Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
L’ARCEP vient de publier un communiqué de presse concernant la collecte d’informations auprès des opérateurs. Le but est de simplifier la collecte et d’alimenter les observatoires publiés.
Il sera demandé (notamment) aux opérateurs de fournir les informations suivantes :
"- la description de l'ensemble des services offerts ;
- les tarifs et conditions générales de l'offre ;
- les données statistiques de trafic ;
- les données de chiffre d'affaires ;
- les données de parcs de clients ;
- les prévisions de croissance de son activité ;
- les informations relatives au déploiement de son réseau ;
- les informations comptables et financières pertinentes."
D’autre part : "Par mesure de proportionnalité, seuls sont tenus de répondre au questionnaire les opérateurs qui, directement ou à travers les groupes qui en détiennent le contrôle, comprennent, sur les marchés de détail du haut débit fixe et du très haut débit fixe confondus, un nombre d’abonnements actifs supérieur à 50 000.
Est considéré comme un abonnement actif tout abonnement souscrit par un client sur une ligne activée, c’est-à-dire une ligne sur laquelle le client peut accéder au service. Les informations mentionnées à l’article 6 sont communiquées à l’Autorité au plus tard 30 jours après la fin de chaque trimestre à compter du premier trimestre 2015.".
Par ricochet, La limite de 50 000 abonnements actifs sur le haut et très haut débit va-t-il désinhiber Iliad sur la publication du nombre de clients sur le très haut débit ? Mais aussi d'avoir une vision plus claire (particulier/entreprise) du VDSL2, FTTla et FTTH chez l'ensemble des opérateurs.
Il sera demandé (notamment) aux opérateurs de fournir les informations suivantes :
"- la description de l'ensemble des services offerts ;
- les tarifs et conditions générales de l'offre ;
- les données statistiques de trafic ;
- les données de chiffre d'affaires ;
- les données de parcs de clients ;
- les prévisions de croissance de son activité ;
- les informations relatives au déploiement de son réseau ;
- les informations comptables et financières pertinentes."
D’autre part : "Par mesure de proportionnalité, seuls sont tenus de répondre au questionnaire les opérateurs qui, directement ou à travers les groupes qui en détiennent le contrôle, comprennent, sur les marchés de détail du haut débit fixe et du très haut débit fixe confondus, un nombre d’abonnements actifs supérieur à 50 000.
Est considéré comme un abonnement actif tout abonnement souscrit par un client sur une ligne activée, c’est-à-dire une ligne sur laquelle le client peut accéder au service. Les informations mentionnées à l’article 6 sont communiquées à l’Autorité au plus tard 30 jours après la fin de chaque trimestre à compter du premier trimestre 2015.".
Par ricochet, La limite de 50 000 abonnements actifs sur le haut et très haut débit va-t-il désinhiber Iliad sur la publication du nombre de clients sur le très haut débit ? Mais aussi d'avoir une vision plus claire (particulier/entreprise) du VDSL2, FTTla et FTTH chez l'ensemble des opérateurs.
Ce tableau récapitule les investissements de chaque opérateur et l’effort que cela représente par rapport au chiffre d’affaire. Dans investissements, il faut voir investissements dans le réseau (fixe et/ou mobile), les investissements immobiliers (boutiques) et ceux dans le SI. Ne sont pas pris en compte les coûts d’acquisition des clients.
2015 va être l’année des enchères sur la bande de fréquence du 700MHz, et chacun devra sortir le chéquier afin de se positionner.
Précisions
- Les données (exprimées en millions) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Pour SFR, les clients de Virgin Mobile et ceux de Numericable sont inclus à partir de 2013.

Bouygues, a resserré les boulons et a vu son CA et ses investissement baissés et pour ces derniers au delà de la baisse du CA, malgrè cela il reste à un bon niveau d'investissements pour essayer de se monter un réseau sur le fixe.
Free qui doit construire un réseau mobile très rapidement, ne consacre pas loin de 25% de son chiffre d’affaire à ses investissements, le montant est en augmentation de 7% sur 2014.
Orange malgré une baisse de son CA y a consacré près de 15% de son CA en progression de 3,1% sur 2014. Le plan Challenges 2020 prévoit 15 milliards d’investissements dans les réseaux, ce qui devrait entraîner une hausse des investissements.
SFR qui vient de passer l’année à être vendu a baissé son niveau et même au delà de la baisse de son CA. C'est le dernier du quator. Le nouveau propriétaire va-t-il relancer la machine ?
Les coûts d'acquisition
Il y a quelques chiffres sur le coût d’acquisition des clients : chez Bouygues, c’est 418 M€ en 2014 contre 524m€ en 2013. Chez SFR, c’était un montant de 498m€ en 2014 contre un total de 579m€ en 2013.
Orange donne un chiffre au niveau groupe et ne rentre pas dans le détail par pays. Toutefois, lors de la présentation de ses comptes, Stéphane Richard a déclarés que : "Les coûts commerciaux sont en forte réduction, notamment les commissions liées à la rationalisation des canaux de distribution".
La réduction des coûts commerciaux rentre dans le cadre des 707 millions ont ainsi été réalisées, cela s’ajoutent aux 929 millions réalisées en 2013. Cela compense la baisse du chiffre d’affaire France pour 82% contre 57% en 2013. C’est même à 97% sur le second semestre 2014 !
Free ne donnent pas de chiffres, mais de ce coté, ces coûts ont toujours été revendiqués comme faibles, mais gros changement : l’année 2014 est celle ou le nombre de promotions via Vente-Privée augmenter très sérieusement.
2015 va être l’année des enchères sur la bande de fréquence du 700MHz, et chacun devra sortir le chéquier afin de se positionner.
Précisions
- Les données (exprimées en millions) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Pour SFR, les clients de Virgin Mobile et ceux de Numericable sont inclus à partir de 2013.

Bouygues, a resserré les boulons et a vu son CA et ses investissement baissés et pour ces derniers au delà de la baisse du CA, malgrè cela il reste à un bon niveau d'investissements pour essayer de se monter un réseau sur le fixe.
