Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile

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hammett
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Message par hammett » ven. 30 janv. 2015, 09:08

Il y a quelques mois, l’ARCEP a publié un supplément à son rapport d’activité annuel 2013, ce document présente quelques chiffres clés sur la situation du secteur des télécommunications. Présentation en huit parties. Les chiffres 2014 devraient confirmer ces grandes tendances.

3- Les investissements
Pour l’ARCEP : "Le secteur des communications électroniques a investi en 2013 7,2 milliards d’euros, soit 1,5% de l’investissement global national (FBCF). Hors achats de fréquences, les investissements ont atteint 7,1 milliards d’euros. L’ensemble des investissements (réseaux, achats de fréquences, etc.) dans le haut débit mobile (3G et 4G) est estimé à environ 1,7 milliard d’euros en 2013".

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Dommage qu’il n’y ait pas plus de détails donnés comme la distinction entre investissements sur le fixe et ceux sur le mobile.

Par opérateur, cela donne les résultats suivants :

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hammett
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Message par hammett » lun. 02 févr. 2015, 07:30

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°104

Consolidation dans l’hexagone
Sébastien Soriano, le nouveau patron de l’ARCEP lors d’une interview au quotidien Les Echos (27/01) a déclaré : "On ne demande pas à un arbitre de foot de commenter le jeu sur le terrain. Notre job, à l’ARCEP, c’est de faire fonctionner le marché tel qu’il est, en créant les bonnes incitations. Il est pour cela nécessaire que le régulateur ait une vision panoramique du fonctionnement du secteur. Dans cette photographie globale, on trouve bien sûr des questions comme l’itinérance, la mutualisation des réseaux ou encore l’accès aux points hauts mobiles".

Bref, rien que de très classique pour l’ARCEP, son prédécesseur était déjà sur cette ligne-là.

Roaming en Europe
Les opérateurs de téléphonie mobile pourraient être autorisés à maintenir au cours des trois prochaines années des frais d'itinérance ("roaming"), selon un document préparé par l'Union européenne (La Tribune, 28/01). Cette proposition va à l'encontre d'un vote du Parlement européen, qui s'est prononcé à une écrasante majorité pour la suppression d'ici fin 2015.
Les opérateurs télécoms pourraient offrir à leurs clients une "franchise de roaming", qui permettrait de naviguer sur internet et d'effectuer des appels au tarif local jusqu'à une certaine somme. Le montant de cette franchise n'est pas précisé.Au-delà de ce plafond, les opérateurs ne pourront toutefois pas imposer de frais supérieurs au prix de gros maximal, soit actuellement cinq centimes par minute ou méga-octets. Depuis juillet, les frais maximaux de roaming sont de 20 centimes par méga-octet.

Free
Afin de contrer la «guerre» tarifaire de Bouygues, Free a lancé plusieurs offres promotionnelles en 2014. Selon L’Opinion, 160 000 nouveaux clients box auraient été acquis via Vente Privée en 2014, soit plus de la moitié des recrutements de l’année (Freenews, 28/01). Si l’on prend un tarif minimum de 1,99€ au lieu de 29,99€, cela pourrait donner un manque à gagner (en année pleine) de 26,9 millions d’euros. A fin septembre 2014, cela représente 1,4% du nombre total des clients et 1,4% du chiffre d’affaire, compensé en partie par les gains effectués avec le dégroupage. Tenable, mais faudrait pas que cela dure.

hammett
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Message par hammett » mar. 03 févr. 2015, 07:35

Il y a quelques mois, l’ARCEP a publié un supplément à son rapport d’activité annuel 2013, ce document présente quelques chiffres clés sur la situation du secteur des télécommunications. Présentation en huit parties. Les chiffres 2014 devraient confirmer ces grandes tendances.

4- Ebida

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Les courbes sont parlantes. Sauf pour SFR et Numericable, 2013 est meilleure que 2012. 2014 devrait confirmer ces tendances. Globalement sur fond de chiffre d’affaire en baisse, l’Ebitda remonte car des économies et des restructurations sévères ont été engagées chez les opérateurs. La fusion de SFR et Numericable va aussi apporter son lot de restructurations.

