En Europe
Toutes activités, "les revenus des opérateurs historiques européens devraient s'effriter de seulement 0,5% en 2015, en données comparables, avant de croître de 0,3% en 2016 puis de 0,8% l'année suivante". Pour l’activité mobile, c’est encore le marasme : le Crédit Suisse table sur un repli de 3,2% du CA en 2015 et de 0,7% en 2016. Pour rappel la baisse avait été de 8% en 2013. La 4G serait l’occasion pour les opérateurs de monétiser les services liés.
Toutefois, cette tendance mériterait d’être affinée, car elle ne concerne pas les opérateurs plus petits qui ont de plus en plus de mal à suivre le rythme des investissements.
En France
Ces analyses confirment les chiffres de l’ARCEP sur les revenus des opérateurs à fin septembre 2014. Depuis le début de l'année 2014, le lancement de la 4G a permis une décélération de l’érosion des revenus mobiles, la chute des revenus en 2014 devrait être moins lourde que pour les années 2012 et 2013.
En France, l’effet Free ne permettra pas aux opérateurs de suivre le rythme européen ! Cela mettra plus de temps et de plus, il faut compter avec une situation inégale selon les opérateurs. Orange en tant qu’opérateur historique et avec les revenus de l’accord d’itinérance avec Free s’en sort mieux nettement que SFR et Bouygues après avoir réduit la voilure ne promet des jours meilleurs que pour 2016.
A confirmer avec la publication des résultats annuels.
Valorisations boursières
Dans le même article, l’AGEFI publie un récapitulatif sur quelques statistiques financières. C’est toujours utile d’avoir un ordre d’idée des forces en présence.
