Parts de marché dans l'ADSL, la Fibre Optique et le mobile
Brèves du sport business et des médias - N° 97
Top14
Si la LNR (Ligue Nationale de Rugby) fait le choix d’avoir deux diffuseurs, ceux-ci devraient être Canal+ et beIN Sports. Selon la découpe de l’appel d’offre, Canal+ garderait un morceau de choix et beIN Sports obtiendrait de quoi fournir une bonne offre rugbystique. La LNR peut également choisir de n’avoir qu’un seul diffuseur si celui-ci met sur la table au moins 71 millions d’euros par saison.
Petit exercice sur ce que cela pourrait donner :
- Canal+ pourrait diffuser en direct le choix 1 de chaque journée + le choix 3 ou le choix 4 + 1 barrage et une ½ finale + 9 matchs en co-diffusion à choisir sur les matchs de choix 2, 5, 6, 7 ou du choix 3 ou 4 et l’autre barrage et l’autre ½ finale, ainsi que le multiplex de la dernière journée. Cela ferait donc entre 2 et 3 matchs par journée pour Canal+.
- beIN Sports, pourrait diffuser pour chaque journée, le choix 2, le choix 3 ou 4 ainsi que le choix 5, 6 et 7. Ainsi qu’un barrage et une ½ finale. Cela ferait donc 5 matchs pour beIN Sports lors de chaque journée.
PRO D2
Avec l’appel d’offre pour les droits tv du Top14, un appel d’offre est lancé également pour la Pro D2. Actuellement, les droits sont de 1,2 millions par saison. La LNR en espère près de 5 millions et propose de décaler au vendredi soir la journée de championnat afin de la rendre plus lisible du Top14. Seuls les gros matchs serait diffusés le dimanche. Les diffuseurs actuels sont France Télévisions, Canal+ et Eurosport.
Coupe du Monde de rugby 2015
C’est toujours dans les tuyaux : il y a quelques semaines TF1 a mis en vente 29 matchs de la Coupe du monde de rugby 2015. Canal+ et beIn Sports seraient sur les rangs. TF1 a payé 45 millions pour ces droits et en espère 20 millions.
Pour la Coupe du Monde de Football, beIn Sports aurait versé 30 millions à TF1 pour diffuser l’intégralité de l’épreuve.
Top14
Si la LNR (Ligue Nationale de Rugby) fait le choix d’avoir deux diffuseurs, ceux-ci devraient être Canal+ et beIN Sports. Selon la découpe de l’appel d’offre, Canal+ garderait un morceau de choix et beIN Sports obtiendrait de quoi fournir une bonne offre rugbystique. La LNR peut également choisir de n’avoir qu’un seul diffuseur si celui-ci met sur la table au moins 71 millions d’euros par saison.
Petit exercice sur ce que cela pourrait donner :
- Canal+ pourrait diffuser en direct le choix 1 de chaque journée + le choix 3 ou le choix 4 + 1 barrage et une ½ finale + 9 matchs en co-diffusion à choisir sur les matchs de choix 2, 5, 6, 7 ou du choix 3 ou 4 et l’autre barrage et l’autre ½ finale, ainsi que le multiplex de la dernière journée. Cela ferait donc entre 2 et 3 matchs par journée pour Canal+.
- beIN Sports, pourrait diffuser pour chaque journée, le choix 2, le choix 3 ou 4 ainsi que le choix 5, 6 et 7. Ainsi qu’un barrage et une ½ finale. Cela ferait donc 5 matchs pour beIN Sports lors de chaque journée.
PRO D2
Avec l’appel d’offre pour les droits tv du Top14, un appel d’offre est lancé également pour la Pro D2. Actuellement, les droits sont de 1,2 millions par saison. La LNR en espère près de 5 millions et propose de décaler au vendredi soir la journée de championnat afin de la rendre plus lisible du Top14. Seuls les gros matchs serait diffusés le dimanche. Les diffuseurs actuels sont France Télévisions, Canal+ et Eurosport.
Coupe du Monde de rugby 2015
C’est toujours dans les tuyaux : il y a quelques semaines TF1 a mis en vente 29 matchs de la Coupe du monde de rugby 2015. Canal+ et beIn Sports seraient sur les rangs. TF1 a payé 45 millions pour ces droits et en espère 20 millions.