D’autres chiffres sur l’année 2013
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hammett
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Message par hammett » mar. 03 févr. 2015, 07:35

Le détail
Bouygues Telecom, le ratio (EBITDA / CA) est de 18,9% contre 17,4% en 2012 et 22,2% en 2011. Le plan d’économies a porté ses fruits. Apres le nombre de forfaits, le chiffre d’affaire est un autre indicateur qui démontre que Free est sur les talons de Bouygues.
Free, le ratio (EBITDA / CA) est de 32,1% contre 29,2% en 2012 et 39,3%. Sur le mobile, il est de 9% (il était négatif en 2012) et de 43,7% sur le fixe, contre 41,7% en 2012. Free en est en train de rattraper Bouygues Telecom. Sur les 12 derniers mois, la différence est passée de 2,073 milliards à 917 millions d’euros. L’année 2014, sera-t-elle celle du dépassement ?
Numericable le ratio (EBITDA / CA) est monumental : 46,9% contre 47,5% en 2012 et 44,4% en 2011. Les marges sont là, manque plus que les clients.
Orange France, le ratio (EBITDA / CA) est de 35,6% contre 36,6% en 2012 et 38,4% en 2011. Orange campe à peu prés sur ses positions, les économies et l’accord d’itinérance avec Free permettent de garder le cap.
SFR, le ratio (EBITDA / CA) est de 27,1% contre 29,2% en 2012 et 31,2% en 2011. SFR a manger sa marge, mais cela lui a permis de recruter assez fortement dans le mobile. Vivendi considère que SFR n’a plus d’avenir dans les télécoms et pourtant SFR reste solide.

Pour 2014, quelles tendances ?
A fin juin, Bouygues était à 15,3%, Free à 30,9%, Numericable à 44,3%, Orange à 37,1% et SFR à 24,2%. Globalement à la baisse, sauf Orange. Suite avec la publication des résultats annuels.
A fin septembre, Bouygues était à 16,3%, SFR à 26,7% et Numericable à 45%. Traditionnellement, Free et Orange ne publient pas cette information.

hammett
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Message par hammett » mer. 04 févr. 2015, 07:21

Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°105

Outemer Telecom
Numericable fait marche arrière (La Tribune, 02/02) ! Numéricable revient sur les augmentations de tarifs de sa filiale Outremer Telecom. Celle-ci étant en vente dans le cadre du rachat de SFR, l’Autorité De La Concurrence soupçonnait Numericable de vouloir faire résilier ses clients pour les voir partir vers la filiale de SFR Réunion.

Dans le cadre du rachat de SFR, Numericable s'est engagé à céder les activités mobiles d'Outremer Telecom, à la Réunion et à Mayotte, car trop puissant (66% de part de marché à la Réunion, 90% à Mayotte). L’ADLC avait ouvert une enquête contre Numéricable (La Tribune, 22/01). L’Autorité De La Concurrence supervise la vente d’Outremer Telecom, qui devrait être finalisée d’ici fin février.

Ouf, le rachat a failli ne pas se faire…

Orange
En grande forme (trop ?) Stéphane Richard lors d’une interview Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro (La Tribune, 02/02). Pour lui, le marché français du mobile a un opérateur de trop, car l’introduction de Free Mobile a été une erreur. Même si il a reconnu que l’entente sur les prix avant l’arrivée de Free était également une erreur.

Donc, il devrait y avoir à terme une consolidation car en regard des investissements à réaliser les prix doivent cesser de baisser, car c’est une tendance lourde en Europe. Il estime à 2 milliards la perte de marge brute sur 2014.
Il a également plaidé pour que la fiscalité et la régulation européenne soit la même pour les opérateurs européens et les géants du net. Mais pour lui les nouvelles autorités européennes seraient un peu plus « européennes » que les précédentes.

Pour Orange, il s’agit de développer les nouveaux usages (le paiement sur mobile, la santé, l’Internet des objets, le cloud, le big data...) en s’appuyant et en développant des starts-ups et sur un réseau de qualité, Ce qui permettra de monétiser ces services et de reconstituer les marges de l’entreprise et d’avoir un secteur des télécoms fort et à la hauteur des enjeux.

