait dans le viseur. Derrière un deuxième bloc avec Bouygues et ses 15,4% et Free et ses 12,7%.
Les Mvno passeraient sous la barre des 10% avec un total de 9,2% du marché au lieu de 11,7% au 30 juin.
Lors de la présentation de ses résultats, SFR a présenté des résultats Groupe. Ceux-ci font apparaître une baisse de 28 000 clients à 5,271 millions contre 5,299 lors du deuxième trimestre. En retranchant les résultats de la France Métropolitaine à savoir 5,217 millions, cela donne 54 000 clients pour SRR la filiale réunionnaise de SFR contre 51 000 pour le T2.
Pour rappel quelques chiffres sur ce marché : Orange reste loin devant avec 75.000 abonnés (chiffre minimum et qui a du augmenté depuis), pour 48.000 à SRR au 31 décembre 2013 (36 000 à fin 2012), 18 000 à Numericable-Only et 18 000 pour Numericable-Izi.
Après la fusion, l'ensemble SRR-Only-Izi va représenter 90.000 abonnés Internet soit 15.000 seulement de plus qu'Orange. Zeop revendique 10 000 clients et pourrait s’allier à Canal+-Mediaserv et ses 28 000 clients. Lors de la publication de son avis, et contrairement à l’activité mobile, l’ADLC n’a pas vu de problèmes sur le marché du fixe à La Réunion
Quelques chiffres : la finance
Par ce rachat, Vivendi va : "recevoir 13,5 milliards d’euros à la réalisation de l’opération ainsi qu’un complément éventuel de prix de 750 millions d’euros, puis de pouvoir céder ultérieurement sa participation de 20 %. L’ensemble devrait représenter une valeur totale supérieure à 17 milliards d’euros." (communiqué, 05/04).
Numericable devrait maintenir ses investissements sur le très haut débit et assure qu’ils seront intensifiés avec SFR. Le nouvel ensemble vise ainsi 12 millions de foyers équipés en 2017 et 15 millions en 2020 contre 10 millions aujourd'hui.
Le rachat est financé par 8,8 milliards de dettes et au total elle sera de 11,6 milliards soit 4,6 fois l’Ebitda. Les conditions financières du prêt bancaire sont très bonnes Le niveau de profitabilité de 2,5 milliards devrait être consacré à 80% aux investissements d'infrastructures. Selon Le Figaro (édition papier du 28/10), le Capital ne sera remboursé que dans 7 ans. Pendant cette période, Numericable remboursera 580 millions d’intérêts annuels. Cela laisse donc de la marge.
Brèves du sport business et des médias - N° 91
Les droits internationaux du championnat italien ont été vendu pour 557 M€ pour les trois prochaines saisons soit une moyenne de 185M€ par an. C’est une augmentation de 60% par rapport au précédent contrat (117 M€/an). Cela s’ajoute au 945 M€ pour les droits nationaux (total de 1,130 milliard).
En France, jusqu'en 2015, beIN sports et Canal+ payent 22 millions par an (avec les droits de la Bundesliga) pour la diffusion du Calcio. Le contrat ayant été remporté par MP& Silva une société proche de beIN Sports, cette dernière pour s’offrir l’intégralité du Calcio à partir de la saison prochaine. Cela en fait le deuxième championnat le plus cher.
En Angleterre, à titre de comparaison, le premier championnat est la Premier League, le marché intérieur lui rapporte 1,350 milliard et les droits internationaux près de 800 millions d’euros, soit un total de 2,150 milliards. En France, pour le diffuser, Canal+ paye 50 millions par an jusqu’en 2016.
En Espagne, les droits s’élèvent à 650 millions par an jusqu’en 2015. MediaPro et Prisa se partagent la diffusion. Les droits internationaux rapportent 102 millions par an. Total = 752 millions. beIn Sports paye 22 millions par an jusqu’en 2015.
En Allemagne, les droits s’élèvent à 550 millions par an jusqu’en 2017. Sky Deutschland est le seul diffuseur. Les droits internationaux rapportent 75 millions par an. Total : 625 millions. beIn sport et Canal+ payent 22 millions par an (avec les droits du Calcio) jusqu’en 2015.
En France, pour rappel, la LFP va recevoir 748,5 millions au lieu de 628 millions dans l’accord précèdent. Les droits à l’international vont passer de 32,5 millions actuellement à 80 millions à partir de 2018. A partir de 2018, le total sera de 828,5 millions d’euros par an.