Pour la Coupe du Monde de Football, beIn Sports aurait versé 30 millions à TF1 pour diffuser l’intégralité de l’épreuve.
L’année 2015 démarre, quels seront les points forts de l’année pour les télécoms ?
Du coté des opérateurs, la concurrence sera avivée par la sortie de nouvelles box et la montée en puissance du très haut débit. L’année pourrait voir Bouygues Télécom complétement reléguer à la quatrième place. Par son rachat, SFR va-t-il redécoller ? Le marché européen et français va-t-il continuer à se consolider ? L’ARCEP, de son coté va changer de président et lancer les enchères sur le 700Mhz. Il lui faudra organiser la sortie de Free de l’itinérance avec Orange. Enfin, assistera-t-on à un rapprochement entre l’ARCEP et le CSA ?
Opérateurs
Du coté des opérateurs, 2015, sur devrait être l’année de la sortie de nouvelles box pour Bouygues, Free, voir Orange ce qui devrait relancer la guerre commerciale.
Comme constaté en 2014, on devrait voir une montée en charge du très haut débit au dépend du haut débit. C’est clairement la tendance chez Orange et dans des volumes plus faibles chez SFR. Ce dernier étant repris en main par Numericable, il sera intéressant de voir comment celui-ci arrive à vendre son réseau haut débit et surtout comment va se réaliser la fusion des offres SFR et Numericable.
Alors que Free a quasiment dépassé Bouygues Telecom en tant que troisième opérateur, l’année 2015 devrait voir se poursuivre leur « gueguerre » commerciale : baisse des prix pour l’un contre promotions pour l’autre, alors que chacun va lancer des campagnes de communication pour le lancement de leurs nouvelles box.
Il faudra compter sur la poursuite de la consolidation en Europe : pour Orange vente d’EE en Grande Bretagne et rachat de Jazztel en Espagne ? Rachat d’Orange Suisse par Xavier Niel, Rachat de Portugal Telecom par Altice. Bouygues Telecom sera-t-il un futur consolidé ?
Les enchères sur la bande de fréquences du 700Mhz devraient voir un lourd investissement de la part des opérateurs et aussi à une partie de poker menteur. Il sera toujours question du déploiement 3G de Free, alors que l’objectif de 75% est atteint selon l’ARCEP. Prochaine étape 90% en janvier 2018. L’itinérance entre Orange et Free devrait continuer à faire parler et agiter les prétoires, alors que va se poursuivre la mutualisation d’un partie du réseau mobile entre Bouygues Telecom et SFR.
L’ARCEP
Du coté de la régulation on en connaît déjà quelques-unes. Dans une interview au quotidien Les Echos (18/12), l’ex patron de l’ARCEP a déjà défini quelques axes pour son successeur à savoir réguler les réseaux d’initiative publique dans le très haut débit et fixer les règles du code de la route du net. L’ARCEP devra également lancer les enchères sur la bande de fréquence du 700Mhz, continuer à « surveiller » Free sur son déploiement 3G et livrer ses conclusions sur les enquêtes lancées en 2014. L’itinérance entre Orange et Free devrait continuer à faire parler.
Du coté des opérateurs, la concurrence sera avivée par la sortie de nouvelles box et la montée en puissance du très haut débit. L’année pourrait voir Bouygues Télécom complétement reléguer à la quatrième place. Par son rachat, SFR va-t-il redécoller ? Le marché européen et français va-t-il continuer à se consolider ? L’ARCEP, de son coté va changer de président et lancer les enchères sur le 700Mhz. Il lui faudra organiser la sortie de Free de l’itinérance avec Orange. Enfin, assistera-t-on à un rapprochement entre l’ARCEP et le CSA ?
Opérateurs
Du coté des opérateurs, 2015, sur devrait être l’année de la sortie de nouvelles box pour Bouygues, Free, voir Orange ce qui devrait relancer la guerre commerciale.
Comme constaté en 2014, on devrait voir une montée en charge du très haut débit au dépend du haut débit. C’est clairement la tendance chez Orange et dans des volumes plus faibles chez SFR. Ce dernier étant repris en main par Numericable, il sera intéressant de voir comment celui-ci arrive à vendre son réseau haut débit et surtout comment va se réaliser la fusion des offres SFR et Numericable.