Emballé, c’est pesé et les messages sont nets. Mais (un peu) cachotier, Stéphane Richard n’a rien dit sur l’avenir de l’accord d’itinérance avec Free…

hammett
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Message par hammett » jeu. 05 févr. 2015, 08:52

Orange va lancer Orange Digital ventures (Les Echos, 22/01), un fond de capital-risque dédié aux startups qui sera doté dune enveloppe de 20 millions d’euros renouvelables et sera piloté par Pierre Louette, le secrétaire général de l’opérateur.

Orange est déjà présent dans le financement avec Iris, un fonds lancé en 2012 conjointement par Orange et Publicis et doté de 300 millions d’euros. Pour rappel, Les 2 groupes avait apporté ensemble 150 millions d'euros qui, ajoutés aux engagements provenant d'investisseurs tiers dont font partie le Fonds Européen d'Investissement et de CDC Entreprises (Groupe Caisse des Dépôts), permettent d'atteindre une capacité totale d'investissement de 300 millions d'euros. Mais contrairement à Iris, les startups sélectionnées par Orange Digital Ventures auront toutes un lien avec les activités du groupe. Elles seront principalement axées autour de la connectivité, l’internet des objets, la e-santé ou encore les paiements mobiles par exemple.

Ce fond va donc permettre de compléter l’existant : Orange Fabs [les accélérateurs de jeunes pousses du groupe], ainsi que toute la recherche-développement réalisée en interne. A suivre donc...Il serait assez instructif de voir les résultats dégagés par le fonds Iris. Quels sont les retours ?
Mais plus globalement, cela s’inscrit dans une volonté politique de favoriser l’innovation et l’investissement. Par le biais d’un financement direct via des grands groupes, 290 millions ont été levés l’an dernier, ce qui ne représente que 10% du capital-investissement total. L’objectif est d’arriver par de nouvelles mesures fiscales incitatives à 1 milliard en 2017 (Challenges, 09/12).

En complément lire l’enquête de Olivier Ezratty sur Frenchweb, 11/2014)

hammett
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Message par hammett » ven. 06 févr. 2015, 09:27

L’ARCEP vient de publier son tableau de bord sur la téléphonie mobile pour le quatrième trimestre 2014.

Quelques tendances
- Sur ce trimestre, les chiffres ne sont pas forcément représentatifs, car Numéricable (236 000 clients) et Virgin Mobile (1,690 millions) soit potentiellement 1,926 millions de clients quittent les MVNO pour rejoindre les opérateurs réseaux et SFR. L’ARCEP, elle compte 1,570 millions
- Développement des forfaits sans engagements, avec une augmentation de 7 points sur an. Le niveau des 50% du total des forfaits est dépassé cette année. Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont augmenté pour cette fin d’année.
- La part des Mvno est en diminution du fait de l’intégration des clients Virgin Mobile et Numericable
au réseau SFR, soit 1,926 millions au 30 septembre. Sur la métropole, les opérateurs ont gagné 664 000 lignes supplémentaires et les Mvno ont perdu 1,570 000. C’est une augmentation de 982 000 (dont Virgin et Numericable) au maximum (2,552 – 1,570) sur les forfaits et baisse de 318 000 sur le prépayé. Au niveau national, c’est une augmentation de 663 000 (-1 000 pour l’outremer) nouvelles lignes avec un gain de 1,170 000 millions sur le forfaits et une baisse de 507 000 sur le prépayé.
- C’est donc globalement un petit trimestre du fait de la forte baisse des prépayés. Les nouveaux clients se font rares. A suivre sur les prochains trimestres.