Les droits internationaux du championnat italien ont été vendu pour 557 M€ pour les trois prochaines saisons soit une moyenne de 185M€ par an. C’est une augmentation de 60% par rapport au précédent contrat (117 M€/an). Cela s’ajoute au 945 M€ pour les droits nationaux (total de 1,130 milliard).
En France, jusqu'en 2015, beIN sports et Canal+ payent 22 millions par an (avec les droits de la Bundesliga) pour la diffusion du Calcio. Le contrat ayant été remporté par MP& Silva une société proche de beIN Sports, cette dernière pour s’offrir l’intégralité du Calcio à partir de la saison prochaine. Cela en fait le deuxième championnat le plus cher.
En Angleterre, à titre de comparaison, le premier championnat est la Premier League, le marché intérieur lui rapporte 1,350 milliard et les droits internationaux près de 800 millions d’euros, soit un total de 2,150 milliards. En France, pour le diffuser, Canal+ paye 50 millions par an jusqu’en 2016.
En Espagne, les droits s’élèvent à 650 millions par an jusqu’en 2015. MediaPro et Prisa se partagent la diffusion. Les droits internationaux rapportent 102 millions par an. Total = 752 millions. beIn Sports paye 22 millions par an jusqu’en 2015.
En Allemagne, les droits s’élèvent à 550 millions par an jusqu’en 2017. Sky Deutschland est le seul diffuseur. Les droits internationaux rapportent 75 millions par an. Total : 625 millions. beIn sport et Canal+ payent 22 millions par an (avec les droits du Calcio) jusqu’en 2015.
En France, pour rappel, la LFP va recevoir 748,5 millions au lieu de 628 millions dans l’accord précèdent. Les droits à l’international vont passer de 32,5 millions actuellement à 80 millions à partir de 2018. A partir de 2018, le total sera de 828,5 millions d’euros par an.
Alors qu’il semblait que l’accord de mutualisation des réseaux mobiles en zones non-denses signés entre SFR et Bouygues avait du plomb dans l’aile, le quotidien Les Echos (30/10) nous apprend que les deux partenaires viennent de signer un avenant à leur accord du 31 janvier. La perspective d’avoir un avis positif de l’autorité De La Concurrence sur la fusion SFR/Numericable a accéléré les discussions.
La mutualisation vise à mettre en commun 11.500 antennes de SFR et de Bouygues Telecom sur une zone couvrant 57 % de la population et plus de 80 % du territoire - les zones « peu denses ». Objectif : augmenter la couverture en réduisant les coûts. Les deux opérateurs détiennent 18.500 antennes sur la zone concernée. La première étape consistera donc à démonter les 7.000 antennes en trop, si Free n’est pas trop pressé (un peu quand même...) et qu’il y met le prix, il pourrait très bien les récupérer
Chaque opérateur exploitera une partie du territoire pour le compte des deux. Cet accord de mutualisation doit permettre de faire des économies de 300 millions d’euros. 200 pour SFR et 100 pour Bouygues, mais pas avant 2017, une fois le regroupement effectué.
Le planning commençait à sérieusement dévisser à cause du rachat de SFR, de la mise en place du plan stratégique de Bouygues et de l’autorité de La Concurrence qui a débouté Orange sur son recours contre cet accord.
Enfin après son rachat raté de SFR, Bouygues s’était interrogé sur la pertinence de sortir de cet accord. Au vu du retard de déploiement de SFR dans la 4G, Bouygues pourrait avoir reçu des compensations financières. Les liens entre SFR/Numericable et Bouygues vont-ils se renforcer ?
La mutualisation vise à mettre en commun 11.500 antennes de SFR et de Bouygues Telecom sur une zone couvrant 57 % de la population et plus de 80 % du territoire - les zones « peu denses ». Objectif : augmenter la couverture en réduisant les coûts. Les deux opérateurs détiennent 18.500 antennes sur la zone concernée. La première étape consistera donc à démonter les 7.000 antennes en trop, si Free n’est pas trop pressé (un peu quand même...) et qu’il y met le prix, il pourrait très bien les récupérer
Chaque opérateur exploitera une partie du territoire pour le compte des deux. Cet accord de mutualisation doit permettre de faire des économies de 300 millions d’euros. 200 pour SFR et 100 pour Bouygues, mais pas avant 2017, une fois le regroupement effectué.
Le planning commençait à sérieusement dévisser à cause du rachat de SFR, de la mise en place du plan stratégique de Bouygues et de l’autorité de La Concurrence qui a débouté Orange sur son recours contre cet accord.