Free qui doit construire un réseau mobile très rapidement, ne consacre pas loin de 25% de son chiffre d’affaire à ses investissements, le montant est en augmentation de 7% sur 2014.
Orange malgré une baisse de son CA y a consacré près de 15% de son CA en progression de 3,1% sur 2014. Le plan Challenges 2020 prévoit 15 milliards d’investissements dans les réseaux, ce qui devrait entraîner une hausse des investissements.
SFR qui vient de passer l’année à être vendu a baissé son niveau et même au delà de la baisse de son CA. C'est le dernier du quator. Le nouveau propriétaire va-t-il relancer la machine ?
Les coûts d'acquisition
Il y a quelques chiffres sur le coût d’acquisition des clients : chez Bouygues, c’est 418 M€ en 2014 contre 524m€ en 2013. Chez SFR, c’était un montant de 498m€ en 2014 contre un total de 579m€ en 2013.
Orange donne un chiffre au niveau groupe et ne rentre pas dans le détail par pays. Toutefois, lors de la présentation de ses comptes, Stéphane Richard a déclarés que : "Les coûts commerciaux sont en forte réduction, notamment les commissions liées à la rationalisation des canaux de distribution".
La réduction des coûts commerciaux rentre dans le cadre des 707 millions ont ainsi été réalisées, cela s’ajoutent aux 929 millions réalisées en 2013. Cela compense la baisse du chiffre d’affaire France pour 82% contre 57% en 2013. C’est même à 97% sur le second semestre 2014 !
Free ne donnent pas de chiffres, mais de ce coté, ces coûts ont toujours été revendiqués comme faibles, mais gros changement : l’année 2014 est celle ou le nombre de promotions via Vente-Privée augmenter très sérieusement.
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°112
Roaming
Alors que les députés européens avaient voté la fin des frais de roaming pour décembre 2015, le Conseil européen propose à la place de cette suppression la création d'un mécanisme, sorte de quota de roaming au tarif local pour appeler et surfer depuis son Smartphone, une enveloppe qu'il reste à déterminer.
Pour l'étape suivante, il sera demandé à la Commission d'évaluer - d'ici mi-2018 - les mesures complémentaires nécessaires en vue d'un arrêt progressif des frais de roaming. Une phase de négociation avec les eurodéputés va maintenant commencer.
Fibre Optique : qui avance le plus vite ?
Alors qu’Orange et Numericable ont publié leurs résultats, une statistique est intéressante : celle du taux d’occupation des prises haut débit. Soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Le taux d’occupation est de 15,5% pour Orange et de 14,5% pour SFR/Numericable. A fin décembre 2013, c'était 12,4% pour Orange et 14,9% pour SFR/Numericable.
Sur douze mois Orange a dépassé SFR/Numericable et ce dernier a même régressé. Help !!!
Consolidation en Belgique
Le marché pourrait voir Base (propriété de KPN, l’opérateur historique néerlandais) le numéro trois du marché mobile belge (20%) être mis en vente. Les candidats potentiels sont Orange qui est présent à 51% dans Mobistar le numéro 2.
Un responsable d’Orange a déclaré a ce propos : "Sur le papier, c'est une idée intéressante mais qui ne nous semble pas simple à mettre en œuvre (…) Notre sentiment est qu'il n'y a pas la place pour plus de deux infrastructures mobiles dans le pays, ce qui veut dire qu'à terme, soit il y a recombinaison entre les acteurs, soit il y aura du partage de réseau"
Altice déjà présent pourrait également être intéressé afin de créer un acteur convergent. Iliad pourrait également se porter acquéreur.
Roaming
Alors que les députés européens avaient voté la fin des frais de roaming pour décembre 2015, le Conseil européen propose à la place de cette suppression la création d'un mécanisme, sorte de quota de roaming au tarif local pour appeler et surfer depuis son Smartphone, une enveloppe qu'il reste à déterminer.
Pour l'étape suivante, il sera demandé à la Commission d'évaluer - d'ici mi-2018 - les mesures complémentaires nécessaires en vue d'un arrêt progressif des frais de roaming. Une phase de négociation avec les eurodéputés va maintenant commencer.
Fibre Optique : qui avance le plus vite ?
Alors qu’Orange et Numericable ont publié leurs résultats, une statistique est intéressante : celle du taux d’occupation des prises haut débit. Soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Le taux d’occupation est de 15,5% pour Orange et de 14,5% pour SFR/Numericable. A fin décembre 2013, c'était 12,4% pour Orange et 14,9% pour SFR/Numericable.
Sur douze mois Orange a dépassé SFR/Numericable et ce dernier a même régressé. Help !!!
Consolidation en Belgique
Le marché pourrait voir Base (propriété de KPN, l’opérateur historique néerlandais) le numéro trois du marché mobile belge (20%) être mis en vente. Les candidats potentiels sont Orange qui est présent à 51% dans Mobistar le numéro 2.
Un responsable d’Orange a déclaré a ce propos : "Sur le papier, c'est une idée intéressante mais qui ne nous semble pas simple à mettre en œuvre (…) Notre sentiment est qu'il n'y a pas la place pour plus de deux infrastructures mobiles dans le pays, ce qui veut dire qu'à terme, soit il y a recombinaison entre les acteurs, soit il y aura du partage de réseau"
Altice déjà présent pourrait également être intéressé afin de créer un acteur convergent. Iliad pourrait également se porter acquéreur.
La publication des résultats 2014 par Bouygues, Free, Orange et SFR permet de faire le point sur le niveau d’endettement de chacun.
Le premier de la classe (ou le plus pingre, selon son degré d’affinité...) est Free. Au 31 décembre son endettement net était de 1,084 milliard d’euros, soit un ratio d’endettement (endettement/Ebitda) de 0,84x après 0,85x en 2013. Au plus fort (2012 et 2011), ce taux était de 1,16x.
Ensuite arrive le groupe Bouygues pour Bouygues Telecom, l’endettement net est de 3,216 milliards, soit un ratio d’endettement de 1,83x contre un ratio de 1,14x en 2013. Le cas de Bouygues est un peu différent de ses compagnons de jeu, car Bouygues ne donne l'information que pour le groupe.