Récapitulatif
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hammett
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Message par hammett » ven. 06 févr. 2015, 09:30

Marché professionnels et particuliers en Métropole et DOM-TOM : généralités
Au niveau national (Métropole + DOM-TOM), il faut noter une augmentation du parc total actif de 663 000 clients (1 client = 1 ligne mobile) sur le trimestre dont 664 000 pour la métropole, ce qui porte le total à 79,941 millions de cartes SIM. Le parc total augmente de 4,1% sur un an, après 4,9 % au T3, 4,8% au T2, 5,2% au T1 2014, 5,0% au T4 2013.
Au niveau national, le prépayé est négatif de 507 000 mais en très nette accélération par rapport aux trimestres précédents, c’est lié à la baisse du nombre de clients hébergés par les Mvno

Professionnels et particuliers en Métropole : généralités
51% des abonnements sont désormais libres d'engagement, contre 48,5% au T3, 47,4% au T2 2014, 45,5% au T1, 44,0% au T4 2013. En douze mois, le nombre d'abonnements sans engagement est ainsi passé de 26,203 à 32,662 millions
Le nombre de numéros mobiles portés est de 1,772 millions. Cela représente 3,5% des forfaits, contre 2,9% au T3, 1,9% au T2, 2,4% au T1, 2,8% des forfaits à fin 2013.
Le taux de résiliation pour les forfaits est en légère hausse. Il est de 4,5% contre 3,8% au T3, 3,5 au T2, 4,2% au T1, 4,7% à fin 2013. Par contre, pour ce qui concerne le prépayé, ce taux est de 20,4%, contre 18,6% au T3 et T2, 16,8% à T1, 17,9% à fin 2013.

Professionnels et particuliers en Métropole : les opérateurs
Le nombre de lignes auprès de l’un des quatre opérateurs de réseaux mobiles métropolitains (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange France et SFR), est en augmentation 2,234 millions (avec Numéricable et Virgin Mobile) (5,9%) avec 69,813 millions de clients contre une augmentation de 729 000 au T3 531 000 (+4,1%) pour le T2, 387 000 (+4,8%) au T1, 1,001 millions (5,0%) au T4 2013.
Les forfaits représentent 61,005 millions de clients, soit une augmentation de 2,552 (+5,9%) millions sur ce trimestre, contre une augmentation de 953 000 au T3, 905 000 (1,6%) au T2, 911 000 (1,6%) au T1, 1,346 millions (+2,5%) au T4 2013.
Le prépayé représente 8,808 millions de clients soit une baisse de 318 000 (3,7%), contre une baisse de 345 000 (-5,1%) au T2 et T1, une hausse de 353 000 (3,3%) à fin décembre 2013.

Professionnels et particuliers en Métropole : les Mvno
7,423 millions de clients ont souscrit à un service mobile auprès d’un Mvno, soit une baisse de 1,570 millions (+8,6%) contre une hausse de 267 000(+13,3%) au T3, 340 000 (4%) au T2, contre un hausse de 338 000 (+4,2%) au T1, une hausse de 202 000 (+5,2%) au T4 2013.
Les Mvno représentent 11,6% du marché total de ce trimestre contre 11,6% au T3 et le T2, 11,3% au T1, 11,0% au T4 2013.

Parts de marché - Forfaits
- Lors du T3, Free avait gagné 480 000 forfaits (47,4% de parts de marché), Orange 325 000 (32,1%),
SFR Groupe 112 000 (11,1%, SFR France est négatif de 49 000), Bouygues 48 000 (4,7%), Mvno 48 000 (4,7%), pour un total ARCEP de 1,013 millions.
Le total Mvno est calculé en défalquant le total publié par les opérateurs de celui donné par l’ARCEP.

- Lors du T2, Free avait gagné 460 000 forfaits (45,3% de parts de marché), Orange 190 000 (18,7%),
SFR Groupe 4 000 (0,4%), Bouygues 49 000 (4,8%), Mvno 313 000 (30,3%), pour un total ARCEP de 1,016 millions.

