Le film se présente comme une version teenage de Fenêtre sur cours. On troque ici l’immobilité physique de James Steward par un ado tourmenté qui suite à une agression sur un de ces professeurs se retrouve assigné à résidence avec un bracelet électronique.
Une version teenage abordant donc des thématiques innées à l’âge adolescent tel que l’apprentissage de l’amour, la quête d’identité, les relations ado-parent, les centres d’intérêts d’ado… Loin d’être d’une entomologie plombante dans ce développement, le film organise sa première partie sous cet angle en parallèle que les soupçons s’intensifient et ou l’apprenti détective draine avec lui son meilleur ami et sa voisine dans son enquête.
C’est là ou s’enclenche une deuxième partie prometteuse sur le papier (la filature dans le centre commerciale, les doutes sur le voisin, la course poursuite dans la maison du tueur) mais gâché à l’écran par un D.J Caruso orchestrant le tout sans finesse et savoir faire, se contentant de slashérisé sa réalisation avec une caméra dont on dirait qu’elle a subit les chorégraphies d'un Kamel Ouali.
D’un film aguichant avec des comédiens prometteurs, le film se range dans la catégorie thriller divertissant, vite vu, bien vu et oublié.
