Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Fin 2015, c’est la date confirmée par le Jean-Ludovic Silicani (président de l’ARCEP) pour une attribution aux opérateurs télécoms des fréquences de la bande 700Mhz, actuellement détenues par l’audiovisuel. Sauf que l’utilisation n’est pas pour tout de suite : "Si l’attribution a lieu fin 2015 ou début 2016, alors les fréquences pourront être utilisées par les télécoms à partir de 2018 ou 2019". Le calendrier précis n’a pas encore été fixé par le gouvernement qui a besoin de l’argent de ses enchères qui pourrait rapporter jusqu’à 3 milliards.
Pour l’ARCEP : le délai entre l’attribution des fréquences aux télécoms et leur utilisation effective "ne doit être ni trop long, ni trop court. Il ne faut pas que le délai soit trop long, car on ne peut pas vendre maintenant aux opérateurs des fréquences qu’ils ne pourront pas utiliser avant longtemps. Mais il ne faut pas que le délai soit trop court, car ces fréquences doivent être dégagées par l’audiovisuel".
Cette fréquence appartient à la bande des fréquences basses qui permet de mieux pénétrer les immeubles et de diffuser le signal à une plus grande distance. Autant dire qu'elles sont précieuses pour le très haut débit mobile.
Il va être particulièrement intéressant de suivre l’attitude des opérateurs.
Stéphane Richard a déclaré au Figaro (16/09) : "On verra qui a la possibilité d’être candidat, à quel niveau de prix.", propos réitérés France Info (02/10): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".
Xavier Niel est revenu lors d’une interview à BfmTv (04/11) sur l’attribution des futures fréquences 700Mhz dites « en or » : "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent"…Les deux pensant fortement à Bouygues Telecom. Ce dernier par la voix Didier Casas avait déclaré en juin 2013 : "On en veut, mais pas tout de suite" (La Tribune, 06/2013). Depuis Bouygues s’est lancé dans un autre repositionnement commercial, aura-t-il les moyens financiers pour enchérir sur ces nouvelles fréquences ? SFR/Numericable ne devrait pas avoir trop de problèmes.
Sauf consolidation en France, ce qui est sur c’est que Free en a vraiment besoin pour muscler son réseau. Orange - via sa directrice exécutive d’Orange- Delphine Ernotte-Cunci – s’est exprimée au sujet des futures enchères sur la bande des 700 MHz et a ménagé la chèvre et le choux (Silicon, 08/10) : "Les fréquences, c’est le pétrole des télécoms (...) ce sont de belles fréquences", et Orange "déposera un dossier", pour elle, les fréquences 4G, achetées en 2011 :"sont largement suffisantes pour les 10 prochaines années"..
Pour rappel, lors de l’attribution des dernières licences 800 Mhz, SFR avait déboursé 1,065 milliard, Orange 891 millions et Bouygues 683 millions. Free n’avait rien eu. Soit un gain de 2,639 milliards pour 1,800 milliard attendu. Pour le 2600 Mhz, Orange avait versé 287 millions, Free 271 millions, Bouygues 228 millions et SFR 150 millions, pour un total de 936 millions alors que 700 millions étaient attendus. Total 2,5 milliards attendus, 3,575 milliards reçus…
Une longue partie de poker va commencer.
Pour l’ARCEP : le délai entre l’attribution des fréquences aux télécoms et leur utilisation effective "ne doit être ni trop long, ni trop court. Il ne faut pas que le délai soit trop long, car on ne peut pas vendre maintenant aux opérateurs des fréquences qu’ils ne pourront pas utiliser avant longtemps. Mais il ne faut pas que le délai soit trop court, car ces fréquences doivent être dégagées par l’audiovisuel".
Cette fréquence appartient à la bande des fréquences basses qui permet de mieux pénétrer les immeubles et de diffuser le signal à une plus grande distance. Autant dire qu'elles sont précieuses pour le très haut débit mobile.
Il va être particulièrement intéressant de suivre l’attitude des opérateurs.
Stéphane Richard a déclaré au Figaro (16/09) : "On verra qui a la possibilité d’être candidat, à quel niveau de prix.", propos réitérés France Info (02/10): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".
