Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°152
Télécom Italia
Vincent Bolloré vient de passer une étape important pour la prise en main de Telecom Italia suite à l’assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue le 15/12.
Pour résumé, Vivendi qui détient 20,53% du capital demandait que la Conseil d’Administration passe de 13 à 17 membres et que Vivendi détienne sièges. D’autre part, une résolution qui aurait dilué les parts de Vivendi n’a pas été approuvée.
La prochaine étape va être de prendre le contrôle opérationnel de l’opérateur historique italien et d’y renforcer sa présence. A plus long terme, il s’agit peut-être de vendre la filiale brésilienne afin de rendre plus attractif Telecom Italia et de le vendre à Orange en échange d’une forte participation.
Vivendi n’est pas le seul français. Xavier Niel est lui aussi propriétaire d’options d’achat (dépourvues de droits de vote) exerçables entre juin 2016 et novembre 2017. JP Morgan a aussi pris 4,5 % du groupe et dispose d’options pour monter à 10,1 %,la part de la Caisse des dépôts et consignations, qui a doublé en quelques jours de 0,7 à 1,42 %.
Les spéculations vont bon train : que compte faire Xavier Niel et la banque d’affaire ? Pures spéculations financières en s’offrant au plus cher ou investissements industriels (Les Echos, 15/12) ?
Télécom Italia
Vincent Bolloré vient de passer une étape important pour la prise en main de Telecom Italia suite à l’assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue le 15/12.
Pour résumé, Vivendi qui détient 20,53% du capital demandait que la Conseil d’Administration passe de 13 à 17 membres et que Vivendi détienne sièges. D’autre part, une résolution qui aurait dilué les parts de Vivendi n’a pas été approuvée.
La prochaine étape va être de prendre le contrôle opérationnel de l’opérateur historique italien et d’y renforcer sa présence. A plus long terme, il s’agit peut-être de vendre la filiale brésilienne afin de rendre plus attractif Telecom Italia et de le vendre à Orange en échange d’une forte participation.
Vivendi n’est pas le seul français. Xavier Niel est lui aussi propriétaire d’options d’achat (dépourvues de droits de vote) exerçables entre juin 2016 et novembre 2017. JP Morgan a aussi pris 4,5 % du groupe et dispose d’options pour monter à 10,1 %,la part de la Caisse des dépôts et consignations, qui a doublé en quelques jours de 0,7 à 1,42 %.
Les spéculations vont bon train : que compte faire Xavier Niel et la banque d’affaire ? Pures spéculations financières en s’offrant au plus cher ou investissements industriels (Les Echos, 15/12) ?
- @hammett_92
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°153
Lourde amende pour Orange
Orange n’y a pas coupé et s’est vu infligée une amende de 350 millions d’euros par l’Autorité De La Concurrence pour pratique anti-concurrentielle sur le marché des entreprises entre 2002 et 2010. L’ADLC donne 18 mois à Orange pour changes ses pratiques et donne à l’ARCEP le soin de contrôler ces changements. Orange ne va pas faire appel de cet avis.
Cet avis de l’ADLC fait suite à une plainte auprès de l’Autorité De La Concurrence de SFR, Bouygues et Colt déposée en 2008. Le conflit entre Orange et Bouygues s’est soldé en 2014, lors de la tentative de rachat de SFR par Bouygues. Bouygues Telecom et Orange étaient parvenus à un accord transactionnel, au terme duquel Orange avait versé 300 millions d'euros à Bouygues pour quinze litiges au total. (Le Figaro (02/12).
SFR et Colt vont pouvoir attaquer Orange devant le Tribunal de Commerce et réclamer des indemnités. Il y a quelques jours, il était évoqué une somme de 500 millions d’euros comme possible amende. Avec 350 millions Orange s’en sort « bien » et assure que cela sera sans conséquences sur ces comptes, la somme étant provisionnée depuis des années.
Sur le fixe Orange détiendrait 70% du marché et sur le mobile ce serait 50%.
Xavier Niel
Le trublion historique des télécoms s’est (enfin) exprimé sur ses intentions concernant Telecom Italia. Il déclare dans un quotidien italien : "Il faut donner (à Telecom Italia) la capacité d'investir pour se développer à la fois dans la fibre optique et les réseaux mobiles 4G afin de générer de plus hauts revenus tout en maintenant des tarifs bas" Il se définit comme investisseur industriel, mais il n’a rien dit sur ce qu’il comptait faire de ses options. Il déclare également n’agir ni pour Bolloré ni pour Orange.