Alors que Free a quasiment dépassé Bouygues Telecom en tant que troisième opérateur, l’année 2015 devrait voir se poursuivre leur « gueguerre » commerciale : baisse des prix pour l’un contre promotions pour l’autre, alors que chacun va lancer des campagnes de communication pour le lancement de leurs nouvelles box.
Il faudra compter sur la poursuite de la consolidation en Europe : pour Orange vente d’EE en Grande Bretagne et rachat de Jazztel en Espagne ? Rachat d’Orange Suisse par Xavier Niel, Rachat de Portugal Telecom par Altice. Bouygues Telecom sera-t-il un futur consolidé ?
Les enchères sur la bande de fréquences du 700Mhz devraient voir un lourd investissement de la part des opérateurs et aussi à une partie de poker menteur. Il sera toujours question du déploiement 3G de Free, alors que l’objectif de 75% est atteint selon l’ARCEP. Prochaine étape 90% en janvier 2018. L’itinérance entre Orange et Free devrait continuer à faire parler et agiter les prétoires, alors que va se poursuivre la mutualisation d’un partie du réseau mobile entre Bouygues Telecom et SFR.
L’ARCEP
Du coté de la régulation on en connaît déjà quelques-unes. Dans une interview au quotidien Les Echos (18/12), l’ex patron de l’ARCEP a déjà défini quelques axes pour son successeur à savoir réguler les réseaux d’initiative publique dans le très haut débit et fixer les règles du code de la route du net. L’ARCEP devra également lancer les enchères sur la bande de fréquence du 700Mhz, continuer à « surveiller » Free sur son déploiement 3G et livrer ses conclusions sur les enquêtes lancées en 2014. L’itinérance entre Orange et Free devrait continuer à faire parler.
Un vœu pour 2015 ! Que nos opérateurs publient quelques statistiques supplémentaires :
Que Bouygues Telecom donne le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait).
Que Free donne le nombre de clients chez Alice et le nombre de clients FTTH.
Que Orange donne le nombre de clients dans les Dom-Com et donne trimestriellement le nombre de clients OCS.
Que SFR donne le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait) et le nombre de clients RED.
Que Numericable/Altice soit transparent.
Que Bouygues Telecom donne le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait).
Que Free donne le nombre de clients chez Alice et le nombre de clients FTTH.
Que Orange donne le nombre de clients dans les Dom-Com et donne trimestriellement le nombre de clients OCS.
Que SFR donne le nombre de clients Mvno hébergés (Orange le fait) et le nombre de clients RED.
Que Numericable/Altice soit transparent.
Il y a quelques mois, l’ARCEP a publié un supplément à son rapport d’activité annuel 2013, ce document présente quelques chiffres clés sur la situation du secteur des télécommunications. Présentation en huit parties. Les chiffres 2014 devraient confirmer ces grandes tendances.
1- Les communications électroniques
Pour l’ARCEP : "En 2013, les entreprises produisant des biens et des services dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), regroupant l’informatique, l’internet et les communications électroniques, ont généré en France un chiffre d'affaires de plus de 95 milliards d'euros*. Le présent document se concentre sur le marché de détail des services de communications électroniques, au sens strict, c’est à-dire toutes les prestations permettant l’acheminement (émission, transmission et réception) des informations de toutes natures (signes, textes, images, sons…),par l’ensemble des technologies électromagnétiques(télécommunications fixes ou mobiles, radiodiffusion…).
En France, en 2013, ces services ont généré un chiffre d'affaires de 35,1**milliards d’euros, en baisse de 7,9% à périmètre constant*** par rapport à 2012.".
Sur les cinq dernières années la croissance des opérateurs est en baisse, alors que le PIB lui augmente. De ce fait la part des revenus rapporté au PIB est en chute brutale. Classiquement, cela entraine donc une consolidation du secteur.

1- Les communications électroniques
Pour l’ARCEP : "En 2013, les entreprises produisant des biens et des services dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), regroupant l’informatique, l’internet et les communications électroniques, ont généré en France un chiffre d'affaires de plus de 95 milliards d'euros*. Le présent document se concentre sur le marché de détail des services de communications électroniques, au sens strict, c’est à-dire toutes les prestations permettant l’acheminement (émission, transmission et réception) des informations de toutes natures (signes, textes, images, sons…),par l’ensemble des technologies électromagnétiques(télécommunications fixes ou mobiles, radiodiffusion…).