Xavier Niel est revenu lors d’une interview à BfmTv (04/11) sur l’attribution des futures fréquences 700Mhz dites « en or » : "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent"…Les deux pensant fortement à Bouygues Telecom. Ce dernier par la voix Didier Casas avait déclaré en juin 2013 : "On en veut, mais pas tout de suite" (La Tribune, 06/2013). Depuis Bouygues s’est lancé dans un autre repositionnement commercial, aura-t-il les moyens financiers pour enchérir sur ces nouvelles fréquences ? SFR/Numericable ne devrait pas avoir trop de problèmes.
Sauf consolidation en France, ce qui est sur c’est que Free en a vraiment besoin pour muscler son réseau. Orange - via sa directrice exécutive d’Orange- Delphine Ernotte-Cunci – s’est exprimée au sujet des futures enchères sur la bande des 700 MHz et a ménagé la chèvre et le choux (Silicon, 08/10) : "Les fréquences, c’est le pétrole des télécoms (...) ce sont de belles fréquences", et Orange "déposera un dossier", pour elle, les fréquences 4G, achetées en 2011 :"sont largement suffisantes pour les 10 prochaines années"..
Pour rappel, lors de l’attribution des dernières licences 800 Mhz, SFR avait déboursé 1,065 milliard, Orange 891 millions et Bouygues 683 millions. Free n’avait rien eu. Soit un gain de 2,639 milliards pour 1,800 milliard attendu. Pour le 2600 Mhz, Orange avait versé 287 millions, Free 271 millions, Bouygues 228 millions et SFR 150 millions, pour un total de 936 millions alors que 700 millions étaient attendus. Total 2,5 milliards attendus, 3,575 milliards reçus…
Une longue partie de poker va commencer.
L'Autorité de la Concurrence (ADLC) a donné son feu vert au rachat de Virgin Mobile et des ses 1,7 million de clients par SFR/Numéricable.
La seule contrainte (mais elle était déjà présente pour le rachat de SFR) est de : "permettre l'accès aux MVNO à une offre de gros d'accès à très haut débit, notamment en recourant à la distribution d'accès très haut débit sur le réseau câblé en marque blanche, en utilisant si besoin des box mises à disposition par Numericable. Tous les acteurs du marché, y compris les MVNO, ont ainsi la possibilité de proposer des offres couplées comparables à celle de la nouvelle entité."
Sur le mobile, SFR passerait à +/- 32,3% en intégrant 1,690 million de clients de Virgin Mobile (dernier chiffre connu) et les 23 6000 clients de Numericable. Orange et ses 39,4% du marché serait dans le viseur. Derrière un deuxième bloc avec Bouygues et ses 15,4% et Free et ses 12,7%.
Les Mvno passeraient sous la barre des 10% avec un total de +/- 9,2% du marché au lieu de 11,6% au 30 septembre.
La seule contrainte (mais elle était déjà présente pour le rachat de SFR) est de : "permettre l'accès aux MVNO à une offre de gros d'accès à très haut débit, notamment en recourant à la distribution d'accès très haut débit sur le réseau câblé en marque blanche, en utilisant si besoin des box mises à disposition par Numericable. Tous les acteurs du marché, y compris les MVNO, ont ainsi la possibilité de proposer des offres couplées comparables à celle de la nouvelle entité."
Sur le mobile, SFR passerait à +/- 32,3% en intégrant 1,690 million de clients de Virgin Mobile (dernier chiffre connu) et les 23 6000 clients de Numericable. Orange et ses 39,4% du marché serait dans le viseur. Derrière un deuxième bloc avec Bouygues et ses 15,4% et Free et ses 12,7%.
Les Mvno passeraient sous la barre des 10% avec un total de +/- 9,2% du marché au lieu de 11,6% au 30 septembre.
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres provisoires concernant le très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014.
Pour l’ARCEP : "Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d’accès complétées le cas échéant par l’estimation des non-réponses".

Hors FTTH
Hors FTTH et y compris le VDSL2, le nombre total d’abonnements est de 1,695 000 abonnements dont 362 000 pour Bouygues et 1,083 000 pour Numericable, soit une part de marché de 85,3%.
FTTH
Orange annonçait avoir atteint 481 000 clients pour un total de 800 000 abonnements comptés par l’ARCEP, soit une part de marché de 61,1% (58,0% pour le T2, 57,1% pour le T1, 59,1% pour le T4, 58,7% pour le T3, 57,6% pour le T2 et 56,4% sur le T1 et 56,0% au T4 2012.
