Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

Une information à partager sur le câble, la fibre optique sur le site, ou sur un autre sujet ? C'est ici !

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hammett
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Message par hammett » lun. 13 juin 2016, 06:25

Deuxième récapitulatif sur le M2M : son impact par rapport aux forfaits.
A travers son plan Perspectives 2020, Orange mise gros sur les objets connectés. “Sur le milliard d'euros de diversifications que nous visons d'ici 2020, 600 millions doivent venir de ce segment.”.
A noter que le recul de SFR s’explique par la vente de Completel en décembre 2015 au consortium Kosc qui composé de trois holdings (Cofip, Kapix, et Styx) et d'OVH.

Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Orange, SFR et l’ARCEP.
- Au T1 2016, Orange comptabilise 4,277 millions de forfaits M2M, soit 17,4% du total de ses forfaits. Comme pour Bouygues Telecom, il y a une sérieuse montée en charge de ce segment.

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hammett
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Message par hammett » mar. 14 juin 2016, 06:31

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°175
Quelques semaines après l’échec du rachat de Bouygues Telecom par Orange, trois acteurs se sont exprimés sur le sujet.

Orange
Lors de l’assemblée générale des actionnaires d’Orange, Stéphane Richard a estimé que la consolidation du marché des télécoms en France semblait peu probable à court terme : "Est-ce que l'occasion peut se représenter ? Oui bien sûr. Je ne crois pas dans le court terme. Mais les raisons de fond qui peuvent conduire à une consolidation en France (...) demeurent (…) Cela dépendra essentiellement de la stratégie et de l'évolution des différents acteurs en cause, je dirais en dehors d'Orange".
Au niveau européen, là aussi rien de bien neuf, il a juste répété qu'Orange pourrait avoir "une belle carte à jouer" (Le Figaro, 07/06).
Pour Gervais Pellissier, PDG adjoint d’Orange, la consolidation européenne des télécoms est bloquée par Bruxelles. Selon lui, de nouvelles fusions-acquisitions d’opérateurs ne sont plus à l’ordre du jour en Europe (Silicon, 03/06).

SFR
Lors d’une audition devant la Commission Economique du Sénat, Patrick Drahi a déclaré : "Est-ce que le marché peut rester comme ça à quatre ? Oui bien sûr. Est-ce qu'il va rester à quatre pour les dix prochaines années cela m'étonnerait mais ce n'est pas moi qui vais m'activer sur ce dossier (...) La consolidation elle est plus indispensable pour ceux dont la France représente 100% du chiffre d'affaires dans le métier". Vise t-il Bouygues Telecom ? (Le Figaro, 08/06).

Bouygues Telecom
Olivier Roussat s’est exprimé devant la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale : "un marché à 4 opérateurs est parfaitement soutenable (...) Il y a eu dans les 4 acteurs un acteur en particulier qui a mis des conditions pas possibles" Vise t-il Free ?
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hammett
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Message par hammett » mer. 15 juin 2016, 06:29

Brèves du sport business et des médias – n° 151

Accord Canal+/BeIN Sports
BeIN Sports a réagi au refus de l’ADLC d’autoriser l’accord avec Canal+ : "La chaîne ne partage pas l’analyse effectuée par l’Autorité, qui ne tient pas compte des enjeux de développement de beIN SPORTS, nouvel entrant sur le marché de la télévision payante en France. Cette décision contraint beIN Sports à envisager de nouvelles modalités pour sa commercialisation, afin de pouvoir pérenniser sa position de chaîne premium de sport et continuer à tenir sa promesse auprès de ses abonnés. Cette décision favorise de fait les distributeurs qui ont exprimé avec vigueur leur souhait de continuer à pouvoir distribuer la chaîne dans leurs propres offres. beIN SPORTS ne doute pas qu’ils donneront des preuves tangibles de leur intérêt pour la chaîne en assurant effectivement à celle-ci les moyens de continuer son développement, et qu’ils mettront en place une stratégie de distribution efficace".

Canal+ aurait pu verser entre 300 et 400 millions par an, ce qui aurait permis à la chaine d’éponger ses pertes. Son déficit annuel est estimé entre 200 et 250 millions d’euros. De fait, les distributeurs actuels vont pouvoir continuer à distribuer BeIN Sports, mais les contrats arrivent à échéance et les tarifs reversés ne seront plus forcément les mêmes.