Le troisième est Orange avec endettement net de 26,090 milliards au 31 décembre 2014, soit un ratio de 2,09x contre 2,37x au 31 décembre 2013. Globalement Orange et Bouygues sont au même niveau. Orange qui doit vendre sa filiale britannique EE va-t-i-l en profiter pour se désendetter également ? Sachant que l'objectif est de ramener la dette à un ratio de 2x.
Le dernier est bien sur SFR avec un endettement de 11,352 milliards soit un ratio de 3,7x. Le rachat de SFR par Altice ne permet pas de faire une comparaison sur 2013. L'objectif va être de dégager des marges pour rembourser (dans un premier temps 450 millions d'euros par an pendant 7 ans). Mais c'était déjà le cas avec l'ancien SFR.
Le premier de la classe (ou le plus pingre, selon son degré d’affinité...) est Free. Au 31 décembre son endettement net était de 1,084 milliard d’euros, soit un ratio d’endettement (endettement/Ebitda) de 0,84x après 0,85x en 2013. Au plus fort (2012 et 2011), ce taux était de 1,16x.
Ensuite arrive le groupe Bouygues pour Bouygues Telecom, l’endettement net est de 3,216 milliards, soit un ratio d’endettement de 1,83x contre un ratio de 1,14x en 2013. Le cas de Bouygues est un peu différent de ses compagnons de jeu, car Bouygues ne donne l'information que pour le groupe.
Le troisième est Orange avec endettement net de 26,090 milliards au 31 décembre 2014, soit un ratio de 2,09x contre 2,37x au 31 décembre 2013. Globalement Orange et Bouygues sont au même niveau. Orange qui doit vendre sa filiale britannique EE va-t-i-l en profiter pour se désendetter également ? Sachant que l'objectif est de ramener la dette à un ratio de 2x.
Le dernier est bien sur SFR avec un endettement de 11,352 milliards soit un ratio de 3,7x. Le rachat de SFR par Altice ne permet pas de faire une comparaison sur 2013. L'objectif va être de dégager des marges pour rembourser (dans un premier temps 450 millions d'euros par an pendant 7 ans). Mais c'était déjà le cas avec l'ancien SFR.
Brèves du sport business et des médias - N°104
Top14
La LNR a vendu la finale du Top14 pour 1,6 millions. Pour la partie en gratuit, c’est pour France 2 et pour la partie en payant c’est Canal+. Ce sont les même que pour l’accord précédent, sauf qu’ils devront payer 60% de plus.
Après ceux du Top14 pour 74 millions par saison, il reste à attribuer les droits tv de la Pro D2.
Selon Midi Olympique (édition papier du 20/03), les clubs anglais ont renégocié leurs droits et obtenu une rallonge qui serait de 80% par rapport au précédent accord de 2012. Le nouveau deal conclu entre Premiership rugby et BT Sport avoisinerait les 379 millions d’euros pour les six prochaines saisons. Ce qui permettrait aux équipes anglaises de toucher près de 63,3 millions d’euros contre 52,9 millions actuellement.
En moyenne et par club, les français (14 clubs) vont toucher 5,4 millions par saison et les anglais (12 clubs) 5,3 millions par saison. Voilà qui devrait rééquilibrer les débats...
Droits tv : comparatif européen
Il y a quelques semaines, un quotidien espagnol a publié un récapitulatif des droits tv touchés par 17
Clubs des principaux championnats pour la saison 2013/2014(Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie). Même si cela facilite un peu la vie, heureusement cela ne fait pas le résultat sportif.

Top14
La LNR a vendu la finale du Top14 pour 1,6 millions. Pour la partie en gratuit, c’est pour France 2 et pour la partie en payant c’est Canal+. Ce sont les même que pour l’accord précédent, sauf qu’ils devront payer 60% de plus.
Après ceux du Top14 pour 74 millions par saison, il reste à attribuer les droits tv de la Pro D2.
Selon Midi Olympique (édition papier du 20/03), les clubs anglais ont renégocié leurs droits et obtenu une rallonge qui serait de 80% par rapport au précédent accord de 2012. Le nouveau deal conclu entre Premiership rugby et BT Sport avoisinerait les 379 millions d’euros pour les six prochaines saisons. Ce qui permettrait aux équipes anglaises de toucher près de 63,3 millions d’euros contre 52,9 millions actuellement.
En moyenne et par club, les français (14 clubs) vont toucher 5,4 millions par saison et les anglais (12 clubs) 5,3 millions par saison. Voilà qui devrait rééquilibrer les débats...
Droits tv : comparatif européen
Il y a quelques semaines, un quotidien espagnol a publié un récapitulatif des droits tv touchés par 17
Clubs des principaux championnats pour la saison 2013/2014(Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie). Même si cela facilite un peu la vie, heureusement cela ne fait pas le résultat sportif.

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°113
Taux de couverture mobile de Free
l’ARCEP a validé le cap des 75% de couverture mobile pour Free : " Free Mobile a respecté son obligation de déploiement 3G au 12 janvier 2015, soit une couverture (à l'extérieur des bâtiments et hors itinérance) d'au moins 75 % de la population métropolitaine". Ce n'est pas une surprise, car fin décembre 2014, l'ancien président de l'Arcep, déclarait que Free Mobile atteindrait son objectif de couverture de 75% de la population à la mi-janvier en 3G. Pour Free, la prochaine étape est fixée au 12 janvier 2018, et l’opérateur devra couvrir 90% de la population.
A ce jour Iliad revendique un pourcentage de 78% et X.Niel avait même pronostiqué en novembre 2014 "on vise les 95% d'ici deux ans" (Bfm, 11/2014).
Red
Le rachat de SFR et Virgin Mobile a entrainé la fermeture de Joe Mobile dont le nombre de clients n’a jamais été connu. RED - l’offre low-cost de SFR – comptait 2,065 millions de clients au 31 mars 2014 (dernier chiffre publié avant le rachat). Avec le lancement de ses nouvelles offres, le quotidien Les Echos du 31 mars 2015 donne le chiffre de 1,5 million de clients RED. La perte est sévère.