SFR compte 249 000, soit une part de marché de 31,1% (33,3% pour le T2, 35,3% pour le T1, 36,5% pour le T4). Bouygues annonce 6 000 clients, soit 0,8% (0,1% pour le T2). Soit un total de 93,0%.
En défalquant Orange et SFR et Bouygues des abonnements FTTH recensés par l’ARCEP, il reste 64 000 abonnements, soit une part de marché de 8,0%. A se partager donc entre les autres opérateurs, soit sur cette technologie, essentiellement Free et des opérateurs locaux.
Récapitulatif sur le très haut débit

A noter, la montée en charge d’Orange, le tassement de SFR, la baisse relative de Bouygues Telecom. Numericable est en chute libre alors qu’il est quasiment seul sur son réseau et pourrait souffrir lorsque son réseau sera ouvert. L’ensemble Numericable+SFR est encore supérieur à 50% du marché.
Au total, sur les 12 derniers mois, l’augmentation (y compris vdsl2) est de 633 000 clients soit une augmentation annuelle de 34% pour 313 000 abonnements hors FTTH. Pour le FTTH, c’est une augmentation annuelle de 320 000 abonnements, soit une proportion de 50,5%.
Sur ce total FTTH, Orange représente 208 000 abonnements, soit une part de conquête de 65%.
Pour l’ARCEP : "Ils sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d’accès complétées le cas échéant par l’estimation des non-réponses".

Hors FTTH
Hors FTTH et y compris le VDSL2, le nombre total d’abonnements est de 1,695 000 abonnements dont 362 000 pour Bouygues et 1,083 000 pour Numericable, soit une part de marché de 85,3%.
FTTH
Orange annonçait avoir atteint 481 000 clients pour un total de 800 000 abonnements comptés par l’ARCEP, soit une part de marché de 61,1% (58,0% pour le T2, 57,1% pour le T1, 59,1% pour le T4, 58,7% pour le T3, 57,6% pour le T2 et 56,4% sur le T1 et 56,0% au T4 2012.
SFR compte 249 000, soit une part de marché de 31,1% (33,3% pour le T2, 35,3% pour le T1, 36,5% pour le T4). Bouygues annonce 6 000 clients, soit 0,8% (0,1% pour le T2). Soit un total de 93,0%.
En défalquant Orange et SFR et Bouygues des abonnements FTTH recensés par l’ARCEP, il reste 64 000 abonnements, soit une part de marché de 8,0%. A se partager donc entre les autres opérateurs, soit sur cette technologie, essentiellement Free et des opérateurs locaux.
Récapitulatif sur le très haut débit

A noter, la montée en charge d’Orange, le tassement de SFR, la baisse relative de Bouygues Telecom. Numericable est en chute libre alors qu’il est quasiment seul sur son réseau et pourrait souffrir lorsque son réseau sera ouvert. L’ensemble Numericable+SFR est encore supérieur à 50% du marché.
Au total, sur les 12 derniers mois, l’augmentation (y compris vdsl2) est de 633 000 clients soit une augmentation annuelle de 34% pour 313 000 abonnements hors FTTH. Pour le FTTH, c’est une augmentation annuelle de 320 000 abonnements, soit une proportion de 50,5%.
Sur ce total FTTH, Orange représente 208 000 abonnements, soit une part de conquête de 65%.
Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (14)
Eric Denoyer le nouveau pédégé de SFR a accordé une interview au Figaro(28/11).
L’occasion de donner le carnet de route et de déclarer quelques ambitions comme par exemple de passer N°1 devant Orange : "Nous voulons devenir le leader français du très haut débit fixe et mobile, devant Orange. Nous allons accélérer les investissements dans la fibre et continuer à moderniser le câble.", cela passera aussi par : "Le groupe compte actuellement six marques dans le grand public et sept pour les entreprises. C'est trop. SFR sera la marque emblématique du groupe.", mais "nous n’entrerons pas dans une nouvelle guerre des prix (…) Il n’y aura pas de migration forcée des clients des services fixes "
Et enfin contrairement à ce qu’avait laissé fuité un dégé du nouveau groupe "Nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies", pour lui : "Nous n'en avons pas besoin! (…) La situation evoluera mais à quelle échéance ?"
