
Meilleurs commentateurs puis France Télévisions depuis le temps qu'il suit l'équipe de France de Rugby c'est vraiment dommage ! :?
En tout cas TF1 nous a montré qu'il n'y connaissait rien ...

Il va falloir voir le match Argentine Irlande pour se faire une idée ...fabiator a écrit :et votre pronostic?
la France qualifiée? si oui à quelle place?
Bon sinon je ne décolère pas ...Agustin Pichot avait le sourire en conférence de presse à l'issue de la rencontre victorieuse contre la France. Le capitaine des Pumas en a ainsi profité pour rappeler que l'Argentine existait au niveau du rugby. Surtout, il a dit avoir vu des Bleus « pétrifiés » avant de renter sur le terrain. « C'est normal a continue le demi de mêlée. Ils ont subi beaucoup de pression et jouait devant leur public. Ce n'était pas facile pour eux.»
Bernard Laporte, quel est votre bilan après cette défaite contre les Argentins ?
Nous avons été fébriles et fragiles. Nous n’avons pas su répondre à la pression. J’espère maintenant que les joueurs vont réagir et relèveront la tête pour repartir de l’avant. Aujourd’hui, il faut simplement dire que les Argentins ont été les plus forts.
Comment expliquez-vous ce manque de réaction devant la pression ?
Nous avons fait une bonne préparation mais les matchs de préparation ne comptent pas. Il s’agissait pourtant d’un match quasiment décisif pour la qualification. Nous n’avons su appréhender la grandeur de l’événement.
Avez-vous une part de responsabilité ?
Bien entendu. Ça serait trop facile de dire que les joueurs n’ont pas été à la hauteur et de ne pas se mettre dans le lot. Nous n’avons peut-être pas fait ce qu’il fallait pour les accompagner. La préparation c’est bien, mais il faut être à la hauteur sur le terrain.
« Je crois en ces joueurs »
Qu’a-t-il manqué dans le jeu ?
Devant nous avons dominé outrageusement, mais derrière nous avons été dominés individuellement et collectivement. Sans réaliser une énorme prestation, les Pumas ont été meilleurs que nous.
Pourquoi n’avoir pas effectué des changements plus tôt ?
Nous étions bien devant. Il n’y avait aucune raison de tout chambouler. Nous avons fait ce qu’il fallait dans ce secteur.
Dans ce contexte, le point du bonus défensif est-il une consolation ?
C’est une maigre consolation, mais pour le moment, on va se contenter de ça. Nous espérons que cela servira plus tard. Du coup, le challenge est encore plus beau et encore plus dur. Mais je crois en ces joueurs car je les vois évoluer tous les jours. J’ai confiance en eux, et même si certains sont passés au travers aujourd’hui, s’ils sont à leur niveau dans les jours à venir, on pourra de nouveau compter sur nous.
Source: sport365.fr
Perdu !! Et de toute façon il est rare qu'un match m'intéresse !!Nico! a écrit :je comprends pas là ...fernandn a écrit :Plouf !!!![]()
Même pas ... mais je comprend toujours pas comment ils ont pu se saborder de cette façon ... même après une nuit de sommeil.BARNABE a écrit :Fernandn, arrête, Nico est entré dans une phase de repli sur lui même, dans une sorte d'état second avec un seul leitmotiv : "je l'aurai, un jour, je l'aurai" (la coupe du monde, s'entend)
Ch'suis sur la même longueur d'ondes… Ça ressemble à un mauvais rêve.Nico! a écrit :Même pas ... mais je comprend toujours pas comment ils ont pu se saborder de cette façon ... même après une nuit de sommeil.BARNABE a écrit :Fernandn, arrête, Nico est entré dans une phase de repli sur lui même, dans une sorte d'état second avec un seul leitmotiv : "je l'aurai, un jour, je l'aurai" (la coupe du monde, s'entend)
Michalak : «On s’est vu trop grands»
Rentré en cours de match à la place de David Skrela, Frédéric Michalak ne mâchait pas ses mots pour expliquer cette défaite face aux Argentins.