Consolidation in UK
Telefonica cède l’opérateur britannique O2 pour 13,9 milliards d’euros à Hutchison Whampoa. Déjà propriétaire de Three Mobile, 3e opérateur du Royaume-Uni, le groupe Hutchison Whampoa (Hong-Kong) va racheter O2 pour 13,9 milliards de dollars. Un mouvement de concentration qui donnera lieu à la naissance d’un géant fort de 30 millions d’abonnés outre-Manche.
Taux de couverture mobile de Free
l’ARCEP a validé le cap des 75% de couverture mobile pour Free : " Free Mobile a respecté son obligation de déploiement 3G au 12 janvier 2015, soit une couverture (à l'extérieur des bâtiments et hors itinérance) d'au moins 75 % de la population métropolitaine". Ce n'est pas une surprise, car fin décembre 2014, l'ancien président de l'Arcep, déclarait que Free Mobile atteindrait son objectif de couverture de 75% de la population à la mi-janvier en 3G. Pour Free, la prochaine étape est fixée au 12 janvier 2018, et l’opérateur devra couvrir 90% de la population.
A ce jour Iliad revendique un pourcentage de 78% et X.Niel avait même pronostiqué en novembre 2014 "on vise les 95% d'ici deux ans" (Bfm, 11/2014).
Red
Le rachat de SFR et Virgin Mobile a entrainé la fermeture de Joe Mobile dont le nombre de clients n’a jamais été connu. RED - l’offre low-cost de SFR – comptait 2,065 millions de clients au 31 mars 2014 (dernier chiffre publié avant le rachat). Avec le lancement de ses nouvelles offres, le quotidien Les Echos du 31 mars 2015 donne le chiffre de 1,5 million de clients RED. La perte est sévère.
Consolidation in UK
Telefonica cède l’opérateur britannique O2 pour 13,9 milliards d’euros à Hutchison Whampoa. Déjà propriétaire de Three Mobile, 3e opérateur du Royaume-Uni, le groupe Hutchison Whampoa (Hong-Kong) va racheter O2 pour 13,9 milliards de dollars. Un mouvement de concentration qui donnera lieu à la naissance d’un géant fort de 30 millions d’abonnés outre-Manche.
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°114
Dailymotion
C’est quasiment fait ! Orange va vendre Dailymotion. C’est Vivendi qui rachète pour 250 millions d’euros (Le Monde, 06/04). Alors qu’il avait été évoqué un possible prise de participation majoritaire de PCCW dans Dailymotion, le Ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait demandé à Orange de maintenir Dailymotion dans l’orbite européenne. Stéphane Richard avait confirmé les négociations avec l’opérateur chinois PCCW mais infirmées qu’elles étaient exclusives.
Orange réunit un Conseil d’Administration extraordinaire aujourd’hui afin de statuer. Vivendi - via un communiqué - confirme avoir déposé une offre auprès d'Orange.
En 2013 c’est Arnaud Montebourg qui avait refusé qu’Orange entame des négociations avec Yahoo.
En avril 2011, Orange a acheté 49% de Dailymotion pour 69 millions d’euros et est monté au printemps 2013 à 100% du capital pour 72 millions supplémentaires, il y a investi au minimum près de 30 millions d’euros depuis. Des rumeurs avaient évoqué une reprise partielle par Microsoft et/ou Canal+.
Deezer
Le site Electron Libre a relayé une information sur Deezer. Et ce n’est pas la grande forme : "En France, la situation est plus compliquée avec une baisse du nombre de clients souscrits via la bundle Orange (1 021 000 à la fin décembre contre un peu plus de 1 060 000 au trimestre précédent), mais surtout aussi une baisse d'à peu près 10% sur le "premium +" qui passe d'environ 230 000 à 210 000 entre septembre et décembre 2014".
FFT : Fédération Française des Télécoms
La Fédération française des télécoms, le lobby des opérateurs (et interlocuteur des pouvoirs publics)ne va pas disparaître, grâce à l'intervention d'Emmanuel Macron et d’Axelle Lemaire. La FFT voit tout de même son budget divisé par deux et ses ambitions revues à la baisse. La FFT va perdre la moitié de ses effectifs dans le prochain mois, constitués aujourd'hui d'une dizaine de personnes.
La FFT disposait d'un budget de 3,25 millions d'euros en 2013 en baisse de 6% par rapport à celui initialement prévu, le nouveau budget sera de 1,6 million. Iliad n'en fait plus partie depuis 2009, et la FFT espère toujours son retour (L'Express, 17/03).
Dailymotion
C’est quasiment fait ! Orange va vendre Dailymotion. C’est Vivendi qui rachète pour 250 millions d’euros (Le Monde, 06/04). Alors qu’il avait été évoqué un possible prise de participation majoritaire de PCCW dans Dailymotion, le Ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait demandé à Orange de maintenir Dailymotion dans l’orbite européenne. Stéphane Richard avait confirmé les négociations avec l’opérateur chinois PCCW mais infirmées qu’elles étaient exclusives.
Orange réunit un Conseil d’Administration extraordinaire aujourd’hui afin de statuer. Vivendi - via un communiqué - confirme avoir déposé une offre auprès d'Orange.
En 2013 c’est Arnaud Montebourg qui avait refusé qu’Orange entame des négociations avec Yahoo.
En avril 2011, Orange a acheté 49% de Dailymotion pour 69 millions d’euros et est monté au printemps 2013 à 100% du capital pour 72 millions supplémentaires, il y a investi au minimum près de 30 millions d’euros depuis. Des rumeurs avaient évoqué une reprise partielle par Microsoft et/ou Canal+.
Deezer
Le site Electron Libre a relayé une information sur Deezer. Et ce n’est pas la grande forme : "En France, la situation est plus compliquée avec une baisse du nombre de clients souscrits via la bundle Orange (1 021 000 à la fin décembre contre un peu plus de 1 060 000 au trimestre précédent), mais surtout aussi une baisse d'à peu près 10% sur le "premium +" qui passe d'environ 230 000 à 210 000 entre septembre et décembre 2014".