Bref des idées, manque juste d’être majoritaire dans Telecom Italia.
Lourde amende pour Orange
Orange n’y a pas coupé et s’est vu infligée une amende de 350 millions d’euros par l’Autorité De La Concurrence pour pratique anti-concurrentielle sur le marché des entreprises entre 2002 et 2010. L’ADLC donne 18 mois à Orange pour changes ses pratiques et donne à l’ARCEP le soin de contrôler ces changements. Orange ne va pas faire appel de cet avis.
Cet avis de l’ADLC fait suite à une plainte auprès de l’Autorité De La Concurrence de SFR, Bouygues et Colt déposée en 2008. Le conflit entre Orange et Bouygues s’est soldé en 2014, lors de la tentative de rachat de SFR par Bouygues. Bouygues Telecom et Orange étaient parvenus à un accord transactionnel, au terme duquel Orange avait versé 300 millions d'euros à Bouygues pour quinze litiges au total. (Le Figaro (02/12).
SFR et Colt vont pouvoir attaquer Orange devant le Tribunal de Commerce et réclamer des indemnités. Il y a quelques jours, il était évoqué une somme de 500 millions d’euros comme possible amende. Avec 350 millions Orange s’en sort « bien » et assure que cela sera sans conséquences sur ces comptes, la somme étant provisionnée depuis des années.
Sur le fixe Orange détiendrait 70% du marché et sur le mobile ce serait 50%.
Xavier Niel
Le trublion historique des télécoms s’est (enfin) exprimé sur ses intentions concernant Telecom Italia. Il déclare dans un quotidien italien : "Il faut donner (à Telecom Italia) la capacité d'investir pour se développer à la fois dans la fibre optique et les réseaux mobiles 4G afin de générer de plus hauts revenus tout en maintenant des tarifs bas" Il se définit comme investisseur industriel, mais il n’a rien dit sur ce qu’il comptait faire de ses options. Il déclare également n’agir ni pour Bolloré ni pour Orange.
Bref des idées, manque juste d’être majoritaire dans Telecom Italia.
- @hammett_92
Brèves du sport business et des médias - N°127
Ligue des Champions
Quelques jours après avoir perdu les droits du football anglais, le groupe Canal+ a annoncé avoir acquis les droits des trois prochaines éditions de la finale de la Ligue des champions et pour 3 millions par saison.
C’est BeIN Sports qui est propriétaire des droits, mais la chaîne doit les revendre, car cet événement fait partie de ceux qui doivent être diffusés en clair (c’est TF1 qui en assurait habituellement la diffusion). Le groupe Canal+ les diffusera donc sur sa chaîne gratuite D8, dont le coût de grille s’alourdira de trois millions d’euros par an (L’Equipe, 09/12).
Coupe de la Ligue
La Coupe de la Ligue passe sur Canal+ en totalité et reste sur France Télévision pour un match. La LFP va toucher un montant total de 23,9 millions d’euros par saison. C’est France télévisions qui assurait la diffusion pour 10 millions par an.
Pas sur toutefois que cela permettent à Canal+ de recruter de nouveaux clients avec cette compétition mineure dans le calendrier. Le contrat débute la saison prochaine et se termine à la fin de la saison 2019/2020 (L’Equipe, 16/12).
Principaux droits vendu en 2015
Altice : la premier League anglaise pour plus de 100 millions au groupe Altice. Le championnat de France de Basket pour plus de 10 millions par saison.
Canal+ : le Top14 pour 74 millions, certains matchs de la Coupe du Monde de rugby pour 20 millions. Formule 1 pour 30 millions. Rachat (non exclusivité) à France TV de l’ensemble des droits pour les JO d’été de 2016 et 2020. Finale de la ligue des champions pour 3 millions et Coupe de la Ligue
BeIn Sports : les championnats allemand, italien et espagnol. Ce dernier pour 33 millions. Tennis : Fed Cup et Coupe Davis. Handball : championnats du monde (homme et femme) de 2015 et 2017, beIN Sports Groupe (France et filiales) aurait payé 82 millions d’euros.