Enfin après son rachat raté de SFR, Bouygues s’était interrogé sur la pertinence de sortir de cet accord. Au vu du retard de déploiement de SFR dans la 4G, Bouygues pourrait avoir reçu des compensations financières. Les liens entre SFR/Numericable et Bouygues vont-ils se renforcer ?
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°97
Fibre Optique : qui avance le plus vite ?
Alors qu’Orange et Numericable ont publié leurs résultats, une statistique est intéressante, celle du taux d’occupation des prises haut débit. Soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Le taux d’occupation est de 14,8% pour Orange et de 12,6% pour Numericable. A fin décembre 2013, c'était 12,4% pour Orange et 12,2% pour Numericable.
Rachat de Bouygues par Numericable ?
Alors que l’avis positif de l’ADLC concernant le rachat de SFR par Numericable est à peine donné que la vente de Bouygues Telecom reprend. Mais plutôt que du côté de Free ou Orange qui ont mis le projet entre parenthèse, c’est vers le nouvel SFR que la consolidation pourrait venir. Les analystes d'Exane BNP Paribas calculent que Numericable-SFR pourrait proposer 6,5 milliards d'euros à Bouygues pour ses télécoms.
Reste qu’il faut que Bouygues soit vendeur et il y a de très fortes chances que ce rachat soit soumis à des conditions drastiques anti-concurrentielles.
C’est vrai qu’il y a de nombreux accords dans le secteur entre SFR/Numericable et Bouygues Telecom et que ce rapprochement ne serait pas totalement illogique. Faudrait aussi et d’abord convaincre Martin Bouygues de dealer avec son concurrent pour le rachat de SFR. Cela ferait un autre gros morceau pour Numericable, alors que la fusion avec SFR va nécessiter beaucoup d‘énergie et Numericable se donne 3 ans pour « digérer » SFR.
Résultats trimestriels
Nos opérateurs publient beaucoup de chiffres, de statistique, de données au moment des publications trimestrielles. Toutefois, c’est loin d’être complet au niveau des données commerciales.
Petit tour d’horizon :
Bouygues Telecom ne publie rien sur le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait).
Free ne publie rien sur le nombre de clients chez Alice et le nombre de clients FTTH.
Orange ne publie rien sur le nombre de clients dans les Dom-Com.
SFR ne publie rien sur le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait). Et ne publie plus sur le nombre de clients RED.
Fibre Optique : qui avance le plus vite ?
Alors qu’Orange et Numericable ont publié leurs résultats, une statistique est intéressante, celle du taux d’occupation des prises haut débit. Soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Le taux d’occupation est de 14,8% pour Orange et de 12,6% pour Numericable. A fin décembre 2013, c'était 12,4% pour Orange et 12,2% pour Numericable.
Rachat de Bouygues par Numericable ?
Alors que l’avis positif de l’ADLC concernant le rachat de SFR par Numericable est à peine donné que la vente de Bouygues Telecom reprend. Mais plutôt que du côté de Free ou Orange qui ont mis le projet entre parenthèse, c’est vers le nouvel SFR que la consolidation pourrait venir. Les analystes d'Exane BNP Paribas calculent que Numericable-SFR pourrait proposer 6,5 milliards d'euros à Bouygues pour ses télécoms.
Reste qu’il faut que Bouygues soit vendeur et il y a de très fortes chances que ce rachat soit soumis à des conditions drastiques anti-concurrentielles.
C’est vrai qu’il y a de nombreux accords dans le secteur entre SFR/Numericable et Bouygues Telecom et que ce rapprochement ne serait pas totalement illogique. Faudrait aussi et d’abord convaincre Martin Bouygues de dealer avec son concurrent pour le rachat de SFR. Cela ferait un autre gros morceau pour Numericable, alors que la fusion avec SFR va nécessiter beaucoup d‘énergie et Numericable se donne 3 ans pour « digérer » SFR.
Résultats trimestriels
Nos opérateurs publient beaucoup de chiffres, de statistique, de données au moment des publications trimestrielles. Toutefois, c’est loin d’être complet au niveau des données commerciales.
Petit tour d’horizon :
Bouygues Telecom ne publie rien sur le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait).
Free ne publie rien sur le nombre de clients chez Alice et le nombre de clients FTTH.
Orange ne publie rien sur le nombre de clients dans les Dom-Com.
SFR ne publie rien sur le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait). Et ne publie plus sur le nombre de clients RED.
Patrick Drahi vient de déposer une offre de 7 milliards sur l'ex opérateur historique. Elle est intégralement financée par cinq banques : Morgan Stanley, Goldman Sachs, J.P Morgan, Crédit Suisse et Deutsche Bank. Comme quoi l'endettement généré par le rachat de SFR ne semble pas poser problème...Comme le souligne le quotidien Les Echos le dossier est quand même difficile.