FFT : Fédération Française des Télécoms
La Fédération française des télécoms, le lobby des opérateurs (et interlocuteur des pouvoirs publics)ne va pas disparaître, grâce à l'intervention d'Emmanuel Macron et d’Axelle Lemaire. La FFT voit tout de même son budget divisé par deux et ses ambitions revues à la baisse. La FFT va perdre la moitié de ses effectifs dans le prochain mois, constitués aujourd'hui d'une dizaine de personnes.
La FFT disposait d'un budget de 3,25 millions d'euros en 2013 en baisse de 6% par rapport à celui initialement prévu, le nouveau budget sera de 1,6 million. Iliad n'en fait plus partie depuis 2009, et la FFT espère toujours son retour (L'Express, 17/03).
Abonnement téléphonique et/ou dégroupage, quelques chiffres.
Chez Orange, le nombre de clients payant cet abonnement est de 9,204 millions à fin 2014, contre 10,516 millions à fin 2013, 11,827 millions à fin 2012, 13,681 millions à fin 2011 et 15,773 millions à fin 2010. C’est une baisse de 6,569 millions (41,6%) en cinq ans et de 1,312 millions (12,5%) sur un an. Cela explique aussi une partie de la baisse du chiffre d’affaire pour Orange.
Et la très grande majorité de ces clients sont chez Orange. En effet, au 31 décembre 2014, l’ARCEP compte 710 000 lignes dégroupées avec le maintien de la ligne Orange contre 793 000 à fin décembre 2013 et 1,194 millions à fin 2010. C’est une baisse de 40,5% en cinq ans et de 10,5% en un an.
Free est le seul opérateur à publier des statistiques sur le nombre de clients dégroupés. A fin 2014, les clients qui payent une facture à Orange (les non-dégroupés) étaient 268 000, soit 3,6% des clients. Contre 293 000 à fin 2013, soit 5,2% des clients. 490 000 à fin 2010, soit 10,8% des clients. Globalement, Free est donc encore un gros pourvoyeur du dégroupage partiel.
Il serait intéressant de connaitre ces statistiques pour Bouygues Telecom et pour SFR. On sait que Bouygues veut accélérer de ce coté.
Au mois de juin 2014, Bouygues avait promis de dégroupé 1500 NRA soit 6 millions de ligne. A ce jour, pour Stats-dégroupage Bouygues est à 1 016 NRA de dégroupés, SFR à 6 778 et Free à 7 036. Orange de son coté en équipe 8 730 pour proposer son service tv, pour un total de 16 329 NRA.
Chez Orange, le nombre de clients payant cet abonnement est de 9,204 millions à fin 2014, contre 10,516 millions à fin 2013, 11,827 millions à fin 2012, 13,681 millions à fin 2011 et 15,773 millions à fin 2010. C’est une baisse de 6,569 millions (41,6%) en cinq ans et de 1,312 millions (12,5%) sur un an. Cela explique aussi une partie de la baisse du chiffre d’affaire pour Orange.
Et la très grande majorité de ces clients sont chez Orange. En effet, au 31 décembre 2014, l’ARCEP compte 710 000 lignes dégroupées avec le maintien de la ligne Orange contre 793 000 à fin décembre 2013 et 1,194 millions à fin 2010. C’est une baisse de 40,5% en cinq ans et de 10,5% en un an.
Free est le seul opérateur à publier des statistiques sur le nombre de clients dégroupés. A fin 2014, les clients qui payent une facture à Orange (les non-dégroupés) étaient 268 000, soit 3,6% des clients. Contre 293 000 à fin 2013, soit 5,2% des clients. 490 000 à fin 2010, soit 10,8% des clients. Globalement, Free est donc encore un gros pourvoyeur du dégroupage partiel.
Il serait intéressant de connaitre ces statistiques pour Bouygues Telecom et pour SFR. On sait que Bouygues veut accélérer de ce coté.
Au mois de juin 2014, Bouygues avait promis de dégroupé 1500 NRA soit 6 millions de ligne. A ce jour, pour Stats-dégroupage Bouygues est à 1 016 NRA de dégroupés, SFR à 6 778 et Free à 7 036. Orange de son coté en équipe 8 730 pour proposer son service tv, pour un total de 16 329 NRA.
Le calendrier de l’ARCEP est quasiment prêt. Le lancement des enchères pour la vente s'agit des fréquences situées sur la bande 700 MHz est prévu pour le mois de juillet.
Reste à définir la procédure. Et là les manœuvres vont aller bon train, car chaque opérateur va jouer serré en espérant payer le moins cher possible et avec le moins de contraintes possibles. Problème quand même : il y a quand même des contraintes techniques qui poussent les prix vers le bas.
L’attribution finale des fréquences doit avoir lieu en décembre prochain selon le calendrier fixé il y a quelques mois par le gouvernement. Le transfert effectif de celles-ci des télévisions vers les télécoms doit avoir lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019. L’Etat espère 2,3 milliards d’euros de ces enchères.
Pour rappel, lors de l’attribution des dernières licences 800 Mhz, SFR avait déboursé 1,065 milliard, Orange 891 millions et Bouygues 683 millions. Free n’avait rien eu. Soit un gain de 2,639 milliards pour 1,800 milliard attendu. Pour le 2600 Mhz, Orange avait versé 287 millions, Free 271 millions, Bouygues 228 millions et SFR 150 millions, pour un total de 936 millions alors que 700 millions étaient attendus. Total 2,5 milliards attendus, 3,575 milliards reçus.
Il est possible de voir le détail des réponses sur le site de l’ARCEP.
Free
Free estime que comme il est le moins bien doté en fréquences, il peut demander à triturer les règles de concurrence car il est : "indispensable que la procédure lui garantisse des fréquences en bande 700", Pour Free : "L’Etat et le régulateur ne doivent pas être les complices de ces comportements d’oligopoleurs, mais doivent agir de manière volontaire, comme l’ont fait d’autres pays pour rétablir une concurrence équitable".