La Pro D2 a été vendu à Eurosport et France TV pour 6,2 millions d’euros. La finale du Top14 pour 1,6 millions d’euros à France TV.
Ligue des Champions
Quelques jours après avoir perdu les droits du football anglais, le groupe Canal+ a annoncé avoir acquis les droits des trois prochaines éditions de la finale de la Ligue des champions et pour 3 millions par saison.
C’est BeIN Sports qui est propriétaire des droits, mais la chaîne doit les revendre, car cet événement fait partie de ceux qui doivent être diffusés en clair (c’est TF1 qui en assurait habituellement la diffusion). Le groupe Canal+ les diffusera donc sur sa chaîne gratuite D8, dont le coût de grille s’alourdira de trois millions d’euros par an (L’Equipe, 09/12).
Coupe de la Ligue
La Coupe de la Ligue passe sur Canal+ en totalité et reste sur France Télévision pour un match. La LFP va toucher un montant total de 23,9 millions d’euros par saison. C’est France télévisions qui assurait la diffusion pour 10 millions par an.
Pas sur toutefois que cela permettent à Canal+ de recruter de nouveaux clients avec cette compétition mineure dans le calendrier. Le contrat débute la saison prochaine et se termine à la fin de la saison 2019/2020 (L’Equipe, 16/12).
Principaux droits vendu en 2015
Altice : la premier League anglaise pour plus de 100 millions au groupe Altice. Le championnat de France de Basket pour plus de 10 millions par saison.
Canal+ : le Top14 pour 74 millions, certains matchs de la Coupe du Monde de rugby pour 20 millions. Formule 1 pour 30 millions. Rachat (non exclusivité) à France TV de l’ensemble des droits pour les JO d’été de 2016 et 2020. Finale de la ligue des champions pour 3 millions et Coupe de la Ligue
BeIn Sports : les championnats allemand, italien et espagnol. Ce dernier pour 33 millions. Tennis : Fed Cup et Coupe Davis. Handball : championnats du monde (homme et femme) de 2015 et 2017, beIN Sports Groupe (France et filiales) aurait payé 82 millions d’euros.
La Pro D2 a été vendu à Eurosport et France TV pour 6,2 millions d’euros. La finale du Top14 pour 1,6 millions d’euros à France TV.
- @hammett_92
Brèves du sport business et des médias - N° 128
Portugal Telecom
Cette filiale du groupe Altice vient de s’offrir les droits tv et de sponsoring du FC Porto pour 457,5 millions pour une durée de 10 à partir de juillet 2018. Altice devrait donc pouvoir diffuser à partir de cette date les matchs de cette équipe portugaise dans l’ensemble de ses filiales. A ce jour, c’est BeIn Sports qui diffuse le championnat portugais (sauf les matchs du championnat à domicile de Benfica).
Début décembre, c’est Benfica qui avait vendu à NOS ses droits tv pour un montant de 400 millions et pour une durée de 10 ans. La guerre des calo opérateurs er des opérateurs télécoms fait rage dans un pays ou les droits tv ne sont pas centralisés. Mais c'est NOS qui a frappé le premier en acquérant les droits tv du club le plus populaire des portugais.
Sports américains
Selon l’Equipe (édition papier du 19/12), BeIN Sports pourrait être intéressé par l’acquisition des droits tv du Hockey sur Glace américain. La chaine diffuse déjà trois ligues majeures : la NBA (Basket), la MLB (baseball) et la NFL (football américain), avec la NHL (hockey sur glace), BeIn sports diffuserait les quatre ligues majeures d’Amérique du Nord. Les droits sont sur le marché à l’issue de la saison au printemps prochain. Les droits de diffusion de la MLS (football) sont chez Eurosport jusqu’à fin 2018.
Sports US
Le quotidien L’Equipe avait publié le 16/04 un récapitulatif des droits tv des ligues majeures payés par les tv américaines. C'est astronomique, mais c'est aussi à ramener à la taille du pays.

Portugal Telecom
Cette filiale du groupe Altice vient de s’offrir les droits tv et de sponsoring du FC Porto pour 457,5 millions pour une durée de 10 à partir de juillet 2018. Altice devrait donc pouvoir diffuser à partir de cette date les matchs de cette équipe portugaise dans l’ensemble de ses filiales. A ce jour, c’est BeIn Sports qui diffuse le championnat portugais (sauf les matchs du championnat à domicile de Benfica).
