Noos supprime des emplois et peine à sortir de la crise
- David M
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Noos supprime des emplois et peine à sortir de la crise
Article du Figaro du 01/11/06
http://www.lefigaro.fr/medias/20061101. ... crise.html
OÙ DONC va Noos ? Le câblo-opérateur racheté en juin dernier par Altice et Cinven est dans un trou noir une semaine après la signature du plan qui prévoit la suppression de 800 postes sur les 1 341 que compte la société. Hier soir, le tribunal de grande instance de Meaux s'apprêtait à rendre un jugement en référé sur l'absence de gestion prévisionnelle de l'emploi qui pourrait suspendre le déroulement du « plan de sauvegarde de l'emploi ».
Depuis l'été, les clients de Noos ont de plus en plus de mal à trouver un interlocuteur : les boutiques ont tiré le rideau depuis le 13 octobre pour protester contre le plan de licenciement. Au siège de Bercy, qui fermera ses portes le 31 décembre, entraînant la suppression de 420 postes, les hôtesses d'accueil peinent à canaliser les abonnés mécontents. « Samedi dernier, les abonnés ont même organisé une manifestation Place-des-Vins-de-France, à Paris », raconte un salarié. Les résiliations se multiplient : elles sont la conséquence du plan social mais aussi le résultat de la baisse de la qualité du service. Ceux qui ont rompu leur contrat d'abonnement cherchent désespérément un endroit où déposer leur décodeur, télécommande et câble comme le stipule le règlement.
De leur côté, les éventuels clients sont découragés par la complexité de la grille tarifaire partagée par Noos et Numéricable, l'autre câblo-opérateur détenu par Cinven et Altice. Un pack de 49,90 euros par mois propose télévision, Internet et téléphone illimité. Mais il est difficile de comprendre le détail de l'offre de chaînes de télévision. Les tarifs de Noos sont plus élevés que ceux des concurrents fournisseurs d'accès à Internet qui proposent également des offres de triple play (Internet, téléphone et télé).
L'avenir de Noos est d'autant plus préoccupant que la direction de l'entreprise souligne qu'« une attention toute particulière est portée à l'amélioration de la qualité de service ». Le projet industriel, qui sera soumis demain au vote des élus du comité d'entreprise, prévoit la fermeture de 23 sites sur 75. Le centre d'appel de Champs-sur-Marne perdra 309 postes tandis que le centre de supervision de Palaiseau fermera ses portes. « Globalement, les fonctions de maintenance, le centre d'appel et les prestations techniques seront sous-traités, comme c'est déjà le cas, chez Numéricable », précise Jean Bertout, délégué syndical central Force ouvrière. Noos ne conservera que ses quatre boutiques parisiennes sur les vingt-cinq qu'il compte aujourd'hui sur l'ensemble du territoire. « Les bas salaires partiront avec deux mois de salaires par année d'ancienneté. Un budget alloué à la formation, de 3 000 euros par personne, a été débloqué », assure Jean Bertout. Ceux qui restent s'interrogent sur l'avenir. Alors que la fusion entre Noos et Numéricable aura lieu début 2007, ils s'attendent à ce que Cinven revende rapidement le nouvel ensemble. Neuf Cegetel serait intéressé par Paris. Free lorgnerait l'Île-de-France.
http://www.lefigaro.fr/medias/20061101. ... crise.html
OÙ DONC va Noos ? Le câblo-opérateur racheté en juin dernier par Altice et Cinven est dans un trou noir une semaine après la signature du plan qui prévoit la suppression de 800 postes sur les 1 341 que compte la société. Hier soir, le tribunal de grande instance de Meaux s'apprêtait à rendre un jugement en référé sur l'absence de gestion prévisionnelle de l'emploi qui pourrait suspendre le déroulement du « plan de sauvegarde de l'emploi ».