Altice est déjà présent au Portugal où il a racheté en 2012 le câblo-opérateur portugais Cabovisao et en 2013 la société de télécommunications pour les entreprises ONI.
Portugal Telecom a dégagé en 2013 un bénéfice net en hausse de 46,6 %, à 331 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en recul de 5,4 %, à 2,91 milliards.
Vodafone et Ajax Partners sont également sur les rangs. Sauf que le premier étant déjà présent sur les rangs, cela va être compliqué de passer l'obstacle du régulateur. Altice a promis de créer 4000 emplois.
Si le rachat se concrétise, Patrick Drahi étendra un peu plus sa présence dans les télécoms. Dans la même année il a déjà racheté deux gros morceaux : Orange Caraïbes et SFR. Il est présent dans les DOM, mais devra vendre Outremer Telecom et Completel en métropole pour se mettre en conformité suite à l'avis rendu par l'Autorité De La Concurrence. Il est présent en Israel et en Belgique.
Alors qu'il y a quelques jours Xavier Niel a abandonné le projet de rachat de T-Mobile US, celui-ci va-t-il se lancer également dans le consolidation du marché européen. Pour rappel Orange a également fait une offre sur Jazztel en Espagne. Mais pour Free, ce ne sera pas Bouygues Télécom, Xavier Niel a exclu un rachat : "on n'est pas acheteurs (...) il n'y aura pas de consolidation, car aucune fusion entre opérateurs mobiles ne peut se faire sans la participation de Free.". Oui, enfin, sauf si un opérateur étranger passe par là ou si Bouygues est vendeur...
Altice est déjà présent au Portugal où il a racheté en 2012 le câblo-opérateur portugais Cabovisao et en 2013 la société de télécommunications pour les entreprises ONI.
Portugal Telecom a dégagé en 2013 un bénéfice net en hausse de 46,6 %, à 331 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en recul de 5,4 %, à 2,91 milliards.
Vodafone et Ajax Partners sont également sur les rangs. Sauf que le premier étant déjà présent sur les rangs, cela va être compliqué de passer l'obstacle du régulateur. Altice a promis de créer 4000 emplois.
Si le rachat se concrétise, Patrick Drahi étendra un peu plus sa présence dans les télécoms. Dans la même année il a déjà racheté deux gros morceaux : Orange Caraïbes et SFR. Il est présent dans les DOM, mais devra vendre Outremer Telecom et Completel en métropole pour se mettre en conformité suite à l'avis rendu par l'Autorité De La Concurrence. Il est présent en Israel et en Belgique.
Alors qu'il y a quelques jours Xavier Niel a abandonné le projet de rachat de T-Mobile US, celui-ci va-t-il se lancer également dans le consolidation du marché européen. Pour rappel Orange a également fait une offre sur Jazztel en Espagne. Mais pour Free, ce ne sera pas Bouygues Télécom, Xavier Niel a exclu un rachat : "on n'est pas acheteurs (...) il n'y aura pas de consolidation, car aucune fusion entre opérateurs mobiles ne peut se faire sans la participation de Free.". Oui, enfin, sauf si un opérateur étranger passe par là ou si Bouygues est vendeur...
L’ARCEP vient de publier son tableau de bord (données provisoires) sur la téléphonie mobile pour le troisième trimestre 2014. Au-delà des chiffres sur la consommation voix et data, cela permet de dégager quelques tendances sur le marché du mobile.
Récapitulatif

Marché professionnels et particuliers en Métropole et DOM-TOM : généralités
Au niveau national (Métropole + DOM-TOM), il faut noter une augmentation du parc total actif de 980 000 clients (1 client = 1 ligne mobile) sur le trimestre dont 959 000 pour la métropole, ce qui porte le total à 79,294 000 millions de cartes SIM. Augmentation en légère hausse par rapport au trimestre précédent.
Le parc total augmente de 4,9 sur un an, après 4,8% au T2, 5,2% au T1 2014, 5,0% au T4 2013, de 5,1% au T3, 6,2% au T2 et 6,1% au T1.
Au niveau national, le prépayé est négatif de 50 000 mais en très nette décélération par rapport aux trimestres précédents. Le segment a presque touché le fond. A confirmer.