Que va faire BeIn Sports ? Attendre les nouvelles injonctions de l’ADLC envers Canal+ et retourner voir ce dernier ? Ou se tourner vers un opérateur pour une diffusion exclusive ou un partenariat fort ? Les Echos du 10/06 (édition papier) évoque la possibilité pour BeIN Sports d’aller frapper à la porte d’Altice/SFR, mais il faudrait que ce dernier fasse un gros chèque…

Accord Canal+/BeIN Sports
Bruno Lasserre a donné une interview au quotidien Le Figaro (édition papier du 10/06), il revient sur le refus de l’accord entre Canal+ et BeIN Sports. Pour lui, cet accord n’aurait pas pu restaurer les marges de Canal+ et : "Il reste au groupe beaucoup d’options stratégiques pour réfléchir à un meilleur modèle économique et se diversifier afin de conquérir une clientèle plus jeune, habituée à des forfaits entre 15 et 30€".

L’ADLC va lancer d’ici à cet été une vaste consultation qui va remettre le système à plat concernant les obligations des chaines payantes et des détenteurs de droits, des diffuseurs et des opérateurs télécoms. Un avis doit être rendu au plus tard le 23 juin 2017. Mais si l’ensemble des acteurs arrivent à un compromis, l’avis pourrait être rendu plus rapidement. Le cadre sera ainsi défini jusqu’en 2022.

En attendant Canal+ va se rénover (un peu) avant la fin de l’année, c’est ce que confirme V.Bolloré au quotidien Le Monde du 11/06 : "On ne va pas baisser le prix de l’abonnement de Canal+ mais il faut être plus segmentant en termes d’offres, avec des options", ce sera combiné avec un plan d’économie de 200 millions.
- @hammett_92

hammett
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Message par hammett » jeu. 16 juin 2016, 06:28

Après la publication des résultats des opérateurs à fin mars, il est possible de synthétiser l’évolution du chiffre d’affaire. Traditionnellement, Free comme Orange ne publient pas de données sur leur rentabilité lors des trimestres impairs.
Bouygues Telecom, Orange et SFR ont augmenté totalement ou partiellement leurs grilles tarifaires, mais maintiennent également de fortes promotions. L’Arcep qui vient de publier son rapport 2015 sur l’évolution des services fixes et mobiles en France, note que la baisse des prix ralentit. Dans le mobile, les factures mobiles décroissent mais moins vite. Le déploiement de la Fibre Optique tire les prix vers le haut et l’ARCEP note qu’ils ont augmenté en 2015 et que la tendance devrait se poursuivre en 2016.

Précisions
- Les données (exprimées en milliards) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Le chiffre d'affaire d'Orange France a baissé de 0,8% entre 2014 et 2015 et de 0,7% entre le premier trimestre 2015 et le premier trimestre 2016.

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Le détail
Bouygues Telecom poursuit son redressement financier. Il voit son chiffre d’affaire augmenté, mais dégage toujours des pertes. La route va être longue et il lui faut passer à la vitesse supérieure sur la fibre optique.

Free voit son chiffre d’affaire augmenter de 6,5% entre janvier 2015 et janvier 2016. Traditionnellement Free comme Orange ne publient pas de données sur leur rentabilité lors des trimestres impairs.

Orange France voit son chiffre d’affaire baisser de 0,7% janvier 2015 et janvier 2016. La perte est de moins en moins marquée, la 4G et le Ftth permettront-ils de refaire basculer Orange dans le vert ?

SFR voit son chiffre d’affaire baisser de 6,1% entre janvier 2015 et janvier 2016. L’Ebitda baisse, le groupe dégage une perte et sauf sur le THD, SFR perd des clients. La reconquête va être compliquée !
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Message par hammett » ven. 17 juin 2016, 06:11

Toujours dans le cadre du match entre Free et Bouygues Telecom, un comparatif des résultats financiers entre Bouygues Telecom et Free depuis 2011.
Traditionnellement Free ne publie pas de données sur sa rentabilité lors des trimestres impairs.