- Lors du T1, Free avait gagné 595 000 forfaits (54,0% de parts de marché), Orange 281 000 (25,5%),
SFR Groupe -21 000, Bouygues 30 000 (2,7%), Mvno 197 000 (17,9%), pour un total ARCEP de 1,082 millions.

hammett
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Message par hammett » lun. 09 févr. 2015, 07:22

It’s done (Le Monde, 05/02) ! Orange et Deutsche Telekom ont vendu EE à BT pour 16,7 milliards d’euros. Orange va recevoir 4,6 milliards d’euros et une participation de 4% dans l'entité commune BT/EE. La finalisation de cette opération est attendue d'ici à mars 2016.La cession de la part d’Orange dans EE signerait la sortie de l’opérateur de Grande-Bretagne. Aujourd’hui, Orange a clairement fait le choix de l’Espagne, son deuxième marché après la France. Il est en train de racheter Jazztel, le quatrième opérateur espagnol, pour 3,4 milliards d’euros.

Pour rappel, le conglomérat hongkongais Hutchison Whampoa a confirmé être en "discussions exclusives" avec l'espagnol Telefonica en vue du rachat de l'opérateur britannique de téléphonie mobile O2 pour 12,1Md€. Cette transaction ferait de Hutchinson le premier opérateur britannique.

Le marché britannique passerait lui aussi de 4 à 3 opérateurs, actuellement il est : EE (filiale d’Orange et de Deutsche Telekom) 27 millions de clients, O2 (filiale de Telefonica) 22 millions de clients, Vodafone 19 millions de clients, « 3 » (filiale de Hutchison Whampoa) 8 millions de clients.
Après consolidation, il serait le suivant : O2 + « 3 », 30 millions de clients, BT 27 millions de clients, Vodafone, 19 millions de clients. Consolidation : après l'Espagne, l'Allemagne, l'Irlande et Suisse, à qui le tour ?

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Message par hammett » mar. 10 févr. 2015, 07:24

Brèves du sport business et des médias - N°101

Bundesliga
Les droits tv en France des championnats allemand, espagnol et italien vont être remis en jeu assez rapidement car l’échéance arrive à la fin de la saison. Pour le championnat espagnol, beIn Sports paye 22 millions par an, pour les championnats allemand et italien, beIn sport et Canal+ payent 22 millions par an. A titre de comparaison Canal+ débourse 63 millions par an pour le championnat anglais. Avec la présence du Real et du Barca, Les droits devraient donc logiquement augmenter pour les droits espagnols. Au total, les droits tv du championnat espagnol rapportent 825 millions par an (600 sur l’Espagne et 225 à l’international).
D’autres droits importants vont être remis sur le tapis (L’Equipe, 15/12) : ceux du championnat de foot anglais pour les saisons 2016-2017 à 2018-2019. Actuellement, Canal+ paye 60 millions d’euros par saison. Le marché intérieur lui rapporte 1,350 milliard et les droits internationaux près de 800 millions d’euros, soit un total de 2,150 milliards.
Logiquement, les droits devraient monter, car beIn Sports devrait aussi s’y intéresser. Dans le quotidien Le Monde (20/08), Florent Houzot, directeur de la rédaction de BeIn déclare : "A partir du moment où nous voulons être la chaîne premium de sport en France, la Premier League nous intéresse forcément. Mais pas à n’importe quel prix".

beIN Sports
Selon un rapport de la banque Natexis, beIN Sports pourrait cumuler un résultat négatif de 2,2 milliards d’euros à l’horizon 2020. La chaine ne pourrait atteindre le point d’équilibre qu’avec 6 millions d’abonnés. Il est actuellement à 2,5 millions et la banque ne prévoit que 3 millions en 2017 (L’Equipe, 22/01). Resta à connaître le détail de cette étude et les chiffres de l’ensemble du groupe afin de se faire une idée plus précise. Le Qatar n’est pas non plus spécialement gêné financièrement.

Pour rappel, un article du quotidien Le Figaro (03/2012) faisait le point en reprenant déjà une étude de la banque Natexis de 2012 : "Pour équilibrer son offre, Al Jazira devrait recruter plus de 3 millions d'abonnés. Une gageure puisque Canal+, après trente ans d'existence et une offre plus large, totalise 4,5 millions d'abonnés. La banque Natixis estime qu'Al Jazira Sport rassemblera 1,5 million d'abonnés et cumulera 580 millions d'euros de pertes d'ici à 2016."

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