«C’est une grosse désillusion. Mais cette défaite nous remet les pieds sur terre, ça ne peut pas nous faire de mal. On n’a pas su s’adapter au jeu de l’adversaire. Les Argentins ont joué intelligemment. On ne peut pas se voir grands champions avant de l’avoir été. Il faut partir petit pour être grand un jour. On s’est peut-être vu grands avant l’heure. C’est mon sentiment et chacun interprétera cela comme il veut», nous a confié Michalak vendredi soir.
Source: sport24.com
«Se retrousser les manches»
Abasourdi, comme tous ses coéquipiers, par la défaite contre l’Argentine, Serge Betsen avait du mal à expliquer ce revers. Mais le Biarrot rappelle que la Coupe du Monde n’est pas finie.
Par Emmanuel Quintin. sport24.com
Quelle était l’ambiance dans le vestiaire après cette défaite contre l’Argentine ?
Serge Betsen : C’était une ambiance de défaite, il n’y a pas grand-chose à dire. Il faut simplement relever la tête pour repartir de plus belle. Une Coupe du Monde, ça se construit avec beaucoup de valeurs. On doit désormais se retrousser les manches.
Comment expliquez-vous la fébrilité du début de match avec tous ces ballons tombés, ces fautes de main ?
Serge Betsen : C’est peut-être dû à la pression de l’évènement. On a fait des fautes de main que l’on ne faisait plus depuis longtemps, des fautes de cadets. C’est un peu dû à la pression, un peu aux Argentins aussi. Ils ont été plus agressifs que nous, plus présents dans les rucks. On n’a pas réussi à sortir de ballons propres.
Ces derniers jours, le groupe semblait pourtant décontracté. La pression est-elle montée dans la journée de vendredi ?
Serge Betsen : Non, je n’ai pas senti de pression particulière. Mais peut-être qu’à l’inverse, on avait trop confiance en nous. Il faudra qu’on en reparle entre nous pour essayer de comprendre et d’avancer.
Frédéric Michalak parlait d’excès de confiance. Partagez-vous cet avis ?
Serge Betsen : Peut-être (silence). Pas vraiment excès de confiance mais je pense qu’on n’a pas eu l’agressivité nécessaire pour pouvoir presser ces Argentins et mettre en place notre jeu.
Avez-vous rapidement compris que cette rencontre serait difficile ?
Serge Betsen : Non, on a fait une première mi-temps merdique où tout souriait aux Argentins, où ils ont marqué cet essai assassin en contre. Mais on est revenu des vestiaires avec la volonté de mettre notre jeu en place, de déstabiliser les Argentins. On loupe le coche sur ce groupé pénétrant à deux mètres de la ligne quand l’arbitre siffle une pénalité pour nous mais qu’on continue à jouer. On aurait peut-être dû prendre trois points… Par la suite, on n’a jamais su se sortir de la grosse pression qu’ils nous mettaient.
Cette action est-elle la clé de la partie ?
Serge Betsen : Oui et non car on a su les prendre dans les groupés pénétrants mais on n’a jamais su finir nos actions pour concrétiser notre domination. Peut-être qu’on a trop insisté devant et qu’on n’a pas assez varié notre jeu… Je ne sais pas.
Aviez-vous envisagé de perdre ce match d’ouverture ?
Serge Betsen : Non, du tout. Je crois qu’il faut tirer un trait sur ce match et penser à l’avenir. Rien n’est fini, tout reste à faire.
Désormais, les perspectives d’avenir ont tout de même changé. Vous n’êtes plus maîtres de votre destin…
Serge Betsen : C’est vrai mais rien n’est encore joué. Il nous reste trois matches à disputer. A nous de saisir notre chance dans ces rencontres. En gagnant ces matches, et notamment contre l’Irlande, on peut reprendre notre destin en mains et mettre la pression sur les Argentins.
Dans cette optique, le point de bonus défensif décroché peut-il avoir de l’importance ?
Serge Betsen : Oui, ça pourrait sauver notre première place. Encore faut-il faire les choses dans l’ordre et d’abord bien préparer le match de Toulouse contre la Namibie.