Premier récapitulatif : l’évolution du chiffre d'affaire sur la période 2011/T1-2016 : Free est repassé devant Bouygues Telecom.

Deuxième récapitulatif : résultat opérationnel courant. Celui-ci ne prend pas en compte : le résultat sur éléments exceptionnels, la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, et les impôts sur les bénéfices. Pas de comparaison, car Free ne donne pas d’éléments financiers complets sur les trimestres impairs.
C'est exprimé en milliards d'euros pour le CA et en millions pour le ROC. A ce jour, c’est toujours dans le rouge pour Bouygues. Le T2 et le T3 avaient été positifs en 2015, bis repetita en 2016 ?

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Et un rappel sur quelques éléments commerciaux
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hammett
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Message par hammett » lun. 20 juin 2016, 06:21

Orange et Free ont annoncé la signature d’un accord en vue d’une fin progressive de l’itinérance 2G/3G à partir de début 2017 pour se terminer à la fin de l’année 2020. A l’origine, l’accord d’itinérance a été signé en 2012 et devait se terminer initialement en décembre 2017. L’accord doit être validé par l’ARCEP.

Dans un communiqué l’ARCEP : "salue la réactivité des quatre opérateurs, qui ont signé des avenants dans un calendrier ambitieux" et : "Ces avenants organisent l'extinction graduelle des prestations d'itinérance. Ils visent ainsi à conforter le modèle de déploiement de l'industrie mobile : la dynamique d'investissement dans les réseaux va se poursuivre, avec notamment un déploiement accéléré de la 4G hors des grandes villes dans les années à venir, qui devrait se réaliser à un rythme plus rapide que le rythme minimum prévu dans les autorisations des opérateurs. Le modèle de concurrence à l'œuvre dans l'industrie mobile permettra ainsi de remplir pleinement les objectifs d'investissement et de connectivité des territoires promus par les pouvoirs publics."

De son coté, Bouygues Télécom a annoncé – via un communiqué – qu’il : "a signé avec SFR un avenant à leur accord de partage de réseau, qui confirme la fin de l’itinérance 4G de SFR sur le réseau de Bouygues Telecom à fin 2018. ", mais : "Dans le même temps, Bouygues Telecom prend acte de l’extension de la durée du contrat d’itinérance 2G/3G entre Orange et Free jusqu’à fin 2020 au lieu de 2018. Cette prolongation, en totale contradiction avec l’avis émis par l’Autorité de la concurrence en mars 2013, ne permet pas de rétablir l’équité dans les conditions de la concurrence.".

Fin mai, Sebastien Soriano le président de l’ARCEP avait taper le poing sur la table et avait donné jusqu’au 15 juin aux opérateurs télécoms pour que des modifications soient apportées aux différents contrats de partage de réseaux existants afin de respecter les Lignes directrices émises en début d’année. L'ARCEP souhaitait que l'itinérance 3G de Free soit complètement éteinte entre fin 2018 et fin 2020, et entre 2020 et 2022 pour la 2G.
Parallèlement, L’ARCEP souhaitait également une sortie du contrat entre 2016 et 2018 sur d'itinérance 4G de SFR chez Bouygues Telecom entre 2016 et 2018.

Cette feuille de route de l’ARCEP fait suite à l’avis de l’Autorité de la Concurrence rendu en mars 2013 qui jetait les fondements (Communiqué de presse, l’avis) sur l'itinérance et la mutualisation en général et sur l’accord d’itinérance entre Free et Orange. L’ADLC avait donné quelques pistes, mais pas de méthode tout en poussant Free à déployer un réseau 3G et 4G, car en mars 2013, il y avait des craintes pour l’ADLC que Free joue la montre dans ses investissements. Depuis, Free est rentré dans les clous.