Début décembre, c’est Benfica qui avait vendu à NOS ses droits tv pour un montant de 400 millions et pour une durée de 10 ans. La guerre des calo opérateurs er des opérateurs télécoms fait rage dans un pays ou les droits tv ne sont pas centralisés. Mais c'est NOS qui a frappé le premier en acquérant les droits tv du club le plus populaire des portugais.
Sports américains
Selon l’Equipe (édition papier du 19/12), BeIN Sports pourrait être intéressé par l’acquisition des droits tv du Hockey sur Glace américain. La chaine diffuse déjà trois ligues majeures : la NBA (Basket), la MLB (baseball) et la NFL (football américain), avec la NHL (hockey sur glace), BeIn sports diffuserait les quatre ligues majeures d’Amérique du Nord. Les droits sont sur le marché à l’issue de la saison au printemps prochain. Les droits de diffusion de la MLS (football) sont chez Eurosport jusqu’à fin 2018.
Sports US
Le quotidien L’Equipe avait publié le 16/04 un récapitulatif des droits tv des ligues majeures payés par les tv américaines. C'est astronomique, mais c'est aussi à ramener à la taille du pays.

- @hammett_92
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°154
Completel
En octobre 2014, l'Autorité de la concurrence autorisait le rachat de SFR par Altice sous conditions. L'une elle concernait le marché Entreprises et la vente de Completel (Numericable).
L'Autorité de la concurrence a autorisé le consortium Kosc à reprendre le réseau DSL Completel : "Le repreneur satisfait aux conditions d'agrément prévues par les engagements. Les membres du consortium disposent d'une expertise significative dans le secteur des télécommunications et des compétences adéquates pour opérer le réseau DSL", a expliqué l'Autorité dans son communiqué. Le consortium Kosc est composé des sociétés OVH, Cofip, Kapix, et Styx. (Zdnet, 22/12).
Pour l'ADLC, le marché entreprise est un secteur qui n’est pas assez animé et elle vient d’infliger à Orange une amende de 350 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles entre 2002 et 2010. L’ADLC a donné 18 mois à Orange pour changer de pratiques.
Itinérance
L’ARCEP devait publier ses lignes directrices concernant l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange et sur l’accord de mutualisation entre Bouygues Telecom et SFR : "Ces lignes directrices définiront, d’une part, le cadre général d’analyse de l’ARCEP en matière de partage de réseaux mobiles en France au regard des objectifs de la régulation fixés par la loi et en s’appuyant sur la grille d’analyse dégagée par l’Autorité de la concurrence dans son avis de 2013. Elles préciseront, d’autre part, les modalités d’application de ce cadre d’analyse aux deux contrats précités.
A la fin de l’année 2015, l’Autorité soumettra ces lignes directrices à une consultation publique et les transmettra pour avis à l’Autorité de la concurrence. Une adoption définitive est prévue au premier trimestre 2016. Conformément à la loi, il appartiendra aux acteurs d’en tirer toutes les conséquences dans les plus brefs délais.".
Il ne reste que quelques heures ou sinon cela se fera au moment des étrennes. D’un autre coté, en cas de rachat de Bouygues par Orange, tout cela pourrait être remis en question. L’ARCEP pourrait également se caler sur de futures annonces début janvier.
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°8
Le Canard Enchaine évoque une éventuelle rentrée d'Orange dans le capital de TF1 à hauteur de 10%, alors que Bouygues pourrait rentrer à hauteur de 12% dans le capital d'Orange. Mais selon une source proche du dossier, toutefois, l'information du Canard Enchaîné est "fantaisiste". Cette hypothèse a déjà été évoqué lorsque les informations ont commencées à fuiter. TF1 avait apporter un démenti assez vigoureux.
Completel
En octobre 2014, l'Autorité de la concurrence autorisait le rachat de SFR par Altice sous conditions. L'une elle concernait le marché Entreprises et la vente de Completel (Numericable).