Professionnels et particuliers en Métropole : généralités
48,5% des abonnements sont désormais libres d'engagement (tableau 2.3), contre 47,4% au T2 2014, 45,5% au T1, 44,0% au T4 2013, 41% au T3, 39% au T2 2013, 36% au T1 2013. En douze mois, le nombre de personnes sans engagement est ainsi passé de 23,8 millions à 30,4 millions
Le nombre de numéros mobiles portés est de 1,366 000 million. Cela représente 2,9% des forfaits, contre 1,9% à fin juin, 2,4% à fin mars 2014, 2,8% des forfaits à fin 2013, 2,3% en décembre 2011 et 5,7% en mars 2012.
Le taux de résiliation pour les forfaits est en légére hausse. Il est de 3,8% contre 3,5 à fin juin, 4,2% à fin mars 2014, 4,7% à fin décembre 2013, 4,1% au T3 2013, 4,5% au T2 2013, de 5,3% au T1 2013 et de 4,7% au T3 2012.
Par contre, pour ce qui concerne le prépayé, ce taux est de 18,6%, identique à celui à fin juin, contre 16,8% à fin mars 2014, 17,9% à fin décembre 2013, 20,8% pour le T3, de 17,4% au T2, de 18,1% au T1 2013.
Professionnels et particuliers en Métropole : les opérateurs
Le nombre de lignes auprès de l’un des quatre opérateurs de réseaux mobiles métropolitains (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange France et SFR), est en augmentation 729 000 contre 531 000 (+4,1%) pour le T2 2014, contre 387 000 (+4,8%) pour le T1 2014, 1,001 000 (5,0%), de 690 000 (5,7%) au T3 2013, de 950 000 pour le T2 et +489 000 sur le T1 2013.
Les forfaits représentent 58,488 000 millions de clients, soit une augmentation de 953 000 (+1,7%) sur ce trimestre, contre une augmentation de 905 000 (1,6%)pour le T2, 911 000 (1,6%) pour le T1, 1,346 000 (+2,5%) pour le T4 2013, 1,357 000 (+2,6%) sur le T3, de 949 000(+1,5%) sur le T2, de +489 000 (+3,0%) sur le T1 2013.
Le prépayé représente 9,129 000 millions de clients soit une baisse de 223 000 (3,7%), contre une baisse de 345 000 (-5,1%) à fin juin et mars 2014, une hausse de 353 000 (3,3%) à fin décembre 2013, une baisse de 676 000 (-6,0%) à fin septembre 2013 , une baisse de 739 000 (-6,2%) à fin juin 2013, et une baisse de 837 000 (-6,5%) à fin mars 2013.
Professionnels et particuliers en Métropole : les Mvno
8,971 000 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno, soit une hausse de 267 000 (+13,3%) contre une hausse de 340 000 (4%) sur le T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) à fin mars 2014, une hausse de 202 000 (+5,2%) à fin décembre 2013, hausse de 15 000 (+0,2%) pour le T3, de 151 000 (1,9%) sur le T2, de 27 000 (+0,4%) au T1 2013.
Les Mvno représentent 11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,3% pour le T1, 11,0% du marché total sur le T4, de 10,9% pour le T3, T2 et T1 2013.
Quelques tendances
- Développement des forfaits sans engagements, avec une augmentation de 6 points sur an. Le niveau des 50% du total des forfaits devrait être dépassé cette année. Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont globalement retrouvé le rythme d’avant l’arrivée de Free Mobile.
- La part des Mvno est en augmentation, sur la métropole, les opérateurs ont gagné 729 000 lignes supplémentaires et les Mvno 267 000, soit un total de 996 000 nouvelles lignes : 1,013 000 million sur les forfaits et baisse de 17 000 sur le prépayé. Au niveau national, c’est une augmentation de 980 000 nouvelles lignes avec un gain de 1,030 000 sur le forfaits et une baisse de 50 000 sur le prépayé.
Parts de marché
- Au niveau national, sur l'ensemble des forfaits du T3, Orange fait 32,1% de pdm (325 000 sur 1,013 000). SFR perdant 49 000, il reste environ 737 000 nouvelles lignes à se "partager" entre, Free (estimé par les experts à un gain de 431 000 ? ) et les Mvno (10,9% des ventes brutes des forfaits Métropole soit 110 000 ?), resterait 196 000 pour Bouygues. A voir et à confirmer donc..
- Lors du T2, pour Orange, c'était 18,7% de pdm (190 000 forfaits sur un total 1,016 000). Restait 801 000 clients, Bouygues avait gagné 4,8% (49 000 clients), SFR avait gagné de 0,4% (+4 000), Free gagné 45,3% (460 000) et les Mvno et autres 30,3% (313 000).