Free demande donc d’avoir un système à deux tours, et que le premier tour lui soit réservé. Bref de mettre en place une usine à gaz et pas trop chère en plus…Surprenant quand on sait que sur de nombreux indicateurs, c’est Bouygues Télécom qui est maintenant le quatrième opérateur et donc que Free a les moyens financiers de répondre « d’homme à homme» à ces enchères.
C'est ce qu'avait laisser entrevoir Xavier Niel lors de propos liminaires sur le sujet. Les enchères seraient un peu sportives voir viriles: "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent". (BfmTv, 11/2014). En pensant très fort que SFR (endetté ) et Bouygues Telecom (mal en point) auraient du mal à surenchérir.
Orange
Ce n’est bien pas du goût de la concurrence qui souhaite avoir un système de véritables enchères. Orange y "est opposé à toute réservation de spectre qui serait, de fait, accordée de façon privilégiée à une catégorie de candidats". Plus globalement, il s’agit de ne pas avoir une augmentation des conditions dans le processus d’attribution comme par exemple des conditions de couverture, d’itinérance ou mutualisation. Pour Orange : "les schémas d’itinérance ou de mutualisation de réseau dans ces zones doivent être construits sur la base de contrats commerciaux volontairement décidés entre les acteurs dans des limites ne remettant pas en cause les règles de concurrence et le principe de concurrence par les infrastructures".
Malgré ces réticences, Orange devrait y aller fort. Stéphane Richard déclarait lors d’une interview à France Info (10/2014): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".
Bouygues Telecom
Pour Bouygues Telecom : "La procédure doit être équitable et permettre aux quatre opérateurs d’obtenir un bloc de fréquences 700 MHz, soit de 5 MHz, soit de 10 MHz, à l’instar de la procédure d’attribution des fréquences 800 MHz. Il n’y a aucune raison de prévoir un mécanisme préférentiel d’attribution réservant une certaine quantité de spectre à un opérateur (…) Si Free Mobile veut des fréquences 700 MHz, il doit « jouer » le jeu comme les autres opérateurs et investir les sommes nécessaires. Free Mobile en a d’ailleurs largement les moyens au vu de sa situation financière et des moyens dont dispose sa maison-mère".
Bouygues Telecom annonce qu’il devrait participer à ces enchères.
SFR
SFR a demandé à ce que ses réponses ne soient pas publiées au nom du secret des affaires. Il y a donc beaucoup de [...] dans le document publié par l'ARCEP. On peut supposer qu’il participera à ces enchères.
A suivre…
Reste à définir la procédure. Et là les manœuvres vont aller bon train, car chaque opérateur va jouer serré en espérant payer le moins cher possible et avec le moins de contraintes possibles. Problème quand même : il y a quand même des contraintes techniques qui poussent les prix vers le bas.
L’attribution finale des fréquences doit avoir lieu en décembre prochain selon le calendrier fixé il y a quelques mois par le gouvernement. Le transfert effectif de celles-ci des télévisions vers les télécoms doit avoir lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019. L’Etat espère 2,3 milliards d’euros de ces enchères.
Pour rappel, lors de l’attribution des dernières licences 800 Mhz, SFR avait déboursé 1,065 milliard, Orange 891 millions et Bouygues 683 millions. Free n’avait rien eu. Soit un gain de 2,639 milliards pour 1,800 milliard attendu. Pour le 2600 Mhz, Orange avait versé 287 millions, Free 271 millions, Bouygues 228 millions et SFR 150 millions, pour un total de 936 millions alors que 700 millions étaient attendus. Total 2,5 milliards attendus, 3,575 milliards reçus.
Il est possible de voir le détail des réponses sur le site de l’ARCEP.
Free
Free estime que comme il est le moins bien doté en fréquences, il peut demander à triturer les règles de concurrence car il est : "indispensable que la procédure lui garantisse des fréquences en bande 700", Pour Free : "L’Etat et le régulateur ne doivent pas être les complices de ces comportements d’oligopoleurs, mais doivent agir de manière volontaire, comme l’ont fait d’autres pays pour rétablir une concurrence équitable".
Free demande donc d’avoir un système à deux tours, et que le premier tour lui soit réservé. Bref de mettre en place une usine à gaz et pas trop chère en plus…Surprenant quand on sait que sur de nombreux indicateurs, c’est Bouygues Télécom qui est maintenant le quatrième opérateur et donc que Free a les moyens financiers de répondre « d’homme à homme» à ces enchères.
C'est ce qu'avait laisser entrevoir Xavier Niel lors de propos liminaires sur le sujet. Les enchères seraient un peu sportives voir viriles: "la mer va se retirer et on va voir les maillots. On verra qui sont les opérateurs qui investissent". (BfmTv, 11/2014). En pensant très fort que SFR (endetté ) et Bouygues Telecom (mal en point) auraient du mal à surenchérir.
Orange
Ce n’est bien pas du goût de la concurrence qui souhaite avoir un système de véritables enchères. Orange y "est opposé à toute réservation de spectre qui serait, de fait, accordée de façon privilégiée à une catégorie de candidats". Plus globalement, il s’agit de ne pas avoir une augmentation des conditions dans le processus d’attribution comme par exemple des conditions de couverture, d’itinérance ou mutualisation. Pour Orange : "les schémas d’itinérance ou de mutualisation de réseau dans ces zones doivent être construits sur la base de contrats commerciaux volontairement décidés entre les acteurs dans des limites ne remettant pas en cause les règles de concurrence et le principe de concurrence par les infrastructures".
Malgré ces réticences, Orange devrait y aller fort. Stéphane Richard déclarait lors d’une interview à France Info (10/2014): "Ca va mettre tout le monde au pied du mur. Il y a aujourd'hui quatre opérateurs. Il va falloir sortir le chéquier. On va voir qui est capable de le faire".