En France, en 2013, ces services ont généré un chiffre d'affaires de 35,1**milliards d’euros, en baisse de 7,9% à périmètre constant*** par rapport à 2012.".
Sur les cinq dernières années la croissance des opérateurs est en baisse, alors que le PIB lui augmente. De ce fait la part des revenus rapporté au PIB est en chute brutale. Classiquement, cela entraine donc une consolidation du secteur.

L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014. Ces statistiques permettent d’avoir une image définitive du nombre de clients sur le haut et très haut débit. Pour ce trimestre, il y a très peu de différences avec les chiffres provisoires publiés début septembre.
Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI
La ligne "autres" est calculée en prenant la différence entre le nombre d’abonnements calculé par l’ARCEP et le nombre total publié par les FAI. Pour les autres FAI, les chiffres sont ceux publiés lors de la présentation des résultats trimestriels de septembre 2014.

Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)

Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI
La ligne "autres" est calculée en prenant la différence entre le nombre d’abonnements calculé par l’ARCEP et le nombre total publié par les FAI. Pour les autres FAI, les chiffres sont ceux publiés lors de la présentation des résultats trimestriels de septembre 2014.

Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)

L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014. Ces statistiques permettent de faire le point sur la facture moyenne mensuelle par client.
La facture moyenne (hors taxes):

L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile (hors taxes) :

Le lancement de la 4G n’a pas permis d’endiguer aux opérateurs cette baisse. Elle est juste moins pire et est en voie de stabilisation. Pour les revenus du fixe, La «guerre» des prix déclenchée par Bouygues n’a pas d’incidence sur les calculs de l’ARCEP, car cela ne touche qu’une petite partie du parc d’abonnés. A noter que 53% des cartes SIM actives le sont pour la 3G et la 4G, contre 47% il y a un an. La 2G a encore de beaux jours devant elle.
La facture moyenne (hors taxes):

L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile (hors taxes) :

Le lancement de la 4G n’a pas permis d’endiguer aux opérateurs cette baisse. Elle est juste moins pire et est en voie de stabilisation. Pour les revenus du fixe, La «guerre» des prix déclenchée par Bouygues n’a pas d’incidence sur les calculs de l’ARCEP, car cela ne touche qu’une petite partie du parc d’abonnés. A noter que 53% des cartes SIM actives le sont pour la 3G et la 4G, contre 47% il y a un an. La 2G a encore de beaux jours devant elle.
L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin septembre 2014. Ces statistiques permettent de faire le point sur les revenus des opérateurs.
Au troisième trimestre 2014, sur le marché de détail, les services mobiles hors taxes et hors ventes de téléphones ont pesé 3,52 milliards d'euros HT, en baisse de 6,1% sur un an 10,6% sur un an (après une baisse de 14% entre fin 2012 et fin 2013 et de 10,6% entre juin 2013 et juin 2014) contre 3,70 milliards HT pour les services fixes (-0,1%). Le croisement des deux courbes s'est opéré fin 2013 et s'est amplifié depuis. Le revenu des services mobiles est en recul depuis le deuxième trimestre 2011. Le pli est pris…
La baisse totale est de 2%. Globalement, c’est moins pire, mais ce n’est pas encore le retour à la croissance. L’innovation commerciale et technologique avec le lancement de la 4G, du très haut débit combiné au développement de M2M permet de voir la baisse des revenus s’endiguer.
Comme pour Bouygues Telecom, la situation pour certains est quand même plus difficile que pour d’autres. Au rythme actuel (résultats à fin juin), Bouygues pourrait avoir perdu 24 à 25% de son chiffre d’affaire entre fin 2011 et fin 2014, contre une perte de de 19,4% pour SFR de 14,8% pour Orange et un gain de 90% pour Free et de 3% pour Numericable.

Au troisième trimestre 2014, sur le marché de détail, les services mobiles hors taxes et hors ventes de téléphones ont pesé 3,52 milliards d'euros HT, en baisse de 6,1% sur un an 10,6% sur un an (après une baisse de 14% entre fin 2012 et fin 2013 et de 10,6% entre juin 2013 et juin 2014) contre 3,70 milliards HT pour les services fixes (-0,1%). Le croisement des deux courbes s'est opéré fin 2013 et s'est amplifié depuis. Le revenu des services mobiles est en recul depuis le deuxième trimestre 2011. Le pli est pris…
La baisse totale est de 2%. Globalement, c’est moins pire, mais ce n’est pas encore le retour à la croissance. L’innovation commerciale et technologique avec le lancement de la 4G, du très haut débit combiné au développement de M2M permet de voir la baisse des revenus s’endiguer.