- Lors du T1, pour Orange, c'était 26% de pdm (281 000 forfaits sur un total 1,082 000). Restait 801 000 clients, Bouygues avait gagné 30 000 clients, SFR baissé de 21 000, Free gagné 595 000 et les Mvno 197 000.
Récapitulatif

Marché professionnels et particuliers en Métropole et DOM-TOM : généralités
Au niveau national (Métropole + DOM-TOM), il faut noter une augmentation du parc total actif de 980 000 clients (1 client = 1 ligne mobile) sur le trimestre dont 959 000 pour la métropole, ce qui porte le total à 79,294 000 millions de cartes SIM. Augmentation en légère hausse par rapport au trimestre précédent.
Le parc total augmente de 4,9 sur un an, après 4,8% au T2, 5,2% au T1 2014, 5,0% au T4 2013, de 5,1% au T3, 6,2% au T2 et 6,1% au T1.
Au niveau national, le prépayé est négatif de 50 000 mais en très nette décélération par rapport aux trimestres précédents. Le segment a presque touché le fond. A confirmer.
Professionnels et particuliers en Métropole : généralités
48,5% des abonnements sont désormais libres d'engagement (tableau 2.3), contre 47,4% au T2 2014, 45,5% au T1, 44,0% au T4 2013, 41% au T3, 39% au T2 2013, 36% au T1 2013. En douze mois, le nombre de personnes sans engagement est ainsi passé de 23,8 millions à 30,4 millions
Le nombre de numéros mobiles portés est de 1,366 000 million. Cela représente 2,9% des forfaits, contre 1,9% à fin juin, 2,4% à fin mars 2014, 2,8% des forfaits à fin 2013, 2,3% en décembre 2011 et 5,7% en mars 2012.
Le taux de résiliation pour les forfaits est en légére hausse. Il est de 3,8% contre 3,5 à fin juin, 4,2% à fin mars 2014, 4,7% à fin décembre 2013, 4,1% au T3 2013, 4,5% au T2 2013, de 5,3% au T1 2013 et de 4,7% au T3 2012.
Par contre, pour ce qui concerne le prépayé, ce taux est de 18,6%, identique à celui à fin juin, contre 16,8% à fin mars 2014, 17,9% à fin décembre 2013, 20,8% pour le T3, de 17,4% au T2, de 18,1% au T1 2013.
Professionnels et particuliers en Métropole : les opérateurs
Le nombre de lignes auprès de l’un des quatre opérateurs de réseaux mobiles métropolitains (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange France et SFR), est en augmentation 729 000 contre 531 000 (+4,1%) pour le T2 2014, contre 387 000 (+4,8%) pour le T1 2014, 1,001 000 (5,0%), de 690 000 (5,7%) au T3 2013, de 950 000 pour le T2 et +489 000 sur le T1 2013.
Les forfaits représentent 58,488 000 millions de clients, soit une augmentation de 953 000 (+1,7%) sur ce trimestre, contre une augmentation de 905 000 (1,6%)pour le T2, 911 000 (1,6%) pour le T1, 1,346 000 (+2,5%) pour le T4 2013, 1,357 000 (+2,6%) sur le T3, de 949 000(+1,5%) sur le T2, de +489 000 (+3,0%) sur le T1 2013.
Le prépayé représente 9,129 000 millions de clients soit une baisse de 223 000 (3,7%), contre une baisse de 345 000 (-5,1%) à fin juin et mars 2014, une hausse de 353 000 (3,3%) à fin décembre 2013, une baisse de 676 000 (-6,0%) à fin septembre 2013 , une baisse de 739 000 (-6,2%) à fin juin 2013, et une baisse de 837 000 (-6,5%) à fin mars 2013.
Professionnels et particuliers en Métropole : les Mvno
8,971 000 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno, soit une hausse de 267 000 (+13,3%) contre une hausse de 340 000 (4%) sur le T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) à fin mars 2014, une hausse de 202 000 (+5,2%) à fin décembre 2013, hausse de 15 000 (+0,2%) pour le T3, de 151 000 (1,9%) sur le T2, de 27 000 (+0,4%) au T1 2013.
Les Mvno représentent 11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,3% pour le T1, 11,0% du marché total sur le T4, de 10,9% pour le T3, T2 et T1 2013.
Quelques tendances
- Développement des forfaits sans engagements, avec une augmentation de 6 points sur an. Le niveau des 50% du total des forfaits devrait être dépassé cette année. Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont globalement retrouvé le rythme d’avant l’arrivée de Free Mobile.