Bouygues Telecom
Pour Bouygues Telecom : "La procédure doit être équitable et permettre aux quatre opérateurs d’obtenir un bloc de fréquences 700 MHz, soit de 5 MHz, soit de 10 MHz, à l’instar de la procédure d’attribution des fréquences 800 MHz. Il n’y a aucune raison de prévoir un mécanisme préférentiel d’attribution réservant une certaine quantité de spectre à un opérateur (…) Si Free Mobile veut des fréquences 700 MHz, il doit « jouer » le jeu comme les autres opérateurs et investir les sommes nécessaires. Free Mobile en a d’ailleurs largement les moyens au vu de sa situation financière et des moyens dont dispose sa maison-mère".
Bouygues Telecom annonce qu’il devrait participer à ces enchères.
SFR
SFR a demandé à ce que ses réponses ne soient pas publiées au nom du secret des affaires. Il y a donc beaucoup de [...] dans le document publié par l'ARCEP. On peut supposer qu’il participera à ces enchères.
A suivre…
Stéphane Richard est intervenu le mardi 7 avril devant la Commission des affaires économiques pour y faire un tour des différents points d’actualité. il a lâché cette petite phrase sur l’tinérance 2G qui lie Orange à Free "Avec Free, fin itinérance 3G fin 2017, au-delà pour la 2G. Après c'est le problème de Free, réseau en propre, accord avec un opérateur pour un partage de réseau ou via un rachat de réseau".
Alors qu'en est-il ? Retour sur quelques étapes.
Mars 2013
En mars 2013 l’Autorité de la Concurrence avait rendu un avis (Communiqué de presse, l’avis) sur l'itinérance et la mutualisation en général et sur l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Sur la 2G, l’ADLC disait (alinéa 243 & 244, page 42) :
«243. Ainsi que cela a été développé précédemment, afin d’inciter Free à déployer un réseau autonome et de donner une véritable portée à l’extinction progressive de l’itinérance 3G, l’Autorité de la concurrence considère que l’itinérance 2G, si elle devait être maintenue au-delà du droit qui est accordé jusqu’en 2016, devrait être limitée aux seuls clients disposant de terminaux 2G exclusifs, que Free ne peut techniquement accueillir sur son réseau. La mise en œuvre d’une telle solution pourrait à titre d’exemple reposer sur l’utilisation d’un code réseau ou de cartes SIM spécifiques aux clients ayant un terminal 2G.
244. Cependant, ces développements sont nécessairement subordonnés à l’évolution du marché de détail, et à la proportion de terminaux 2G qui seraient toujours en service dans le parc de Free en 2016, date à laquelle l’opérateur ne pourra plus recourir de droit à une itinérance 2G. C’est à l’aune de cette évolution qu’il conviendra d’apprécier s’il est approprié de demander à Free de réaliser la migration de son parc avant les autres opérateurs, ou si une solution d’itinérance 2G encadrée est moins susceptible de fragiliser la dynamique concurrentielle».
L’ADLC avait donné quelques pistes, mais pas de méthode tout en poussant Free à déployer un réseau 3G et 4G, car en mars 2013, il y avait des craintes pour l’ADLC que Free joue la montre dans ses investissements.
Juin 2014
En juin 2014, Stéphane richard avait déjà répondu à la question lors d'un interview à BFM : "Il y a une première fenêtre début 2015" qui va s’ouvrir, mais cette cela va prendre du temps : "On est en train de parler de migration de millions de gens qui se servent quotidiennement de leur téléphone, donc ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ce sont des évolutions qui se font sur plus d'un an.".
Avril 2015 (1)
Depuis, début avril, l’ARCEP a donné quitus à Free sur le respect de ses engagements concernant la couverture 3G. Ce qui devrait donner un peu d’air à Free pour renouveler un accord d’itinérance 2G. Il faut noter qu’à fin décembre, que pour l’ensemble des opérateurs 53,6% des cartes SIM actives le sont pour la 3G et la 4G, contre 47,6% il y a un an. Pour les opérateurs historiques la date d’extinction de la 2G est fixée à 2021.
D’autant que lors de la consultation sur les enchères concernant la bande de fréquences 700Mhz, une question a été posée par l’ARCEP : Question n° 3. A quel horizon pensez-vous que les réseaux 2G, puis 3G, puissent être éteints ? Vous semble-t-il utile que des mesures soient prises afin d’accélérer l’extinction de ces réseaux ?
La réponse des principaux opérateurs est la suivante. Les réponses sont à lire sur le site de l'ARCEP.
Orange : "il existera encore un parc résiduel non négligeable de terminaux « 2G only » à horizon [SDA…]".
SFR : "estime pour cette raison qu’il ne sera pas envisageable d’éteindre la 2G avant la fin de sa licence correspondante" sans compter le coût engendré pour les cartes M2M.
Bouygues n’a pas répondu explicitement à la question.
Free : "la première mesure constituerait à interdire aux opérateurs historiques de commercialiser des terminaux 2G dans leurs offres d’entrée de gamme. On pourrait ensuite imaginer une étape transitoire un seul réseau 2G mutualisé (itinérance) par les quatre opérateurs resterait allumé pour les touristes ou résidents n’ayant pas de téléphone 3G. Cette approche permettrait de libérer rapidement la majorité du spectre 2G pour une réutilisation en 3G ou 4G, tout en assurant la continuité du service. Des travaux exploratoires pourraient être menés sous l’égide de l’Autorité".
Avril 2015 (2)
Iliad dans son document de référence 2014 évoque la 2G, d’abord sur ce que cela représente chez Free : «un marché dans lequel environ 40 % des abonnés français n’ont pas encore accès à la 3G du fait de l’utilisation de téléphones mobiles non compatibles» (chap 4-2.1, page 15).
Par ailleurs : «Par ailleurs, le 2 mars 2011, Free Mobile a conclu un contrat d’itinérance 2G et 3G avec Orange France en vue d’assurer l’itinérance des abonnés de Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange France. Le contrat a une durée de six ans à compter de la date de lancement commercial. » et « L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes a indiqué vouloir, lorsque la loi lui en donnera le pouvoir, examiner les accords de mutualisation et pour ce qui concerne le Groupe examiner les conditions de la fin du contrat d’itinérance sans se prononcer à ce stade sur un délai et en tenant compte des contraintes de déploiement.». (chap 4.4.2. page 19). Soit pour Free une date de fin de janvier 2018 sur la 2G (avec la possibilité de reconduction).