Comme pour Bouygues Telecom, la situation pour certains est quand même plus difficile que pour d’autres. Au rythme actuel (résultats à fin juin), Bouygues pourrait avoir perdu 24 à 25% de son chiffre d’affaire entre fin 2011 et fin 2014, contre une perte de de 19,4% pour SFR de 14,8% pour Orange et un gain de 90% pour Free et de 3% pour Numericable.

Stéphane Richard, le pédégé d’Orange a présenté ses vœux à la presse (url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... dation.php
]Le Figaro[/url], 13/01) et a réitéré sa conviction d’une consolidation du marché des télécoms en France. Pour lui, les investissements liés au déploiement du très haut débit et les enchères pour les fréquences du 700Mhz vont mécaniquement vers une consolidation du secteur.
Comme Orange ne peut pas se lancer, il reste Free même si les dernières déclarations de Xavier Niel étaient négative sur ce rachat, Stéphane Richard pense que c’est de l’intox (La Tribune, 13/01) : "Il ne faut pas se laisser intoxiquer par les discours de certains : « circulez, il n'y a rien à voir, ça ne se fera pas sans nous, c'est moi qui donne le la, je n'en ai pas besoin, etc ". Pour lui, SFR-Numericable pourrait être également à la manœuvre.
Voilà une déclaration qui va relancer les spéculations de rachat. Les dernières dataient de fin novembre (Reuters, 20/11), avec une annonce d’un dirigeant de Numericable.
D’autre part, Stéphane Richard a indiqué que les abonnements à Netflix étaient décevants et que son projet de Netflix à la française était toujours en cours.
Une nouvelle box est prévue pour fin 2015 : "Tout le monde dit que notre box n'est pas à la pointe, pourtant, nos résultats dans le haut débit sont là et la box n'est pas un handicap. La question est de savoir si la box est un produit d'appel, on pense que d'autres facteurs entrent en jeu, comme les contenus, le réseau, les débits". Il n’y aura pas Androïd dessus (ZdNet, 20/11).
Stéphane Richard présentera le 17 mars son futur plan stratégique à l’horizon 2020 et celui-ci devrait être orienté client : "On a longtemps eu une approche de masse avec la technologie avant-tout et c'était aux clients de s'adapter. Désormais, ce sont les usages qui seront au cœur de notre stratégie".
Pour l’itinérance avec Free, il a été clair sur la qualité du service : "Celui qui est responsable des clients de Free et du service, c'est Free. Il est inacceptable que Free essaye de se soustraire à ses obligations de qualité de service. Notre contrat est honnête et loyal". Avec 75% de couverture : "Ils vont pouvoir bénéficier d'un réseau de qualité".
Sur les enchères de la bande 700Mhz : "Comme le reste de l'industrie, on dit que nous n'en avons pas besoin immédiatement. On va devoir une nouvelle fois être les banquiers de l'Etat car on ne pourra pas utiliser ces fréquences avant plusieurs années. Après, nous sommes satisfaits qu'elles soient dévolues aux télécoms car on a besoin de ces fréquences. Le calendrier est prématuré mais on fera avec. On verra qui a les moyens de faire un gros chèque".
Pour finir, Orange espère récolter 6 milliards d’euros de la vente de EE à BT, cela donnera " de la flexibilité pour participer à une consolidation en France ". Taquin le Stéphane Richard, d’autant que selon lui les performances commerciales ont été bonnes...Il ne reste plus qu’à attendre les réactions de ses petits camarades.
]Le Figaro[/url], 13/01) et a réitéré sa conviction d’une consolidation du marché des télécoms en France. Pour lui, les investissements liés au déploiement du très haut débit et les enchères pour les fréquences du 700Mhz vont mécaniquement vers une consolidation du secteur.