L'Autorité de la concurrence a autorisé le consortium Kosc à reprendre le réseau DSL Completel : "Le repreneur satisfait aux conditions d'agrément prévues par les engagements. Les membres du consortium disposent d'une expertise significative dans le secteur des télécommunications et des compétences adéquates pour opérer le réseau DSL", a expliqué l'Autorité dans son communiqué. Le consortium Kosc est composé des sociétés OVH, Cofip, Kapix, et Styx. (Zdnet, 22/12).
Pour l'ADLC, le marché entreprise est un secteur qui n’est pas assez animé et elle vient d’infliger à Orange une amende de 350 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles entre 2002 et 2010. L’ADLC a donné 18 mois à Orange pour changer de pratiques.
Itinérance
L’ARCEP devait publier ses lignes directrices concernant l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange et sur l’accord de mutualisation entre Bouygues Telecom et SFR : "Ces lignes directrices définiront, d’une part, le cadre général d’analyse de l’ARCEP en matière de partage de réseaux mobiles en France au regard des objectifs de la régulation fixés par la loi et en s’appuyant sur la grille d’analyse dégagée par l’Autorité de la concurrence dans son avis de 2013. Elles préciseront, d’autre part, les modalités d’application de ce cadre d’analyse aux deux contrats précités.
A la fin de l’année 2015, l’Autorité soumettra ces lignes directrices à une consultation publique et les transmettra pour avis à l’Autorité de la concurrence. Une adoption définitive est prévue au premier trimestre 2016. Conformément à la loi, il appartiendra aux acteurs d’en tirer toutes les conséquences dans les plus brefs délais.".
Il ne reste que quelques heures ou sinon cela se fera au moment des étrennes. D’un autre coté, en cas de rachat de Bouygues par Orange, tout cela pourrait être remis en question. L’ARCEP pourrait également se caler sur de futures annonces début janvier.
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°8
Le Canard Enchaine évoque une éventuelle rentrée d'Orange dans le capital de TF1 à hauteur de 10%, alors que Bouygues pourrait rentrer à hauteur de 12% dans le capital d'Orange. Mais selon une source proche du dossier, toutefois, l'information du Canard Enchaîné est "fantaisiste". Cette hypothèse a déjà été évoqué lorsque les informations ont commencées à fuiter. TF1 avait apporter un démenti assez vigoureux.
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°9
Le JDD dans son édition du 03/01 évoque de possibles pistes autour du rachat de Bouygues Telecom par Orange.
"Deal" entre Orange et Bouygues bien avancé ?
Le montant serait de 10 milliards : 2 milliards en cash et 8 milliards de participation dans Orange soit 15% du Capital. L’Etat resterait majoritaire. Les salariés seraient repris par Orange et il n’y aurait pas de licenciement. Olivier Roussat le pédégé de Bouygues Telecom serait le responsable de l’intégration.
En attendant, Orange et Bouygues vont rentrer dans le détail ces jours-ci. L’ambiance semble bonne et un accord pourrait intervenir entre 1 et 3 mois. Un accord de confidentialité aurait été signé afin de sceller officiellement ces discussions.
Contrairement à ce qu’écrivait le Canard Enchainé dans sa dernière livraison, TF1 ne serait pas dans le « deal ».
"Deal" avec Free et SFR à l’ébauche !
Reste à présenter un « deal » acceptable pour faire passer cet accord aux régulateurs. A ce sujet, l’hebdo évoque une régulation uniquement via l’Autorité De La Concurrence. Le « deal » serait de céder pour 5 milliards d’actifs. Les clients prépayés, Mvno’s et le segment professionnel à SFR ? Pour Free, une partie des antennes et fréquences, tout ou partie du réseau de boutiques ainsi qu’une partie du réseau fibre d’Orange.
Nul doute que ce ne sont que les prémices d’un possible futur accord. Il semble que les contours de l’accord entre Orange et Bouygues sont déjà bien dessinés.
A suivre...
Le JDD dans son édition du 03/01 évoque de possibles pistes autour du rachat de Bouygues Telecom par Orange.
"Deal" entre Orange et Bouygues bien avancé ?
Le montant serait de 10 milliards : 2 milliards en cash et 8 milliards de participation dans Orange soit 15% du Capital. L’Etat resterait majoritaire. Les salariés seraient repris par Orange et il n’y aurait pas de licenciement. Olivier Roussat le pédégé de Bouygues Telecom serait le responsable de l’intégration.