C’est donc une sortie « soft » qui va permettre à Free de poursuivre le déploiement de son réseau à un rythme soutenu mais réaliste et à Orange de continuer à toucher des revenus de location. En 3G, Free doit de toute façon être à 90% de couverture de la population en janvier 2018 et son contrat avec Orange se terminait en décembre 2017.
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Message par hammett » mar. 21 juin 2016, 06:33

Brèves du sport business et des médias – n° 152

Top14
Dur de diffuser du rugby : après BeIN Sports, SFR en fait également les frais ! A l’issue de l’attribution des futurs droits du Top14, SFR avait annoncé (Les Echos, 10/05) qu’il envoyait : "un courrier à la Ligue nationale de rugby (LNR) pour l’informer de sa non candidature. Il n’est pas d’accord avec la procédure mise en place par celle-ci. A tel point qu’il a aussi tenu à en informer l’Autorité de la concurrence, par lettre également. Il y exprime ses réserves quant à cette procédure". Cela va t-il aboutir, alors que l’ADLC a refusé l’accord entre Canal+ et BeIn Sports ? A suivre
Sur la Pro D2 de Rugby, Altice/SFR avait déposé un recours devant l’Autorité de la Concurrence afin de contester l’attribution des droits tv de la Pro D2 de rugby. En avril 2015, les droits ont été attribué à Canal+ et à Eurosport pour 6 millions d’euros par saison jusqu’en 2019/2020. Le 23 mars 2016, L’ADLC a rejeté la demande de mesures conservatoires ainsi que la saisine sur le fond d’Altice.

Les droits tv du sport
Le CSA vient de publier une étude sur le sport à la télévision. Le quotidien l'Equipe du 08/06 (édition papier) a synthétisé quelques éléments qui permettent de voir que la concurrence des chaines a fait exploser les droits et que le foot représente 79% de la valeur totale des droits. Le rugby représente 10% et le reste 11%.
Ces chiffres sont arrêtés à mars 2016. Mais la place du foot devrait augmentée, car ne sont pas pris en compte l’augmentation des droits pour la L1 et la L2 ainsi que ceux pour le championnat anglais.
A la date de l’étude, Canal+ et BeIN Sports se partagent 80% des droits en valeur.

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hammett
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Message par hammett » mer. 22 juin 2016, 06:15

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°176

Orange et les zones rurales
A l’occasion de l’inauguration par François Hollande d'Orange Gardens le nouveau centre dédié à l'innovation en région parisienne, , Stéphane Richard a fait quelques annonces.
Une amélioration des débits internet pour 1 million de foyers en zones rurales d'ici à un an et pour 2,5 millions de foyers en 2019. Dans le cadre du programme «Orange territoires connectés», Orange va également étendre à 5 millions de foyers l'expérience qu'il a menée dans la 4G. lorsque le débit fixe est trop faible, la 4G peut venir le suppléer. Les consommateurs créent alors des réseaux Wifi en utilisant la connexion mobile. Stéphane Richard a aussi annoncé le lancement de la voix sur Wifi à la rentrée prochaine.
Mais pour financer ces investissements, Stéphane Richard demande un cadre fiscal stable. Le président de la République lui a répondu favorablement : "d'un côté, vous investissez pour le long terme et dans des territoires qui ne sont pas les plus favorisés de la République et, de l'autre côté, l'Etat doit vous assurer une sécurité, une stabilité législative, réglementaire et fiscale (…) Nous y veillerons".

Il n’y plus qu’à ! Le travail est immense et les efforts devront être poursuivis : par Orange, les collectivités locales et l’Etat.

Orange et l’Etat actionnaire
D’autre part François Hollande assure que l’Etat «est un des principaux actionnaires d’Orange et entend le rester. Nous considérons qu'il est nécessaire pour l'entreprise qu'il y ait cet actionnariat public, même s'il y a une diversité dans le capital».
Le 25 mai dernier, Emmanuel Macron avait été interrogé par la commission des Finances du Sénat sur d'éventuelles cessions de participations dans des entreprises dont l’Etat est au capital. A propos d’Orange, il avait déclaré : "Nous n'avons pas vocation, de manière pérenne, à rester au capital".
Mais, ce n’est pas le moment industriellement : "Il y a aujourd'hui une politique d'aménagement rapide et de déploiement d'un investissement d'infrastructures qui fait que nous sommes aidés en tant qu'actionnaire d'Orange, donc ce n'est peut-être pas le meilleur moment".
Et ni le moment non plus financièrement : "quand on regarde la valorisation des opérateurs après l'agrément d'une quatrième licence, il y a eu plutôt une baisse (…) Dès que les conditions de marché sont plus propices, il faut savoir céder".
Entre le niveau actuel de 23% et être un des principaux actionnaires, il y a de la marge…Cela pourrait évoluer après les élections présidentielles de 2017.
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hammett
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Message par hammett » jeu. 23 juin 2016, 06:29