Depuis l'été, les clients de Noos ont de plus en plus de mal à trouver un interlocuteur : les boutiques ont tiré le rideau depuis le 13 octobre pour protester contre le plan de licenciement. Au siège de Bercy, qui fermera ses portes le 31 décembre, entraînant la suppression de 420 postes, les hôtesses d'accueil peinent à canaliser les abonnés mécontents. « Samedi dernier, les abonnés ont même organisé une manifestation Place-des-Vins-de-France, à Paris », raconte un salarié. Les résiliations se multiplient : elles sont la conséquence du plan social mais aussi le résultat de la baisse de la qualité du service. Ceux qui ont rompu leur contrat d'abonnement cherchent désespérément un endroit où déposer leur décodeur, télécommande et câble comme le stipule le règlement.
De leur côté, les éventuels clients sont découragés par la complexité de la grille tarifaire partagée par Noos et Numéricable, l'autre câblo-opérateur détenu par Cinven et Altice. Un pack de 49,90 euros par mois propose télévision, Internet et téléphone illimité. Mais il est difficile de comprendre le détail de l'offre de chaînes de télévision. Les tarifs de Noos sont plus élevés que ceux des concurrents fournisseurs d'accès à Internet qui proposent également des offres de triple play (Internet, téléphone et télé).
L'avenir de Noos est d'autant plus préoccupant que la direction de l'entreprise souligne qu'« une attention toute particulière est portée à l'amélioration de la qualité de service ». Le projet industriel, qui sera soumis demain au vote des élus du comité d'entreprise, prévoit la fermeture de 23 sites sur 75. Le centre d'appel de Champs-sur-Marne perdra 309 postes tandis que le centre de supervision de Palaiseau fermera ses portes. « Globalement, les fonctions de maintenance, le centre d'appel et les prestations techniques seront sous-traités, comme c'est déjà le cas, chez Numéricable », précise Jean Bertout, délégué syndical central Force ouvrière. Noos ne conservera que ses quatre boutiques parisiennes sur les vingt-cinq qu'il compte aujourd'hui sur l'ensemble du territoire. « Les bas salaires partiront avec deux mois de salaires par année d'ancienneté. Un budget alloué à la formation, de 3 000 euros par personne, a été débloqué », assure Jean Bertout. Ceux qui restent s'interrogent sur l'avenir. Alors que la fusion entre Noos et Numéricable aura lieu début 2007, ils s'attendent à ce que Cinven revende rapidement le nouvel ensemble. Neuf Cegetel serait intéressé par Paris. Free lorgnerait l'Île-de-France.
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- Localisation : Ex-Noos (Numéricâble). Ex-Free, maintenant offre Ideo (Bouygues) Paris 12è-Picpus
Il me semble évident, pour ma part, que Noos Numéricable ne pourra pas résister à l'arrivée généralisée de la fibre optique sur Paris à partir de l'année prochaine.
Si le réseau est démantelé et redistribué à plusieurs opérateurs, c'est la marque Noos qui sera amenée à disparaître, car les réseaux repris seront absorbés sous les marques des repreneurs. La fin d'une belle histoire qui avait débuté avec Cybercâble. Enfin, ce n'est que mon analyse et elle vaut ce qu'elle vaut.
Si le réseau est démantelé et redistribué à plusieurs opérateurs, c'est la marque Noos qui sera amenée à disparaître, car les réseaux repris seront absorbés sous les marques des repreneurs. La fin d'une belle histoire qui avait débuté avec Cybercâble. Enfin, ce n'est que mon analyse et elle vaut ce qu'elle vaut.