Et si la situation « évoluait », l’ADLC "serait extrêmement attentive à la puissance du nouvel ensemble a déclaré Bruno Lasssere le président de l’Autorité de la Concurrence ajoutant : "je ne suis pas adepte du meccano, je n'ai aucune vision préalable ni pensée unique. La qualité de la concurrence ne vient pas d'un nombre idéal d'acteurs, ni d'un chiffre magique, mais des incitations qui seront maintenues entre les opérateurs pour qu'ils puissent continuer à se faire une concurrence non seulement en termes de prix, mais aussi en qualité et en innovation" Interview à la lettre de l'ARCEP (28/11).
De toute façon il n’a : "été approché, sondé par personne, ni Altice, ni Numericable, ni Bouygues Telecom (…) Ni Free non plus.". (La Tribune, 27/11).
Numéricable vient de débourser 19 milliards pour racheter SFR et 325 millions pour racheter Virgin Mobile.Il est endetté pour 11,6 milliards, mais il ne remboursera que 600 millions d’euros d’intérêts par an sur 7 ans avant de rembourser le capital, ce qui lui laisse un peu de marge.
Le nouvel ensemble va peser 53% de parts de marché sur le très haut débit, 24,6% sur le haut et très débit et 32,2% sur le mobile. Bref un vrai numéro deux pour challenger Orange, mais il y a du travail.
Selon Les Echos, Altice devrait également s’offrir Portugal Telecom, il est entré en négociations exclusives avec le brésilien Oi pour 7,4 milliards d’euros pour acquérir l’opérateur historique
Eric Denoyer le nouveau pédégé de SFR a accordé une interview au Figaro(28/11).
L’occasion de donner le carnet de route et de déclarer quelques ambitions comme par exemple de passer N°1 devant Orange : "Nous voulons devenir le leader français du très haut débit fixe et mobile, devant Orange. Nous allons accélérer les investissements dans la fibre et continuer à moderniser le câble.", cela passera aussi par : "Le groupe compte actuellement six marques dans le grand public et sept pour les entreprises. C'est trop. SFR sera la marque emblématique du groupe.", mais "nous n’entrerons pas dans une nouvelle guerre des prix (…) Il n’y aura pas de migration forcée des clients des services fixes "
Et enfin contrairement à ce qu’avait laissé fuité un dégé du nouveau groupe "Nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies", pour lui : "Nous n'en avons pas besoin! (…) La situation evoluera mais à quelle échéance ?"
Et si la situation « évoluait », l’ADLC "serait extrêmement attentive à la puissance du nouvel ensemble a déclaré Bruno Lasssere le président de l’Autorité de la Concurrence ajoutant : "je ne suis pas adepte du meccano, je n'ai aucune vision préalable ni pensée unique. La qualité de la concurrence ne vient pas d'un nombre idéal d'acteurs, ni d'un chiffre magique, mais des incitations qui seront maintenues entre les opérateurs pour qu'ils puissent continuer à se faire une concurrence non seulement en termes de prix, mais aussi en qualité et en innovation" Interview à la lettre de l'ARCEP (28/11).
De toute façon il n’a : "été approché, sondé par personne, ni Altice, ni Numericable, ni Bouygues Telecom (…) Ni Free non plus.". (La Tribune, 27/11).
Numéricable vient de débourser 19 milliards pour racheter SFR et 325 millions pour racheter Virgin Mobile.Il est endetté pour 11,6 milliards, mais il ne remboursera que 600 millions d’euros d’intérêts par an sur 7 ans avant de rembourser le capital, ce qui lui laisse un peu de marge.
Le nouvel ensemble va peser 53% de parts de marché sur le très haut débit, 24,6% sur le haut et très débit et 32,2% sur le mobile. Bref un vrai numéro deux pour challenger Orange, mais il y a du travail.
Selon Les Echos, Altice devrait également s’offrir Portugal Telecom, il est entré en négociations exclusives avec le brésilien Oi pour 7,4 milliards d’euros pour acquérir l’opérateur historique
L'ARCEP publie l'avis de l'Autorité de la Concurrence sur le rachat de SFR par Numericable. En préambule (cela pourrait reservir...), l'ADLC rappelle les règles concernant le passage devant les autorités :
"Les entreprises concernées réalisent ensemble un chiffre d’affaires sur le plan mondial de plus de 150 millions d’euros (Altice : 2,8 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Chacune de ces entreprises a réalisé, en France, un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros (groupe Altice : 1,5 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Les seuils de notification de l’article 1 paragraphe 2 du règlement (CE) 139/2004 sont franchis mais chacune des entreprises concernées réalise plus des deux tiers de son chiffre d’affaires dans l’Union en France. L’opération ne relève donc pas de la 11 compétence de l’Union européenne. En revanche, les seuils de contrôle mentionnés au I de l’article L. 430-2 du code de commerce sont franchis. Cette opération est donc soumise aux dispositions des articles L. 430-3 et suivants du code de commerce relatifs à la concentration économique.".