Globalement, la date de fin – même résiduelle - de la 2G va donc certainement être repoussée pour les opérateurs historiques, il en devrait être de même pour Free. A ce jour, le sujet commençant seulement être abordé, et dans l’attente de modalités à mettre en place.
Merci à tom pouce de La Fibre.info pour l’information sur le document de référence Iliad 2014.
Alors qu'en est-il ? Retour sur quelques étapes.
Mars 2013
En mars 2013 l’Autorité de la Concurrence avait rendu un avis (Communiqué de presse, l’avis) sur l'itinérance et la mutualisation en général et sur l’accord d’itinérance entre Free et Orange. Sur la 2G, l’ADLC disait (alinéa 243 & 244, page 42) :
«243. Ainsi que cela a été développé précédemment, afin d’inciter Free à déployer un réseau autonome et de donner une véritable portée à l’extinction progressive de l’itinérance 3G, l’Autorité de la concurrence considère que l’itinérance 2G, si elle devait être maintenue au-delà du droit qui est accordé jusqu’en 2016, devrait être limitée aux seuls clients disposant de terminaux 2G exclusifs, que Free ne peut techniquement accueillir sur son réseau. La mise en œuvre d’une telle solution pourrait à titre d’exemple reposer sur l’utilisation d’un code réseau ou de cartes SIM spécifiques aux clients ayant un terminal 2G.
244. Cependant, ces développements sont nécessairement subordonnés à l’évolution du marché de détail, et à la proportion de terminaux 2G qui seraient toujours en service dans le parc de Free en 2016, date à laquelle l’opérateur ne pourra plus recourir de droit à une itinérance 2G. C’est à l’aune de cette évolution qu’il conviendra d’apprécier s’il est approprié de demander à Free de réaliser la migration de son parc avant les autres opérateurs, ou si une solution d’itinérance 2G encadrée est moins susceptible de fragiliser la dynamique concurrentielle».
L’ADLC avait donné quelques pistes, mais pas de méthode tout en poussant Free à déployer un réseau 3G et 4G, car en mars 2013, il y avait des craintes pour l’ADLC que Free joue la montre dans ses investissements.
Juin 2014
En juin 2014, Stéphane richard avait déjà répondu à la question lors d'un interview à BFM : "Il y a une première fenêtre début 2015" qui va s’ouvrir, mais cette cela va prendre du temps : "On est en train de parler de migration de millions de gens qui se servent quotidiennement de leur téléphone, donc ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ce sont des évolutions qui se font sur plus d'un an.".
Avril 2015 (1)
Depuis, début avril, l’ARCEP a donné quitus à Free sur le respect de ses engagements concernant la couverture 3G. Ce qui devrait donner un peu d’air à Free pour renouveler un accord d’itinérance 2G. Il faut noter qu’à fin décembre, que pour l’ensemble des opérateurs 53,6% des cartes SIM actives le sont pour la 3G et la 4G, contre 47,6% il y a un an. Pour les opérateurs historiques la date d’extinction de la 2G est fixée à 2021.
D’autant que lors de la consultation sur les enchères concernant la bande de fréquences 700Mhz, une question a été posée par l’ARCEP : Question n° 3. A quel horizon pensez-vous que les réseaux 2G, puis 3G, puissent être éteints ? Vous semble-t-il utile que des mesures soient prises afin d’accélérer l’extinction de ces réseaux ?
La réponse des principaux opérateurs est la suivante. Les réponses sont à lire sur le site de l'ARCEP.
Orange : "il existera encore un parc résiduel non négligeable de terminaux « 2G only » à horizon [SDA…]".
SFR : "estime pour cette raison qu’il ne sera pas envisageable d’éteindre la 2G avant la fin de sa licence correspondante" sans compter le coût engendré pour les cartes M2M.
Bouygues n’a pas répondu explicitement à la question.
Free : "la première mesure constituerait à interdire aux opérateurs historiques de commercialiser des terminaux 2G dans leurs offres d’entrée de gamme. On pourrait ensuite imaginer une étape transitoire un seul réseau 2G mutualisé (itinérance) par les quatre opérateurs resterait allumé pour les touristes ou résidents n’ayant pas de téléphone 3G. Cette approche permettrait de libérer rapidement la majorité du spectre 2G pour une réutilisation en 3G ou 4G, tout en assurant la continuité du service. Des travaux exploratoires pourraient être menés sous l’égide de l’Autorité".
Avril 2015 (2)
Iliad dans son document de référence 2014 évoque la 2G, d’abord sur ce que cela représente chez Free : «un marché dans lequel environ 40 % des abonnés français n’ont pas encore accès à la 3G du fait de l’utilisation de téléphones mobiles non compatibles» (chap 4-2.1, page 15).
Par ailleurs : «Par ailleurs, le 2 mars 2011, Free Mobile a conclu un contrat d’itinérance 2G et 3G avec Orange France en vue d’assurer l’itinérance des abonnés de Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange France. Le contrat a une durée de six ans à compter de la date de lancement commercial. » et « L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes a indiqué vouloir, lorsque la loi lui en donnera le pouvoir, examiner les accords de mutualisation et pour ce qui concerne le Groupe examiner les conditions de la fin du contrat d’itinérance sans se prononcer à ce stade sur un délai et en tenant compte des contraintes de déploiement.». (chap 4.4.2. page 19). Soit pour Free une date de fin de janvier 2018 sur la 2G (avec la possibilité de reconduction).
Globalement, la date de fin – même résiduelle - de la 2G va donc certainement être repoussée pour les opérateurs historiques, il en devrait être de même pour Free. A ce jour, le sujet commençant seulement être abordé, et dans l’attente de modalités à mettre en place.
Merci à tom pouce de La Fibre.info pour l’information sur le document de référence Iliad 2014.