- La part des Mvno est en augmentation, sur la métropole, les opérateurs ont gagné 729 000 lignes supplémentaires et les Mvno 267 000, soit un total de 996 000 nouvelles lignes : 1,013 000 million sur les forfaits et baisse de 17 000 sur le prépayé. Au niveau national, c’est une augmentation de 980 000 nouvelles lignes avec un gain de 1,030 000 sur le forfaits et une baisse de 50 000 sur le prépayé.
Parts de marché
- Au niveau national, sur l'ensemble des forfaits du T3, Orange fait 32,1% de pdm (325 000 sur 1,013 000). SFR perdant 49 000, il reste environ 737 000 nouvelles lignes à se "partager" entre, Free (estimé par les experts à un gain de 431 000 ? ) et les Mvno (10,9% des ventes brutes des forfaits Métropole soit 110 000 ?), resterait 196 000 pour Bouygues. A voir et à confirmer donc..
- Lors du T2, pour Orange, c'était 18,7% de pdm (190 000 forfaits sur un total 1,016 000). Restait 801 000 clients, Bouygues avait gagné 4,8% (49 000 clients), SFR avait gagné de 0,4% (+4 000), Free gagné 45,3% (460 000) et les Mvno et autres 30,3% (313 000).
- Lors du T1, pour Orange, c'était 26% de pdm (281 000 forfaits sur un total 1,082 000). Restait 801 000 clients, Bouygues avait gagné 30 000 clients, SFR baissé de 21 000, Free gagné 595 000 et les Mvno 197 000.
C’est la semaine de publication des rsultats pour Free (mercredi avant bourse), Bouygues (vendredi avant bourse) et SFR (vendredi après bourse). Pour rappel Orange et Numericable ont déjà publié leurs résultats.
Un point sur la part de conquête sur le fixe. Orange estime sa part de conquête sur l’ADSL à 30,6%, soit 18 000 nouveaux clients pour un total de 59 000 sur le T3.
Le consensus des analystes donne 37 000 nouveaux clients pour Free (avec le FTTH). Selon les estimations d'Orange et uniquement sur L'ADSL, il resterait donc +/- 46 000 nouveaux clients pour Bouygues.
Bouygues +46 000 (ADSL + FTTH ?),
Free +37 000 (ADSL+ FTTH ?),
Orange +18 000, 65 000 en FTTH, total 84 000,
SFR -42 000, +11 000 en FTTH, total -31 000.
Sur le mobile et le segment des forfaits, Orange fait 32,1% de pdm (325 000 nouvelles lignes sur 1,013 000 million), SFR baisse de 49 000. Il reste environ 737 000 nouvelles lignes à répartir entre, Free (estimé par le consensus à un gain de 431 000 nouvelles lignes) et les Mvno (10,9% des ventes brutes des forfaits Métropole soit 110 000 ?), resterait +/-196 000 pour Bouygues.
Estimations à confirmer dès mercredi avec les résultats de Free et dès jeudi avec les résultats de Bouygues Telecom.
Un point sur la part de conquête sur le fixe. Orange estime sa part de conquête sur l’ADSL à 30,6%, soit 18 000 nouveaux clients pour un total de 59 000 sur le T3.
Le consensus des analystes donne 37 000 nouveaux clients pour Free (avec le FTTH). Selon les estimations d'Orange et uniquement sur L'ADSL, il resterait donc +/- 46 000 nouveaux clients pour Bouygues.
Bouygues +46 000 (ADSL + FTTH ?),
Free +37 000 (ADSL+ FTTH ?),
Orange +18 000, 65 000 en FTTH, total 84 000,
SFR -42 000, +11 000 en FTTH, total -31 000.
Sur le mobile et le segment des forfaits, Orange fait 32,1% de pdm (325 000 nouvelles lignes sur 1,013 000 million), SFR baisse de 49 000. Il reste environ 737 000 nouvelles lignes à répartir entre, Free (estimé par le consensus à un gain de 431 000 nouvelles lignes) et les Mvno (10,9% des ventes brutes des forfaits Métropole soit 110 000 ?), resterait +/-196 000 pour Bouygues.
Estimations à confirmer dès mercredi avec les résultats de Free et dès jeudi avec les résultats de Bouygues Telecom.
C’est le dernier gadget à la mode - voir une icône religieuse pour certains - susceptible de faire basculer le marché du fixe, du mobile : la box Android. Pour des raisons de coûts et dans le cadre de sa guerre contre Free, le premier à l’avoir évoqué est Bouygues Télécom.