Comme Orange ne peut pas se lancer, il reste Free même si les dernières déclarations de Xavier Niel étaient négative sur ce rachat, Stéphane Richard pense que c’est de l’intox (La Tribune, 13/01) : "Il ne faut pas se laisser intoxiquer par les discours de certains : « circulez, il n'y a rien à voir, ça ne se fera pas sans nous, c'est moi qui donne le la, je n'en ai pas besoin, etc ". Pour lui, SFR-Numericable pourrait être également à la manœuvre.
Voilà une déclaration qui va relancer les spéculations de rachat. Les dernières dataient de fin novembre (Reuters, 20/11), avec une annonce d’un dirigeant de Numericable.
D’autre part, Stéphane Richard a indiqué que les abonnements à Netflix étaient décevants et que son projet de Netflix à la française était toujours en cours.
Une nouvelle box est prévue pour fin 2015 : "Tout le monde dit que notre box n'est pas à la pointe, pourtant, nos résultats dans le haut débit sont là et la box n'est pas un handicap. La question est de savoir si la box est un produit d'appel, on pense que d'autres facteurs entrent en jeu, comme les contenus, le réseau, les débits". Il n’y aura pas Androïd dessus (ZdNet, 20/11).
Stéphane Richard présentera le 17 mars son futur plan stratégique à l’horizon 2020 et celui-ci devrait être orienté client : "On a longtemps eu une approche de masse avec la technologie avant-tout et c'était aux clients de s'adapter. Désormais, ce sont les usages qui seront au cœur de notre stratégie".
Pour l’itinérance avec Free, il a été clair sur la qualité du service : "Celui qui est responsable des clients de Free et du service, c'est Free. Il est inacceptable que Free essaye de se soustraire à ses obligations de qualité de service. Notre contrat est honnête et loyal". Avec 75% de couverture : "Ils vont pouvoir bénéficier d'un réseau de qualité".
Sur les enchères de la bande 700Mhz : "Comme le reste de l'industrie, on dit que nous n'en avons pas besoin immédiatement. On va devoir une nouvelle fois être les banquiers de l'Etat car on ne pourra pas utiliser ces fréquences avant plusieurs années. Après, nous sommes satisfaits qu'elles soient dévolues aux télécoms car on a besoin de ces fréquences. Le calendrier est prématuré mais on fera avec. On verra qui a les moyens de faire un gros chèque".
Pour finir, Orange espère récolter 6 milliards d’euros de la vente de EE à BT, cela donnera " de la flexibilité pour participer à une consolidation en France ". Taquin le Stéphane Richard, d’autant que selon lui les performances commerciales ont été bonnes...Il ne reste plus qu’à attendre les réactions de ses petits camarades.
Le futur président de l’ARCEP a été (c’est la procédure) entendu par une Commission de l’Assemblée Nationale, l’occasion pour lui de présenter sa vision de la régulation. A noter une inflexion du discours par rapport à son prédécesseur. Florilège.
Rôle de l’ARCEP
"Nous sommes à la fin d'un cycle, nous avons quatre opérateurs installés, avec des bases clients et des réseaux, certains encore en train de les déployer. Mais il y a une certaine effervescence aujourd'hui, des comportements qu'on pourrait regretter, on pourrait souhaiter que les choses soient un peu plus stables. Il faudra assurer la pérennité et la stabilité du secteur, avec une certaine empathie : il ne faut jamais oublier que ce sont des industriels qui déploient ces réseaux télécoms".
Nouveau cycle de régulation et empathie, l’ARCEP devrait donc être à l’écoute de l’ensemble des opérateurs
Itinérance
"Il y a eu un avis de l’Autorité de la concurrence à ce sujet. Je pense que l’Arcep doit donner suite à cet avis et établir les conditions d’une concurrence loyale sur le secteur mobile".
Sur la 3G, L’Autorité de la concurrence préconise l'extinction progressive de l'accord d'itinérance conclu entre Free et Orange à partir de 2016. Ou va s’arrêter l’empathie ? Bel exercice de style en perspective. De toute façon, Free a également intérêt à déployer pour se dégager du loyer payer à Orange.
Fusion ARCEP et CSA
"une de mes premières actions sera de prendre contact avec Olivier Schrameck (président du CSA) pour que nous puissions établir les travaux qui s'imposent. Faut-il aller au-delà? Sans doute un certain nombre de coopérations peuvent être cristallisées par la loi, pour ma part je ne pense pas qu'il faille aller trop loin, parce que j'ai un projet pour l'ARCEP, je pense que l'ARCEP a sa légitimité, a son action".