Lors d’une audition devant la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Stéphane Richard est revenu sur la consolidation européenne des télécoms : "Nous, Orange, nous nous voyons comme un acteur européen. S'il doit en rester un ou deux, des acteurs qui ont une vision européenne, on en fera partie (…) Cela peut nous amener à faire des mouvements sur la scène européenne pour augmenter notre emprise sur le territoire européen".
Depuis l’arrivée de Stéphane Richard, Orange a vendu en Suisse, en Autriche et en Grande Bretagne et a racheté en Espagne. Il est évoqué régulièrement un intérêt pour Telecom Italia, mais Vivendi étant propriétaire, il serait étonnant qu’Orange déclenche une guerre avec un acteur français. Il est de toute façon inconcevable de racheter un opérateur N°3 ou N°4 sur son marché, Orange ira forcément à la pêche au gros.

De temps en temps, ressort un rapprochement avec Deutsche Telekom. Sauf que les entreprises n’étant pas d’un poids égal, la fusion se ferait au détriment d’Orange. Une fusion des deux opérateurs créerait un mastodonte de plus de 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Pourtant plutôt que de rechercher un rachat, il faudrait déjà que les opérateurs travaillent ensemble. C’est déjà le cas entre Orange et Deutsche Telekom.

Avec un accord de coopération (02/2011) dans le domaine du M2M et le partage du wifi, et le partage (03/2011) du réseau mobile en Pologne et enfin la création (04/2011) d’une société commune sur le achats d’équipement. La co-entreprise vise un montant annuel d’économies sur les achats de 1,3 milliard d’euros après trois ans d’activité. Les deux entités se sont également associés dans l’aide aux jeunes pousses (06/2014).

Il n’y a pas eu de communication publique sur la réalisation des objectifs annoncés. Mais plutôt qu’un grand soir européen des fusions, les opérateurs pourraient déjà commencer par travailler ensemble afin d’acquérir une culture commune et de dégager comme synergies.
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hammett
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Message par hammett » ven. 24 juin 2016, 06:16

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°177

4G
Ce que laisse entrevoir les résultats trimestriels des opérateurs télécoms depuis quelques trimestres se vérifie à l’échelle européenne : la monétisation de la 4G a juste permis de limiter la baisse du chiffre d’affaire. Selon une note du broker Raymond James, les 50 premiers opérateurs ont affiché en moyenne une baisse de 0,5 % de leur chiffre d'affaires mobile au premier trimestre.
Pour le broker, cela reste décevant, car le taux de pénétration de la 4G est en augmentation constante. En France, trimestre après trimestre, sur fond de concurrence exacerbée, es opérateurs affichent des résultats en baisse, même si pour certains cela se rapproche du zéro. Sur le moyen terme, cela stabilisera les revenus. (Revue de presse de l’ARCEP du 06/06).

Orange Cash
Pour la fin de l’année 2016, le système de paiement sans contact Orange cash va devenir compatible avec celui d’Apple Apple Pay. Pour Orange : "Une fois l’application Orange Cash téléchargée sur un smartphone Apple compatible (iPhone 6, iPhone 6 Plus, iPhone SE et Apple Watch), les clients n’ont plus qu’à se laisser guider. Quelques clics suffisent pour créer son compte Orange Cash et activer, directement depuis l’application, le paiement mobile avec Apple Pay et ce, quelle que soit la banque du client".
Selon le communiqué d’Orange : "Orange Cash compte 200 000 utilisateurs et est disponible dans 400 000 points de vente en France".

Orange et Skyrock
Orange et Skyrock, c’est terminé. Orange aura investi 22,5 millions d'euros dans la radio. Fin 2014, Orange a déprécié à zéro l'intégralité de cet investissement. Pour rappel, à la demande du gouvernement, Orange était rentré au capital de la radio en 2011 pour 22,5 millions d’euros, alors qu’il souhaitait se désengager des contenus. Depuis Orange n’avait strictement rien fait de ce rachat.
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