In Android we trust
Olivier Roussat - le pédégé de Bouygues Telecom - en a repassé une couche au quotidien Les Echos (10/11) : "Le choix de la box Android va s'imposer extrêmement vite à la totalité du marché français. Je parie que l'opérateur qui nous reproche de faire ce choix va faire de même dans quelques mois ou semaines. Cela permet d'avoir des produits très innovants qui arrivent très vite sur le marché à des coûts très serrés. Et maintenant que 90 % des smartphones dans le monde fonctionnent avec ce système d'exploitation, cela permet de faire converger facilement les services sur le fixe et le mobile..
Vade retro Satanas
Il y a un mois, lors d’un colloque à l’ARCEP (La Tribune, 10/10), Maxime Lombardini était revenu sur les rumeurs sur une possible box Android chez Free : "Android sur les box, c'est donner accès à nos box à Google. Demain quand on aura un parc Android sur la France entière, ce sera Google qui depuis Mountain View pourra décider de la VOD qui sera distribuée (...) Nous avons un vrai savoir-faire logiciel en France. Il serait dommage d'ouvrir l'accès à la Box comme cela ; parce qu'Android cela veut dire que, quand vous allumerez votre box, vous commencerez par remplir un formulaire Google dans lequel vous donnez vos coordonnées, cela veut dire que votre abonné disparaît un peu".
Alors qui raconte des salades ? A noter que le rachat de SFR devrait avoir pour conséquence l’abandon du projet de la box Android par le nouvel ensemble. Orange de son coté développe de son coté.
Enfin, les usages sont-ils forcément les mêmes entre le poste de tv du salon familial, sa tablette ou son Smartphone ? Le contrôle de la box (et des clients derrière) est un enjeu capital pour l'ensemble des acteurs des loisirs numériques. Sans compter la possibilité de se passer d’une box pour accéder à des services télévisuels (Apple tv, Google TV, clés HDMI diverses).
Plu humblement, du coté de Bouygues Telecom, faut-il rappeler que la box sensation devait déjà casser la baraque, que la 4G devait le faire également, que nouveaux les tarifs à prix cassés aussi, ainsi que le dégroupage, et maintenant c’est une box qui n’est même pas encore sortie des plaquettes de présentation.
In Android we trust…Android va-t-il s'imposer extrêmement vite à la totalité du marché français ?
In Android we trust
Olivier Roussat - le pédégé de Bouygues Telecom - en a repassé une couche au quotidien Les Echos (10/11) : "Le choix de la box Android va s'imposer extrêmement vite à la totalité du marché français. Je parie que l'opérateur qui nous reproche de faire ce choix va faire de même dans quelques mois ou semaines. Cela permet d'avoir des produits très innovants qui arrivent très vite sur le marché à des coûts très serrés. Et maintenant que 90 % des smartphones dans le monde fonctionnent avec ce système d'exploitation, cela permet de faire converger facilement les services sur le fixe et le mobile..
Vade retro Satanas
Il y a un mois, lors d’un colloque à l’ARCEP (La Tribune, 10/10), Maxime Lombardini était revenu sur les rumeurs sur une possible box Android chez Free : "Android sur les box, c'est donner accès à nos box à Google. Demain quand on aura un parc Android sur la France entière, ce sera Google qui depuis Mountain View pourra décider de la VOD qui sera distribuée (...) Nous avons un vrai savoir-faire logiciel en France. Il serait dommage d'ouvrir l'accès à la Box comme cela ; parce qu'Android cela veut dire que, quand vous allumerez votre box, vous commencerez par remplir un formulaire Google dans lequel vous donnez vos coordonnées, cela veut dire que votre abonné disparaît un peu".
Alors qui raconte des salades ? A noter que le rachat de SFR devrait avoir pour conséquence l’abandon du projet de la box Android par le nouvel ensemble. Orange de son coté développe de son coté.
Enfin, les usages sont-ils forcément les mêmes entre le poste de tv du salon familial, sa tablette ou son Smartphone ? Le contrôle de la box (et des clients derrière) est un enjeu capital pour l'ensemble des acteurs des loisirs numériques. Sans compter la possibilité de se passer d’une box pour accéder à des services télévisuels (Apple tv, Google TV, clés HDMI diverses).
Plu humblement, du coté de Bouygues Telecom, faut-il rappeler que la box sensation devait déjà casser la baraque, que la 4G devait le faire également, que nouveaux les tarifs à prix cassés aussi, ainsi que le dégroupage, et maintenant c’est une box qui n’est même pas encore sortie des plaquettes de présentation.
In Android we trust…Android va-t-il s'imposer extrêmement vite à la totalité du marché français ?