Modifié en dernier par Jacques le jeu. 02 nov. 2006, 13:57, modifié 1 fois.
Une belle histoire, mais pour qui ?Jacques a écrit :Il me semble évident, pour ma part, que Noos Numéricable ne pourra pas résister à l'arrivée généralisée de la fibre optique sur Paris à partir de l'année prochaine.
Si le réseau est démantelé et redistribué à plusieurs opérateurs, c'est la marque Noos qui sera amenée à disparaître, car les réseaux repris seront absorbés sous les marques des repreneurs. La fin d'une belle histoire qui avait débuté avec Cybercâble. Enfin, ce n'est que mon analyse et elle vaut ce qu'elle vaut.
- Pour le contribuable qui a financé le plan câble ?
- Pour le personnel, viré au fur et à mesure des rachats ?
- Pour le client, pris pour une vache à lait ou un pigeon (on reste dans l'animalier, remarque) ?

- baraban
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Salut,
Ce que je ne comprends pas, c'est l'intelligence des journalistes qui feraient mieux de comparer le Pack Théma+30M+Tél avec ce qui est à peu près comparable en ADSL c'est à dire par exemple Free + CSat soit au minimum dans les 50€ également et le tout avec un débit partagé entre les différents services contrairement au câble... Ah Le Figaro et ses articles
Quant au plan social il n'est pas encore rentré en vigueur donc dire que c'est de sa faute qu'il y ait des problèmes entre les abonnés et Noos...
De plus il est fort probable que Noos garde bien plus que les 4 boutiques parisiennes car Numericable avait une politique... d'ouverture d'agences et de maintien des anciennes (qui étaient des agences FTC), même si certaines boutiques pourraient effectivement fermer (je pense à des boutiques qui feraient doublon avec des boutiques de NC).
Et la revente d'une seule partie du réseau je n'y crois pas trop, ce sera tout ou rien je pense...
A+
Baraban
Ce que je ne comprends pas, c'est l'intelligence des journalistes qui feraient mieux de comparer le Pack Théma+30M+Tél avec ce qui est à peu près comparable en ADSL c'est à dire par exemple Free + CSat soit au minimum dans les 50€ également et le tout avec un débit partagé entre les différents services contrairement au câble... Ah Le Figaro et ses articles

Quant au plan social il n'est pas encore rentré en vigueur donc dire que c'est de sa faute qu'il y ait des problèmes entre les abonnés et Noos...
De plus il est fort probable que Noos garde bien plus que les 4 boutiques parisiennes car Numericable avait une politique... d'ouverture d'agences et de maintien des anciennes (qui étaient des agences FTC), même si certaines boutiques pourraient effectivement fermer (je pense à des boutiques qui feraient doublon avec des boutiques de NC).
Et la revente d'une seule partie du réseau je n'y crois pas trop, ce sera tout ou rien je pense...
A+
Baraban
De toute façon, Cinven c'est "par ici la monnaie". Sitôt fusionné, sitôt vendu ! C'en est triste car c'est les abonnés qui trinquent dans la mesure ou il n'y a aucune vision d'avenir sur du long terme ! Et le fait qu'ils fassent appel à des prestataires pour la maintenance technique ne laisse rien augurer de bon ! C'est un vrai démantelement plus qu'une fusion !
Bien vu !oleander a écrit :De toute façon, Cinven c'est "par ici la monnaie". Sitôt fusionné, sitôt vendu ! C'en est triste car c'est les abonnés qui trinquent dans la mesure ou il n'y a aucune vision d'avenir sur du long terme ! Et le fait qu'ils fassent appel à des prestataires pour la maintenance technique ne laisse rien augurer de bon ! C'est un vrai démantelement plus qu'une fusion !

- BARNABE
- Team GC
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Salut,oleander a écrit :De toute façon, Cinven c'est "par ici la monnaie". Sitôt fusionné, sitôt vendu ! C'en est triste car c'est les abonnés qui trinquent dans la mesure ou il n'y a aucune vision d'avenir sur du long terme ! Et le fait qu'ils fassent appel à des prestataires pour la maintenance technique ne laisse rien augurer de bon ! C'est un vrai démantelement plus qu'une fusion !
Ce qui m'étonne le plus, c'est que vous soyez surpris par ce genre de démarche ; c'est la (dure) loi du marché : j'achète, je revends avec une (grosse) plus-value et on se fait une super bouffe entre (gros) actionnaires ! Bon c'est réducteur, mais c'est pourtant la vérité. Le consommateur, il est là pour consommer, c'est tout ! S'il y a des améliorations, ce n'est pas pour faire plaisir aux clients, mais pour qu'ils ne se barrent pas chez les concurrents !
Voila, j'ai fini, ça défoule !
A+

Info ou intox ?
La valeur de revente du cable serait lié a sa capacité a faire une offre FTTH en lieu et place de son offre coax d' aujourd'hui ?
J'ai vu recement un topic sur le forum freenews qui parlait d'une nouvelle stratégie du cable pour faire du FTTH. Quelqu'un sait il si cela est possible ?
Quelqu'un a t il une info?
La valeur de revente du cable serait lié a sa capacité a faire une offre FTTH en lieu et place de son offre coax d' aujourd'hui ?
J'ai vu recement un topic sur le forum freenews qui parlait d'une nouvelle stratégie du cable pour faire du FTTH. Quelqu'un sait il si cela est possible ?
Quelqu'un a t il une info?