Traille : « Il va falloir digérer »
Cette fameuse « fébrilité » qui a assailli le XV de France, dominé (17-12) par l'Argentine, est au coeur de toutes les interrogations. Juste après la défaite, Damien Traille ne se cache pas derrière des faux-semblants pour expliquer l'échec, mais il a encore du mal à mettre des mots sur la défaillance des Bleus. Le centre insiste maintenant sur l'importance de « rester solidaires ».
« Damien Traille, quel sentiment prédomine ?
Il va falloir digérer. Cela va être difficile. La semaine va être longue sachant qu'on joue dimanche. On va avoir le temps d'analyser, de travailler pour montrer un autre visage qu'aujourd'hui (vendredi).
Est-ce la pression de l'événement qui vous a rendus fébriles ?
Peut-être. Pourtant lors des trois matches de préparation, on était sereins, on avait de la confiance. On avait peut-être trop de confiance. C'est vrai qu'aujourd'hui l'équipe de France a connu beaucoup de fébrilité par rapport à nos derniers matches.
L'avez-vous senti venir cette fébrilité ? Juste avant dans les vestiaires par exemple.
Non. On sentait dans la semaine qu'il y avait un peu de tension qui arrivait parce que c'est un événement majeur. Malheureusement, la fébrilité est arrivée aujourd'hui (vendredi), le jour où il ne fallait pas.
Vous réalisez trois bons matches de préparation, vous apparaissiez très sereins. Comment analysez-vous cette fébrilité ?
Il va falloir l'analyser. Beaucoup de monde attendait l'équipe de France. Après les matches de préparation, tout le monde voyait l'équipe de France très belle. Maintenant, tout le monde va peut-être nous mettre des bâtons dans les roues. Cela fait partie du sport. C'est à nous de rester solidaires dans le groupe pour bien préparer les matches à venir.
Que vous a dit Bernard Laporte à la mi-temps ?
Il y a des choses qui doivent rester entre nous. Entre joueurs, on s'est dit qu'il y avait huit points d'écart et que sur ces huit points, il y avait un essai sur une interception alors que nous avions le ballon, il y avait six points de pénalité où nous avions commis des fautes.
Vous attendiez-vous à ce type de match de la part des Argentins ?
On savait qu'ils n'allaient rien proposer, qu'ils n'allaient taper que des chandelles. Ils nous ont mis sous pression et nous n'avons pas su renverser cette pression.
En début de deuxième période, vous ne concrétisez pas votre domination. Est-ce que cela a été un tournant dans le match ?
Peut-être. On est à deux doigts de marquer un essai et finalement on prend une pénalité contre nous. On se retrouve dans nos cinquante mètres. Malheureusement, on n'a pas été assez présents au soutien. Petit à petit, on voyait qu'on n'arrivait pas à marquer.»
Propos recueillis par Sophie DORGAN, au Stade de France, source sport365.fr
Maso : «Surtout ne pas se mentir »
« Frustration », « déception », « fébrilité » côtoient « catastrophique » ou « insupportable » dans les propos du manager du XV de France. Juste après la défaite (12-17) contre l'Argentine au Stade de France, Jo Maso ne se voile pas la face sur la prestation de son équipe. Le message du manager à ses joueurs est clair : « Là, les gars, on n'a pas été à la hauteur de ce que les gens attendaient. On les a un peu trahis. Il faut leur redonner de l'espérance. »
« Jo Maso, quels sentiments prédominent juste après cette défaite ?
Déçu, bien sûr. Frustré. Avec Bernard (Laporte), ils nous tardent de rentrer pour regarder le match en vidéo. Malgré une première mi-temps catastrophique, je crois qu'il y avait la place pour revenir en deuxième période. On a mal négocié deux ou trois ballons qui auraient pu être importants. On a été bons sur certaines phases, notamment la mêlée, les ballons portés, certaines touches et on n'a pas été bons du tout dans l'utilisation.
Quand avez-vous senti arriver la fébrilité ?