"Les entreprises concernées réalisent ensemble un chiffre d’affaires sur le plan mondial de plus de 150 millions d’euros (Altice : 2,8 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Chacune de ces entreprises a réalisé, en France, un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros (groupe Altice : 1,5 milliards d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2013 ; SFR : 10,2 milliards d’euros pour le même exercice). Les seuils de notification de l’article 1 paragraphe 2 du règlement (CE) 139/2004 sont franchis mais chacune des entreprises concernées réalise plus des deux tiers de son chiffre d’affaires dans l’Union en France. L’opération ne relève donc pas de la 11 compétence de l’Union européenne. En revanche, les seuils de contrôle mentionnés au I de l’article L. 430-2 du code de commerce sont franchis. Cette opération est donc soumise aux dispositions des articles L. 430-3 et suivants du code de commerce relatifs à la concentration économique.".
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres provisoires concernant le haut et le très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014.
L'occasion de faire un point plus précis sur le nombre de clients en croisant les chiffres de l'ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.
Méthodologie
L’ARCEP prend en compte le nombre d'abonnements haut et très haut débit sur réseaux fixes et cumule les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi. A la fois la clientèle "grand public" et "entreprise" et couvre la métropole et les DOM.
"Les chiffres sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent naturellement compte du degré de précision des données."

Le récapitulatif calculé avec les chiffres publiés par les opérateurs. La catégorie « autres » est calculé en prenant le total ARCEP défalqué des totaux publiés par les opérateurs : Orange, Free, SFR, Bouygues et Numericable.
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR, les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux.

Evolutions
Globalement, sur les 12 derniers mois le marché poursuit sa croissance avec un taux de 4,0%, mais ce taux est en déclin depuis de nombreux trimestres. Il était de 4,3% il y a un an.
A noter que la croissance sur les douze derniers mois est juste au niveau du million avec 1,000 006 nouveaux abonnements dont 373 000 en haut débit et 633 000 en très haut débit.
Sur le dernier trimestre, l'ARCEP calcule 174 000 nouveaux clients dont 116 000 en haut débit et 144 000 en très haut débit, soit 55,4% des recrutements contre 73,6% pour le T2, 52,3% pour le T1 et 78% pour le T4 2013. C’est donc un bon trimestre en ce qui concerne le très haut débit.
L'occasion de faire un point plus précis sur le nombre de clients en croisant les chiffres de l'ARCEP et ceux publiés par les opérateurs.
Méthodologie
L’ARCEP prend en compte le nombre d'abonnements haut et très haut débit sur réseaux fixes et cumule les abonnements xDSL, câble, fibre optique, BLR, satellite et wifi. A la fois la clientèle "grand public" et "entreprise" et couvre la métropole et les DOM.
"Les chiffres sont établis à partir des données transmises par les principaux fournisseurs d'accès, complétées le cas échéant par l'estimation des non-réponses. Les données publiées sont arrondies. Les évolutions commentées tiennent naturellement compte du degré de précision des données."

Le récapitulatif calculé avec les chiffres publiés par les opérateurs. La catégorie « autres » est calculé en prenant le total ARCEP défalqué des totaux publiés par les opérateurs : Orange, Free, SFR, Bouygues et Numericable.
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR, les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux.

Evolutions
Globalement, sur les 12 derniers mois le marché poursuit sa croissance avec un taux de 4,0%, mais ce taux est en déclin depuis de nombreux trimestres. Il était de 4,3% il y a un an.
A noter que la croissance sur les douze derniers mois est juste au niveau du million avec 1,000 006 nouveaux abonnements dont 373 000 en haut débit et 633 000 en très haut débit.
Sur le dernier trimestre, l'ARCEP calcule 174 000 nouveaux clients dont 116 000 en haut débit et 144 000 en très haut débit, soit 55,4% des recrutements contre 73,6% pour le T2, 52,3% pour le T1 et 78% pour le T4 2013. C’est donc un bon trimestre en ce qui concerne le très haut débit.