En attendant, Orange et Bouygues vont rentrer dans le détail ces jours-ci. L’ambiance semble bonne et un accord pourrait intervenir entre 1 et 3 mois. Un accord de confidentialité aurait été signé afin de sceller officiellement ces discussions.
Contrairement à ce qu’écrivait le Canard Enchainé dans sa dernière livraison, TF1 ne serait pas dans le « deal ».
"Deal" avec Free et SFR à l’ébauche !
Reste à présenter un « deal » acceptable pour faire passer cet accord aux régulateurs. A ce sujet, l’hebdo évoque une régulation uniquement via l’Autorité De La Concurrence. Le « deal » serait de céder pour 5 milliards d’actifs. Les clients prépayés, Mvno’s et le segment professionnel à SFR ? Pour Free, une partie des antennes et fréquences, tout ou partie du réseau de boutiques ainsi qu’une partie du réseau fibre d’Orange.
Nul doute que ce ne sont que les prémices d’un possible futur accord. Il semble que les contours de l’accord entre Orange et Bouygues sont déjà bien dessinés.
A suivre...
- @hammett_92
Brèves du sport business et des médias - N° 129
Valeur des droits sportifs
Après l’acquisition de la Coupe de la Ligue, comment se répartit la valeur des droits sportifs à la télévision ? Selon la société de courtage Raymond James, Canal+ détient 60% de la valeur de ses droits (74% avant l’arrivée de BeIN Sports), BeIn Sports 30%, TF1 et Altice 8% et France Télévisions 5% (L’Equipe, édition papier du 18/12).
Canal+
Pendant les fêtes de fin d’année BFM (23/12) a publié une info qui insiste sur la volonté de Bolloré et Vivendi de passer un accord avec beIn Sports et de redéfinir son modèle économique. La dernière solution serait de distribuer BeIn Sports en exclusivité sur CanalSat. C’est déjà le cas pour Eurosport contre un chèque de 50 millions d’euros annuels croit savoir BFM. Toutefois, cette voie semble compliqué car BeIN Sports est une chaine premium et ne peut pas être diffusée en exclusivité.
Les pistes sont nombreuses, début décembre, le blog de Vincent Revel, indiquait que Bolloré envisageait un deal et avait "d’ores et déjà approché les hauts dirigeants qataris de beIN Sports, en vue d’un « deal » visant à sécuriser des droits vitaux pour la chaine cryptée".
Pour le courtier Natexis, le "salut" de Canal+ passe par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort serait à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat de beIN Sports monde.
Canal+
Le même article indique que Vivendi étudie la piste d’une séparation en deux lots de le l’offre actuelle. Un lot avec du cinéma et l’autre avc la Ligue 1. Chaque lot serait vendu 20€. Pour Natexis : "Le découpage est la seule option possible pour augmenter fortement le revenu moyen par abonné (Arpu). Le groupe pourrait alors proposer une offre plus proche de celle de Sky, qui pourrait permettre une hausse de l’ARPU avec une offre mieux segmentée".
Valeur des droits sportifs
Après l’acquisition de la Coupe de la Ligue, comment se répartit la valeur des droits sportifs à la télévision ? Selon la société de courtage Raymond James, Canal+ détient 60% de la valeur de ses droits (74% avant l’arrivée de BeIN Sports), BeIn Sports 30%, TF1 et Altice 8% et France Télévisions 5% (L’Equipe, édition papier du 18/12).
Canal+
Pendant les fêtes de fin d’année BFM (23/12) a publié une info qui insiste sur la volonté de Bolloré et Vivendi de passer un accord avec beIn Sports et de redéfinir son modèle économique. La dernière solution serait de distribuer BeIn Sports en exclusivité sur CanalSat. C’est déjà le cas pour Eurosport contre un chèque de 50 millions d’euros annuels croit savoir BFM. Toutefois, cette voie semble compliqué car BeIN Sports est une chaine premium et ne peut pas être diffusée en exclusivité.
Les pistes sont nombreuses, début décembre, le blog de Vincent Revel, indiquait que Bolloré envisageait un deal et avait "d’ores et déjà approché les hauts dirigeants qataris de beIN Sports, en vue d’un « deal » visant à sécuriser des droits vitaux pour la chaine cryptée".