D'entrée, on a senti la fébrilité. On se fait contrer un coup de pied, Cédric (Heymans) est repris par le pied et fait une touche de trois mètres. Tout cela fait qu'on ne rentre pas bien dans le match. Je n'explique pas cette fébrilité. Peut-être est-ce le fait de jouer contre des joueurs qu'ils connaissent ? Il faut qu'on regarde le match dans le détail pour avoir une idée un peu plus juste. Et surtout il faut qu'on discute avec nos joueurs. Maintenant il va falloir se préoccuper de retrouver un esprit guerrier, combattant. Il nous reste encore trois matches, trois matches qu'il faut gagner si l'on veut continuer dans cette poule. C'est l'objectif. Il n'y a pas cinquante objectifs. Il faut gagner en essayant chaque fois de prendre le bonus. On a encore de la chance que Contepomi rate le dernier but car on garde le point de bonus. Il faut s'accrocher à cela, il faut se qualifier pour les quarts. On voulait gagner ce premier match pour essayer de se qualifier pour les quarts en France. Aujourd'hui, on n'a plus les clés en main. Ce sont les Argentins qui sont les mieux placés.
Avez-vous senti venir cette fébrilité ?
Non. Franchement, les joueurs étaient déterminés dans la préparation du match, ils avaient beaucoup d'envie. Cela s'est vu sur le plan du combat, on a été présents. C'est sur le plan de l'utilisation où on a été fébriles. On a vendangé deux ou trois coups qui auraient pu nous faire passer devant.
Pensez-vous que le fait de ne pas concrétiser votre domination en début de deuxième période a été un tournant ?
Non, on perd vraiment le match en première mi-temps où on a été catastrophiques. On savait qu'ils jouaient comme cela avec des chandelles, etc. On n'a pas su donner du rythme au match parce qu'il est cassé en permanence. Mais c'est à nous d'être meilleurs pour mettre plus de vitesse et dominer cette capacité qu'ils ont à casser le rythme.
Vous faites trois bons matches de préparation, vous dégagiez une grande sérénité. Où se situe le grain de sable ?
C'est pour cela qu'il y a une grande déception. Maintenant il faut qu'on relève la tête. Il ne faut pas qu'on soit traumatisés, qu'on ne puisse pas repartir. Il faut bien gagner contre la Namibie et battre l'Irlande. C'est ce qui va nous maintenir dans la course et on verra ce qui se passe ailleurs.
Du côté du staff, quel va être votre rôle ?
Il faut qu'on soit les garants de l'orgueil des champions si on veut continuer à espérer être dans la course. Il ne faut pas que le staff se détériore mentalement, on va reprendre cela en main, on va se dire des vérités, surtout ne pas se mentir et repartir de plus belle tout en ayant balayer la frustration parce qu'elle est très, très grande.
Que voudriez-vous dire aux supporters de l'équipe de France qui sont très déçus après la prestation de ce soir ?
Le public a été formidable. Je voudrais remercier le public de nous avoir encouragé jusqu'à la fin. C'est une des forces qui va nous permettre de faire passer ce message aux joueurs en disant : « Là, les gars, on n'a pas été à la hauteur de ce que les gens attendaient. On les a un peu trahis. Il faut leur redonner de l'espérance. »
Vous allez titiller l'orgueil des joueurs ?
Il faut en avoir si on veut être des champions. De l'orgueil bien placé. Sinon ce n'est même pas la peine de rentrer sur le terrain. On va se le dire parce que c'est insupportable de passer au travers d'un match qu'on pouvait gagner. Si on regarde le jeu proposé par nos adversaires que je félicite, il n'y a pas grand-chose. Sauf qu'ils ont gagné.
Est-ce que l'équipe d'Argentine vous a surpris ?
Non, on les attendait comme cela avec beaucoup de bravoure et de détermination. On savait très bien qu'ils n'allaient pas déclencher des grandes ouvertures, mais ils ont été courageux, volontaires et intelligents. Cela suffit pour battre la France et gagner. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau, il joue le premier match en France devant 80.000 spectateurs, ils ont très peu de supporters et ils gagnent. C'est la marque d'une grande équipe. »
Propos recueillis par Sophie DORGAN, au Stade de France, source l'équipe.fr