Précision : la catégorie « autres » est calculé en prenant le total ARCEP défalqué des totaux publiés par les opérateurs : Orange, Free, SFR, Bouygues et Numericable.
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR (54 000 à fin T3 2014), Outremer Telecom (57 000 clients à fin 2012), Zeop (10 000 clients) et Canal+-Mediaserv (28 000 clients). les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs, mais aussi Virgin Mobile, La Poste Mobile (qui déclarait 50 000 clients à fin juin).
Merci à @infestedgrunt pour la précision. ;)
On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM comme SRR (54 000 à fin T3 2014), Outremer Telecom (57 000 clients à fin 2012), Zeop (10 000 clients) et Canal+-Mediaserv (28 000 clients). les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs, mais aussi Virgin Mobile, La Poste Mobile (qui déclarait 50 000 clients à fin juin).
Merci à @infestedgrunt pour la précision. ;)
C’est aussi un feuilleton chez Orange. Que faire avec EE l’entreprise anglaise détenue avec Deutsche Telekom ? Depuis fin 2012, Orange s’interroge sur la possibilité de vendre en partie EE. L’opérateur compte 27 millions de clients dont 2 millions en 4G. EE est le plus grand opérateur mobile du Royaume-Uni (33% du marché), devant Vodafone, O2 (29% du marché) et Hutchinson. La valorisation serait de 10 milliards d’euros, dont la moitié pour Orange.
IL y a encore 2 mois, l’option envisagée était une introduction en Bourse, Le quotidien Les Echos(20/10) évoquait une introduction en Bourse, mais également un sortie totale d’Orange. Orange était : "convaincu que la structure actionnariale actuelle est ce qui permet de valoriser au mieux l’entreprise". Stéphane Richard, confiait récemment que "la situation 50%-50%" ne pouvait pas durer "sur le long terme".
Un communiqué conjoint indique que la vente à British Telecom est également sur la table. Mais celui-ci qui souhaite revenir dans le mobile est également en train d’examiner le rachat de son ex branche mobile devenue O2 propriété de l’espagnol Telefonica.
La cession de la part d’Orange dans EE signerait la sortie de l’opérateur de Grande-Bretagne. Aujourd’hui, Orange a clairement fait le choix de l’Espagne, son deuxième marché après la France. Il est en train de racheter Jazztel, le quatrième opérateur espagnol, pour 3,4 milliards d’euros. Soit sa plus grosse acquisition depuis une dizaine d’années. La consolidation du secteur des télécoms se poursuit donc en Europe avec une stratégie de convergence fixe-mobile. A ce sujet, Vodafone étudie l’acquisition d’un câblo-opérateur comme Liberty Global qui est présent en Grande Bretagne sous la marque Virgin Média.
Alors que la consolidation fixe/mobile semble en marche en Grande-Bretagne autour de Vodafone et de British Telecom, comme Orange n’est pas dans le jeu, l’heure est à la vente.
IL y a encore 2 mois, l’option envisagée était une introduction en Bourse, Le quotidien Les Echos(20/10) évoquait une introduction en Bourse, mais également un sortie totale d’Orange. Orange était : "convaincu que la structure actionnariale actuelle est ce qui permet de valoriser au mieux l’entreprise". Stéphane Richard, confiait récemment que "la situation 50%-50%" ne pouvait pas durer "sur le long terme".
Un communiqué conjoint indique que la vente à British Telecom est également sur la table. Mais celui-ci qui souhaite revenir dans le mobile est également en train d’examiner le rachat de son ex branche mobile devenue O2 propriété de l’espagnol Telefonica.
La cession de la part d’Orange dans EE signerait la sortie de l’opérateur de Grande-Bretagne. Aujourd’hui, Orange a clairement fait le choix de l’Espagne, son deuxième marché après la France. Il est en train de racheter Jazztel, le quatrième opérateur espagnol, pour 3,4 milliards d’euros. Soit sa plus grosse acquisition depuis une dizaine d’années. La consolidation du secteur des télécoms se poursuit donc en Europe avec une stratégie de convergence fixe-mobile. A ce sujet, Vodafone étudie l’acquisition d’un câblo-opérateur comme Liberty Global qui est présent en Grande Bretagne sous la marque Virgin Média.