Sera-t-il entendu ? Aura-t-il le poids suffisant ? Si le rapprochement de l’ARCEP et du CSA se réalise, que deviendra ce nouveau président et l'ARCEP ?
Orange plutôt bienveillant
Lors de ses vœux, Stéphane Richard a plutôt accueilli favorablement la nomination de Sébastien Soriano à la tête de l’ARCEP.
"Je pense que le président de l'ARCEP doit être un homme lucide sur l'état réel du secteur dont il a la charge et des entreprises qui le composent (…) qu'il comprenne qu'il y a un rapport direct entre la régulation, notamment les conditions économiques d'accès aux réseaux de l'opérateur historique, et la capacité d'investissements des opérateurs dans les nouveaux réseaux".
Pour Orange, la principale question reste la régulation du dégroupage : "Il y a encore tous les ans une forme d'aléa sur le prix du dégroupage qui pour nous est quand même un critère important", ce que semble comprendre Sébastien Soriano : "Je propose de travailler à la mise en place d’une tarification pluriannuelle du cuivre. Cela représente un travail technique important, qui prendra au moins un an", mais pour lui l’objectif est également de pousser les français à passer de l’ADSL au très haut débit.
Sources : L’Express (13/01), La Tribune (13/01), Les Echos (13/01), AFP (13/01).
Rôle de l’ARCEP
"Nous sommes à la fin d'un cycle, nous avons quatre opérateurs installés, avec des bases clients et des réseaux, certains encore en train de les déployer. Mais il y a une certaine effervescence aujourd'hui, des comportements qu'on pourrait regretter, on pourrait souhaiter que les choses soient un peu plus stables. Il faudra assurer la pérennité et la stabilité du secteur, avec une certaine empathie : il ne faut jamais oublier que ce sont des industriels qui déploient ces réseaux télécoms".
Nouveau cycle de régulation et empathie, l’ARCEP devrait donc être à l’écoute de l’ensemble des opérateurs
Itinérance
"Il y a eu un avis de l’Autorité de la concurrence à ce sujet. Je pense que l’Arcep doit donner suite à cet avis et établir les conditions d’une concurrence loyale sur le secteur mobile".
Sur la 3G, L’Autorité de la concurrence préconise l'extinction progressive de l'accord d'itinérance conclu entre Free et Orange à partir de 2016. Ou va s’arrêter l’empathie ? Bel exercice de style en perspective. De toute façon, Free a également intérêt à déployer pour se dégager du loyer payer à Orange.
Fusion ARCEP et CSA
"une de mes premières actions sera de prendre contact avec Olivier Schrameck (président du CSA) pour que nous puissions établir les travaux qui s'imposent. Faut-il aller au-delà? Sans doute un certain nombre de coopérations peuvent être cristallisées par la loi, pour ma part je ne pense pas qu'il faille aller trop loin, parce que j'ai un projet pour l'ARCEP, je pense que l'ARCEP a sa légitimité, a son action".
Sera-t-il entendu ? Aura-t-il le poids suffisant ? Si le rapprochement de l’ARCEP et du CSA se réalise, que deviendra ce nouveau président et l'ARCEP ?
Orange plutôt bienveillant
Lors de ses vœux, Stéphane Richard a plutôt accueilli favorablement la nomination de Sébastien Soriano à la tête de l’ARCEP.
"Je pense que le président de l'ARCEP doit être un homme lucide sur l'état réel du secteur dont il a la charge et des entreprises qui le composent (…) qu'il comprenne qu'il y a un rapport direct entre la régulation, notamment les conditions économiques d'accès aux réseaux de l'opérateur historique, et la capacité d'investissements des opérateurs dans les nouveaux réseaux".
Pour Orange, la principale question reste la régulation du dégroupage : "Il y a encore tous les ans une forme d'aléa sur le prix du dégroupage qui pour nous est quand même un critère important", ce que semble comprendre Sébastien Soriano : "Je propose de travailler à la mise en place d’une tarification pluriannuelle du cuivre. Cela représente un travail technique important, qui prendra au moins un an", mais pour lui l’objectif est également de pousser les français à passer de l’ADSL au très haut débit.
Sources : L’Express (13/01), La Tribune (13/01), Les Echos (13/01), AFP (13/01).