Pour le courtier Natexis, le "salut" de Canal+ passe par un rachat de beIN Sports et une segmentation des offres, avec une offre spécifique pour le sport entre 25 et 35€. Le point mort serait à 30€ et 5,7 millions d’abonnés, soit les chiffres des abonnés de Canal+ actuellement. En échange Al Jazeera deviendrait actionnaire de Canal+ dans le cas d’un rachat de beIN Sports France ou de Vivendi dans le cas du rachat de beIN Sports monde.
Canal+
Le même article indique que Vivendi étudie la piste d’une séparation en deux lots de le l’offre actuelle. Un lot avec du cinéma et l’autre avc la Ligue 1. Chaque lot serait vendu 20€. Pour Natexis : "Le découpage est la seule option possible pour augmenter fortement le revenu moyen par abonné (Arpu). Le groupe pourrait alors proposer une offre plus proche de celle de Sky, qui pourrait permettre une hausse de l’ARPU avec une offre mieux segmentée".
- @hammett_92
Rachat de Bouygues Telecom par Orange ? N°10
Orange et Bouygues ont confirmé que des discussions étaient engagées entre les deux groupes.
Bouygues déclare être "intéressé par tout schéma qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms" et donc de devenir actionaire d'Orange, mais de se vendre cher : "Bouygues reste convaincu que son activité dans les télécoms est créatrice de valeur pour l’avenir dans un contexte marqué par le développement rapide du Très Haut Débit Mobile et Fixe".
De son coté, Orange déclare qu’il : "confirme la reprise de discussions préliminaires avec le Groupe Bouygues en vue d’un rapprochement avec Bouygues Télécom. et qu’il préfère ne pas acheter trop cher "n’agira que dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur d’un tel projet."
Orange et Bouygues ont confirmé que des discussions étaient engagées entre les deux groupes.
Bouygues déclare être "intéressé par tout schéma qui lui permettrait de conforter son ancrage durable dans les télécoms" et donc de devenir actionaire d'Orange, mais de se vendre cher : "Bouygues reste convaincu que son activité dans les télécoms est créatrice de valeur pour l’avenir dans un contexte marqué par le développement rapide du Très Haut Débit Mobile et Fixe".
De son coté, Orange déclare qu’il : "confirme la reprise de discussions préliminaires avec le Groupe Bouygues en vue d’un rapprochement avec Bouygues Télécom. et qu’il préfère ne pas acheter trop cher "n’agira que dans le seul intérêt de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients et sera particulièrement attentif à la création de valeur d’un tel projet."
- @hammett_92
Un accord de confidentialité a bien été signé entre les deux groupes. Si les discussions actuelles se passent bien, l’étape suivante pourrait être celle de discussions exclusives. Stéphane Richard s’est exprimé sur RTL hier. Pour lui c’est "une affaire de quelques semaines (…) un mois ou deux mais dans tous les cas, ça n’ira pas au-delà" (Le Monde, 05/01).
Alors que TF1 ne semble pas faire partie du deal, car trop sensible politiquement, économiquement cela pourrait avoir du sens. Natexis un courtier se penche sur les effets positifs d’une reprise de TF1 par Orange. Pour TF1, cela "pourrait accélérer la diversification du groupe TF1 et donc sa transformation en groupe mondial.". Et pour l’ensemble, les deux groupes pourraient mutualiser leurs efforts de R&D dans le domaine de la TV, de la production cinématographique. Toujours sur RTL, Stéphane Richard a déclaré qu'un rapprochement aurait du sens au niveau des contenus. Rachat ? Rapprochement ?
Alors que TF1 ne semble pas faire partie du deal, car trop sensible politiquement, économiquement cela pourrait avoir du sens. Natexis un courtier se penche sur les effets positifs d’une reprise de TF1 par Orange. Pour TF1, cela "pourrait accélérer la diversification du groupe TF1 et donc sa transformation en groupe mondial.". Et pour l’ensemble, les deux groupes pourraient mutualiser leurs efforts de R&D dans le domaine de la TV, de la production cinématographique. Toujours sur RTL, Stéphane Richard a déclaré qu'un rapprochement aurait du sens au niveau des contenus. Rachat ? Rapprochement ?
- @hammett_92