Alors que la consolidation fixe/mobile semble en marche en Grande-Bretagne autour de Vodafone et de British Telecom, comme Orange n’est pas dans le jeu, l’heure est à la vente.
Un tableau qui mesure par opérateur, le gain de nouveaux clients en évolution annuelle (T3 2014/T3 2013) et ce que cela représente en part de conquête. Cela permet de voir un peu plus précisément les tendances sur le moyen terme. Chiffres exprimés en milliers pour le haut et très haut débit et basés sur les communiqués publiés par les opérateurs.

Orange se maintient avec ses recrutements sur le très haut débit. Le niveau est moyen, mais constant, ce qui lui permet de talonner Free, ce qui n’est pas si mal pour l’opérateur historique. Mais ce n’est pas assez dynamique pour reprendre des parts de marché.
Free termine sur la deuxième marche du podium ce trimestre, le tassement commence à être sensible, même si cela reste à un bon niveau.
Bouygues Telecom caracole en tête sur le trimestre. Il reste encore du chemin pour prendre des parts de marché significatives à ses concurrents. La montée en charge est impressionnante.
SFR poursuit sa chute. Il va être temps de rebondir avec la fusion avec Numericable.
Méthodologie
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, entre le T1 2014 et le T1 2013, Orange a gagné 205 000 nouveaux clients, ce qui représente un gain de 2,1% de sa base clientèle sur la période et 24,0% en part de conquête cumulée sur cette même période. Pour les quatre FAI, il y a eu un gain de 853 000 nouveaux clients entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014.

Orange se maintient avec ses recrutements sur le très haut débit. Le niveau est moyen, mais constant, ce qui lui permet de talonner Free, ce qui n’est pas si mal pour l’opérateur historique. Mais ce n’est pas assez dynamique pour reprendre des parts de marché.
Free termine sur la deuxième marche du podium ce trimestre, le tassement commence à être sensible, même si cela reste à un bon niveau.
Bouygues Telecom caracole en tête sur le trimestre. Il reste encore du chemin pour prendre des parts de marché significatives à ses concurrents. La montée en charge est impressionnante.
SFR poursuit sa chute. Il va être temps de rebondir avec la fusion avec Numericable.
Méthodologie
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, entre le T1 2014 et le T1 2013, Orange a gagné 205 000 nouveaux clients, ce qui représente un gain de 2,1% de sa base clientèle sur la période et 24,0% en part de conquête cumulée sur cette même période. Pour les quatre FAI, il y a eu un gain de 853 000 nouveaux clients entre le premier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014.
Brèves du sport business et des médias - N° 94
Quelques chiffres sur le nombre de clients du groupe Canal+ suite à la publication des résultats de Vivendi à fin septembre. Le nombre total de clients baisse de 25 000 sur le trimestre, soit une baisse de 0,26%. Sur un an la baisse est de 16 000, soit 0,2%.

* (Le Figaro, 21/02)
** (Electron Libre, 25/02).
Du coté de la concurrence (Tv payante et service SVod), beIn Sports serait à plus de 2 millions de clients, OCS à 2 millions et VideoFutur comptait 20 000 clients fin février. NetFlix serait à 100 000 clients un mois après son lancement.
La grosse affaire pour Canal+ va être d’absorber le choc Netflix. L’arrivée de beIn Sports semble avoir arrêter sa progression en France. Netflix signera-t-il son déclin ? Au regard des premiers chiffres, il va falloir du temps et de l'argent à Netflix pour mordre Canal+.
Quelques chiffres sur le nombre de clients du groupe Canal+ suite à la publication des résultats de Vivendi à fin septembre. Le nombre total de clients baisse de 25 000 sur le trimestre, soit une baisse de 0,26%. Sur un an la baisse est de 16 000, soit 0,2%.

* (Le Figaro, 21/02)
** (Electron Libre, 25/02).
Du coté de la concurrence (Tv payante et service SVod), beIn Sports serait à plus de 2 millions de clients, OCS à 2 millions et VideoFutur comptait 20 000 clients fin février. NetFlix serait à 100 000 clients un mois après son lancement.
La grosse affaire pour Canal+ va être d’absorber le choc Netflix. L’arrivée de beIn Sports semble avoir arrêter sa progression en France. Netflix signera-t-il son déclin ? Au regard des premiers chiffres, il va falloir du temps et de l'argent à Netflix pour mordre Canal+.